ANTICANCER - GEQC Groupe d'Experts Qualité CNAM
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Le cancer et si on en parlait ! ?<br />
<strong>Groupe</strong> de réflexion GEQseC, sur la base d'une lecture de Claude Macéra<br />
Animateurs : Évelyne Demartis, Jean-Jacques Berlie, Claude Macéra, Claude Pinet<br />
Cette constatation le docteur Richard Béliveau, biologiste et chercheur, la mise en<br />
pratique et appelle les aliments anticancer des « alicaments. Il décide de mettre son<br />
équipe, avec cinquante chercheurs de Sainte Justine à Montréal sur l’effet des<br />
molécules chimiques et sur la croissance des cellules cancéreuses.<br />
Un cancer sans être malade<br />
Un de ses amis, Lenny souffrait d’un cancer du pancréas foudroyant. En consultant la<br />
base de données MedLine, il recueillit des articles tous azimuts sur les aliments ayant<br />
montré une action contre le cancer. Il arriva à une première liste d’alicaments qui<br />
comprend notamment, les différents choux, les brocolis, l’ail, le soja, le thé vert, le<br />
curcuma, les framboises, les myrtilles, le chocolat noir.<br />
Comme pour le diabète il faut s’occuper du cancer chaque jour. Il faut consommer ces<br />
aliments tous les jours, trois fois par jour. En proscrivant tous corps gras, excepté<br />
l’huile d’olive ou de l’huile de lin, pour éviter les omégas 6 qui activent<br />
l’inflammation.<br />
Lenny survécu quatre ans et demi, sa tumeur s’était stabilisée et même avait régressé.<br />
Mais au fond qu’est-ce qui empêche de mieux manger pendant une chimiothérapie, ou<br />
après ?<br />
C’est à ce moment là que Richard Béliveau décida de lancer son laboratoire dans le<br />
plus grand programme de recherche sur les effets biochimiques des aliments<br />
anticancer. Voici comment :<br />
La graine et le terreau<br />
Le professeur T. Colin Campbell de l’université de Cornell a formulé le rapport entre<br />
le développement du cancer et l’alimentation. Il compare les trois étapes de la<br />
croissance des tumeurs du cancer (initiation, promotion et progression) à celles de la<br />
pousse des mauvaises herbes.<br />
L’initiation, par la présence d’une graine potentiellement dangereuse, qui dépend de<br />
nos gènes ou des toxines présentes dans l’environnement (radiations, produits<br />
chimiques cancérigènes, etc.).<br />
La promotion, la graine devient une plante. Sa croissance dépend de l’existence de<br />
conditions indispensables à sa survie : un terreau favorable, de l’eau et du soleil.<br />
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