ANTICANCER - GEQC Groupe d'Experts Qualité CNAM
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Le cancer et si on en parlait ! ?<br />
<strong>Groupe</strong> de réflexion GEQseC, sur la base d'une lecture de Claude Macéra<br />
Animateurs : Évelyne Demartis, Jean-Jacques Berlie, Claude Macéra, Claude Pinet<br />
Le thé vert bloque l’invasion des tissus et l’angiogenèse<br />
Le thé vert contient de multiples poly phénols nommés catéchines. Parmi ces<br />
dernières, l’épigallocatéchine-3-gallate ou EGCG qui est une des molécules<br />
nutritionnelles les plus puissantes contre les mécanismes nécessaires à l’invasion des<br />
tissus et la formation de nouveaux vaisseaux par les cellules cancéreuses. Après deux à<br />
trois tasses de thé vert, l’EGCG est largement présente dans le sang et se répand dans<br />
tout l’organisme à travers les petits vaisseaux capillaires qui entourent et nourrissent<br />
chaque cellule du corps.<br />
On observe qu’elles ralentissent considérablement la croissance des cellules de la<br />
leucémie, du cancer du sein, de la prostate, du rein, de la peau et de la bouche.<br />
Le thé vert agit aussi comme un détoxifiant de l’organisme. Il active les mécanismes<br />
du foie qui permettent d’éliminer plus rapidement les toxines cancérigènes de<br />
l’organisme. Chez la souris, il bloque l’effet cancérigène chimique responsable des<br />
tumeurs du sein, du poumon, de l’œsophage de l’estomac ou du côlon.<br />
Enfin son effet est encore plus frappant lorsqu’il est combiné à d’autres molécules<br />
comme par exemple le soja.<br />
Le soja bloque les hormones dangereuses<br />
Le soja possède, lui aussi des molécules phytochimiques puissamment actives contre<br />
les mécanismes nécessaires à la survie et à la progression du cancer. Il s’agit des<br />
isoflavones du soja, surtout la génistéine, la daidzéine et la glycitéine. On les appelle<br />
« phytoestrogènes » parce que ces molécules sont très similaires aux œstrogènes de la<br />
femme. On sait que l’abondance d’œstrogènes (naturels ou chimiques) chez les<br />
occidentaux est une des principales causes de l’épidémie du cancer du sein. C’est<br />
pourquoi on prescrit qu’avec prudence un traitement hormonal substitutif aux femmes<br />
ménopausées. Les phytoestrogènes du soja sont mille fois moins actifs biologiquement<br />
que les oestrogènes naturels de la femme.<br />
De plus, tout comme l’EGCG du thé vert, les isoflavones du soja agissent aussi en<br />
bloquant l’angiogenèse. Le soja sous ses différentes formes (tofu, tempeh, miso,<br />
yaourt de soja, graines germées, etc.) est donc un constituant important d’un régime<br />
anticancer.<br />
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