ANTICANCER - GEQC Groupe d'Experts Qualité CNAM
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Le cancer et si on en parlait ! ?<br />
<strong>Groupe</strong> de réflexion GEQseC, sur la base d'une lecture de Claude Macéra<br />
Animateurs : Évelyne Demartis, Jean-Jacques Berlie, Claude Macéra, Claude Pinet<br />
Calculer la dose<br />
Les études montrent que l’activité physique aide le corps à lutter contre le cancer, mais<br />
la dose n’est pas la même pour tous les cancer étudiés. Les doses se calculent dans des<br />
unités qui s’appelle le MET.<br />
Pour le cancer du sein, il semble que l’effet soit sensible dès 3 heures de marche par<br />
semaine à un rythme normal (9 MET par semaine).<br />
Pour le cancer du côlon et du rectum, il faut le double (18 MET par semaine), soit<br />
deux fois plus longtemps ou deux fois plus vite, ou des activités plus consommatrice<br />
d’énergie (vélo à vitesse qui exige l’effort). Cela correspond aussi à deux séances de<br />
karaté.<br />
Pour le cancer de la prostate, il faut passer à 30 MET par semaine, c'est-à-dire<br />
l’équivalent de 3 heures de jogging réparties sur une semaine qui peuvent être 6 fois<br />
30 minutes par exemple.<br />
10.6 Accompagner les forces de vie<br />
Voici l’exemple de David Servan-Schreiber qui a suivi une chimiothérapie de treize<br />
mois, toutes les quatre semaines, pendant une durée de cinq jours. Il possède un berger<br />
allemand beige aux yeux noisettes. Lorsque qu’il avait la nausée et parfois la peur au<br />
ventre le chien venait mettre sa tête sur mes genoux et je le caressais doucement<br />
jusqu’à ce qu’il aille mieux. Le matin il méditait, puis il s’étirait, les yeux mi-clos,<br />
comme si le yoga était un don pour lui, et il me regardait en inclinant la tête sur le côté<br />
vers la rue. Cela voulait dire qu’il était temps d’aller courir ensemble. Nous avons<br />
couru tous les matins. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir un chien qui m’a permis<br />
d’effectuer facilement l’exercice physique indispensable. En effet il est très difficile<br />
d’intégrer l’exercice régulier dans son quotidien. Plus encore quand on est épuisé par<br />
la maladie ou par les traitements. Mais il s’agit de choisir entre se laisser aller à la<br />
maladie ou accompagner les forces vives.<br />
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