You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Pourquoi faire une<br />
maison avec ses<br />
morts<br />
<strong>Le</strong>méac, 128 p., 17,95$<br />
Parution 11 septembre<br />
Aux personnes qui me demandent ce que j’ai écrit, je réponds : un livre sur la mort. Je suis<br />
fière de le dire, pour une fois que je tiens un sujet qui se résume en un mot. Mes interlocuteurs<br />
ne le voient pas ainsi. Invariablement, leur visage se défait devant moi : « c’est gai! » Parfois,<br />
j’enfonce le couteau dans la plaie : « Oui, je m’intéresse beaucoup à la mort, aux corps qui se<br />
décomposent, aux insectes et papillons qui en font leur nid. » D’autres fois, je baisse la garde : ce<br />
n’est pas triste, je le jure, c’est même très vivant! Ah oui Oui, il y a une femme au cœur sauvage<br />
qui aide les endeuillés à inventer de petits autels colorés, il y a ses enfants et beaucoup d’animaux;<br />
une rêverie anthropologique, des courts-métrages où le mot fin virevolte dans tous les<br />
sens; un archéologue dans le futur, un journal de survie… Ça ne les rassure pas. C’est un<br />
roman Hum…. Non. Des nouvelles, un essai Pas vraiment. Des récits Là, je sens que je dois<br />
acquiescer à quelque chose. Oui, oui, c’est ça. Vous savez, j’ai toujours aimé errer entre les genres.<br />
La couverture n’est pas un peu lugubre, finalement Pas du tout, les morts sourient ; ils<br />
entretiennent leur jardin avant d’entrer au Paradis.<br />
Poète et romancière célébrée<br />
par la critique et le public,<br />
Élise Turcotte s’intéresse aux<br />
petits détails quotidiens qui<br />
cachent parfois des drames<br />
insoupçonnables, pour peu<br />
qu’on soit sensible au<br />
« bruit des choses vivantes ».<br />
Élise Turcotte<br />
© Martine Doyon<br />
Marie Laberge<br />
Sans rien ni personne<br />
Boréal, 350 p., 26,95$<br />
Parution 9 octobre<br />
Interview avec un journaliste pressé parce que la rentrée<br />
est trop volumineuse et qu’il n’a pas lu le roman.<br />
Intervieweur : Vous savez ce que c’est : peu de<br />
temps, peu d’espace… si vous pouviez faire des<br />
réponses brèves, ça m’arrangerait. Alors, c’est<br />
quoi, ce roman<br />
Sans rien ni personne est l’aboutissement d’une<br />
enquête qui a débuté il y a 35 ans, en 1972, et c’est<br />
l’aboutissement d’une envie d’écriture qui remonte à<br />
plus loin encore.<br />
Pourquoi écrire un policier<br />
C’était un défi, un genre littéraire particulier qui me<br />
faisait très envie avec ses règles précises. Ça demande<br />
à la fois de l’abandon et du contrôle…<br />
En deux mots, c’est quoi, ce meurtre<br />
C’est un « cold case », une enquête criminelle qui est<br />
tombée dans les limbes du système judiciaire, faute de<br />
pistes valables.<br />
Pierre Fournier<br />
et Réal Godbout<br />
Héros mythique de la bande dessinée<br />
québécoise, créé par Réal Godbout et<br />
Pierre Fournier, l’albinos au service<br />
du F.B.I. est de retour… pour nous en<br />
faire voir de toutes les couleurs, mais<br />
surtout nous faire voir rouge…<br />
comme Red Ketchup!<br />
Red Ketchup: La Vie<br />
en rouge(t.1)<br />
La Pastèque,<br />
48 p., 18,95$<br />
Parution début octobre<br />
ACCROCHEZ-VOUS!<br />
RED KETCHUP ARRIVE!<br />
Pour Red Ketchup, l’agent déjanté du FBI, le trajet le<br />
plus court entre deux points est une ligne résolument<br />
droite, et tant pis si vous êtes sur son chemin. Cet<br />
automne, Ketchup reprend du service et, cette fois, son<br />
chemin mène directement chez le <strong>libraire</strong>! Ayoye!<br />
C’est à même les aventures de Michel Risque, ce<br />
maladroit de profession, que nous avons introduit le<br />
géant roux, histoire de brasser la cage. Un lectorat<br />
enthousiaste l’a aussitôt adopté. Red Ketchup est devenu<br />
LE personnage culte de la BD québécoise et, ma foi, une<br />
référence culturelle!<br />
Tenez, récemment, le journal La Presse, dans la<br />
chronique « Séparés à la naissance », a comparé notre<br />
héros fou au pilote Michael Schumacher, signe que<br />
Ketchup est instantanément reconnaissable par un grand<br />
public. Cet été, le Festival Fantasia à Montréal a projeté<br />
la fausse bande-annonce d’un film imaginaire de Red<br />
Ketchup, œuvre d’un jeune cinéaste. La salle bondée<br />
hurlait son approbation.<br />
Ses fans l’attendent avec impatience et une nouvelle<br />
génération de bédéphiles est sur le point de découvrir<br />
une grande saga satirique que nous voulons riche et<br />
réjouissante. La Vie en rouge, récit explosif des origines<br />
du personnage, est le premier de huit albums qui<br />
paraîtront au rythme infernal d’un titre tous les six mois.<br />
Un site Web, le www.red-ketchup.com, appuiera<br />
l’événement.<br />
Dégagez la piste, Red Ketchup arrive!<br />
© Jean-François Bérubé<br />
<strong>Le</strong> meurtre est celui d’une Française de 22 ans qui<br />
avait été tuée à Montréal, après avoir accouché d’un<br />
enfant mort-né.<br />
Trente-cinq ans plus tard, le père de cette femme, qui<br />
habite Paris, essaie encore désespérément de faire<br />
bouger l’administration française afin qu’elle secoue à<br />
son tour l’administration de la justice québécoise.<br />
<strong>Le</strong> Commissaire Patrice Durand se rend donc à<br />
Montréal pour prendre l’affaire en main et c’est avec<br />
la Québécoise Vicky Barbeau qu’il cherchera et<br />
voyagera de Saint-Pierre et Miquelon aux Îles de la<br />
Madeleine, à Rimouski... Disons qu’ils n’ont pas les<br />
mêmes approches ni les mêmes façons de voir. Deux<br />
cultures, deux écoles et même deux langages s’affrontent<br />
en essayant de faire équipe.<br />
Et rapidement, je suppose que le tout est couronné<br />
de succès<br />
Est-ce qu’on trouve un coupable Oui, mais c’est le<br />
chemin pour le trouver qui est intéressant. Ce sont les<br />
êtres humains quelquefois si peu humains, si retors, si<br />
orgueilleux qui sont fascinants à suivre…<br />
Désolé, c’est tout l’espace dont je dispose.<br />
D’abord sur les scènes<br />
théâtrales puis dans les<br />
pages de ses romans,<br />
Marie Laberge règne en<br />
souveraine inégalée de la<br />
littérature populaire d’ici,<br />
pour le plaisir des<br />
lecteurs et lectrices à qui<br />
elle a donné le « goût du<br />
bonheur ».<br />
S E P T E M B R E - O C T O B R E 2 0 0 7<br />
25