Les systèmes d'information sur les marchés agricoles en Afrique ...
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Troisième partie<br />
3.5. RATIN : un SIM régional intégré à une organisation<br />
professionnelle<br />
Contribution adaptée de Sam Rutto (EAGC), Nsanya Ndanshau (EAGC), Jackson T.<br />
Kiraka (EAGC) et Anne Mbaabu (Fondation Alliance for a Gre<strong>en</strong> Revolution in Africa<br />
- AGRA) [20] .<br />
Le système d’information régional RATIN a été mis <strong>en</strong> place par l’EAGC, qui regroupe<br />
<strong>les</strong> acteurs des marchés céréaliers d’<strong>Afrique</strong> de l’Est. L’EAGC développe une approche<br />
régionale intégrée de la modernisation des marchés, associant un dispositif<br />
d‘informations à d’autres institutions de marché, mais égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> interv<strong>en</strong>ant au<br />
niveau politique et <strong>en</strong> contribuant à r<strong>en</strong>forcer la capacité des acteurs de la filière.<br />
3.5.1. EAGC<br />
L’EAGC a été mis <strong>en</strong> place <strong>en</strong> 2006 à la demande, et grâce aux efforts, des acteurs clés<br />
de la filière céréalière : producteurs, commerçants et transformateurs. L’objectif était<br />
de promouvoir l’échange d’informations <strong>sur</strong> <strong>les</strong> questions concernant le secteur des<br />
grains à l’échelle régionale, et de contribuer au développem<strong>en</strong>t d’un système de<br />
commercialisation structuré pour <strong>les</strong> grains dans la région est-africaine. L’EAGC a<br />
aussi pour objectif de représ<strong>en</strong>ter ses membres auprès des autorités régiona<strong>les</strong>. Ses<br />
fonctions principa<strong>les</strong> sont d’améliorer <strong>les</strong> politiques relatives au commerce des grains,<br />
de créer un meilleur <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t pour <strong>les</strong> activités commercia<strong>les</strong>, de r<strong>en</strong>forcer<br />
<strong>les</strong> relations commercia<strong>les</strong> et de réduire <strong>les</strong> contraintes qui pès<strong>en</strong>t <strong>sur</strong> <strong>les</strong> différ<strong>en</strong>ts<br />
maillons de la filière. Pour cela, l’EAGC travaille <strong>en</strong> étroite collaboration avec <strong>les</strong><br />
gouvernem<strong>en</strong>ts de la région. L’EAGC milite pour la création d’un espace de<br />
commercialisation basé <strong>sur</strong> <strong>les</strong> mécanismes du marché, et une moindre interv<strong>en</strong>tion<br />
des Etats. Le focus de l’EAGC porte actuellem<strong>en</strong>t <strong>sur</strong> neuf pays : le K<strong>en</strong>ya, la Tanzanie,<br />
l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Zambie, le Malawi, l’Ethiopie et le Soudan du<br />
Sud.<br />
L’EAGC a bénéficié d’appuis importants de bailleurs de fonds tels que la Swedish<br />
International Developm<strong>en</strong>t Cooperation Ag<strong>en</strong>cy (SIDA), l’USAID, le Financial Sector<br />
Deep<strong>en</strong>ing et AGRA, tout <strong>en</strong> gardant l’ambition de dev<strong>en</strong>ir financièrem<strong>en</strong>t<br />
autosuffisant.<br />
[20]Extrait de Galtier (à paraître). Le texte reproduit ici correspond à l’<strong>en</strong>cadré n° 7.<br />
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© AFD / Juin 2012 / <strong>Les</strong> systèmes d’information <strong>sur</strong> <strong>les</strong> marchés agrico<strong>les</strong> <strong>en</strong> <strong>Afrique</strong> subsahari<strong>en</strong>ne
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