ANTICANCER - GEQC Groupe d'Experts Qualité CNAM
ANTICANCER - GEQC Groupe d'Experts Qualité CNAM
ANTICANCER - GEQC Groupe d'Experts Qualité CNAM
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Le cancer et si on en parlait ! ?<br />
<strong>Groupe</strong> de réflexion GEQseC, sur la base d'une lecture de Claude Macéra<br />
Animateurs : Évelyne Demartis, Jean-Jacques Berlie, Claude Macéra, Claude Pinet<br />
Le cancer se nourrit de sucre<br />
Nous consommions 2 kg par an et par personne au XVIII e siècle, nous sommes passé<br />
à 5 kg en 1830, pour atteindre à la fin du XX e siècle les 35 kg en France et 70 kg aux<br />
US.<br />
Le biologiste allemand Otto Heinrich Warburg a découvert que le métabolisme des<br />
tumeurs cancéreuses était largement dépendant de leur consommation de glucose (la<br />
forme que prend le sucre dans le corps, une fois digéré).<br />
Lorsque nous mangeons du sucre ou des farines blanches qui font monter rapidement<br />
le taux de glucose dans le sang, notre corps libère immédiatement une dose d’insuline<br />
élevée, qui s’accompagne de la libération d’une autre molécule appelée IGF, dont les<br />
caractéristiques sont de stimuler la croissance des cellules. Le sucre nourrit et fait<br />
croître rapidement les tissus.<br />
Mais l’insuline et l’IGF ont aussi pour effet de donner un coup de fouet aux facteurs<br />
inflammatoires, qui agissent alors comme des engrais au profit des tumeurs.<br />
L’environnement anticancer<br />
Dans la seconde partie du XX e siècle, un nouvel ingrédient s’est répandu dans notre<br />
alimentation : le sirop de fructose extrait du maïs omniprésent dans les aliments<br />
industriels.<br />
Tout laisse à penser que le boum du sucre contribue à l’épidémie du cancer.<br />
On sait aussi que les personnes souffrant du diabète ont un risque de cancer plus élevé.<br />
Il faut donc apprendre à ne plus mettre de sucre dans le café, à se contenter d’un<br />
dessert deux ou trois fois par semaine, ou bien à utiliser des substituts naturels de<br />
sucre.<br />
Il n’y a aucune limite à la consommation de fruits.<br />
Il faut aussi manger du pain multicéréales (blé mélangé à de l’avoine, du seigle, du lin,<br />
etc.) afin de ralentir l’absorption des sucres rapides du blé, ou encore du pain fait au<br />
levain traditionnel plutôt qu’avec de levure chimique.<br />
13