Congrès International sur l'Analyse du Cycle de Vie Lille ... - avniR

Congrès International sur l’Analyse du Cycle de Vie Lille, Novembre 2011
Product and carbon footprinting labelling: lessons from footprinting
1000 products in Tesco’s supply chain
Paul-Antoine BONTINCK, Consultant ACV, Environmental resources
management (ERM)
A 2007 study shows that for every seven pounds of food produced, one goes to Tesco. Tesco
therefore has a huge potential to improve their footprint. We assessed their direct footprint, supply
chain and customer footprint, to help them set objectives for 2020. They want to halve their impact
and reduce emissions by 30%. One step taken to do so is environmental labelling, which shows a
product’s and waste‘s footprint.
We analysed 60 varieties of Tesco-sold potatoes, looking for primary data (growing, processing,
packaging, transport, distribution centres, consumer use). The certification process can take 2-4
weeks but data collection is important. In addition to the primary data collection, we sent a
questionnaire to a representative sample of Tesco’s potato suppliers about their farming practices.
Crop production (irrigation energy, fertilizer, storage) and consumer use (waste, cooking method)
were found to have the most impact. This gave Tesco the baseline to set targets, improve their water
footprint and increase the efficiency of their on-site renewable energy. Furthermore, they are
currently working on improving their farming practices since synthetic fertilizer also has a huge
impact. Lastly, they are also holding conferences to disseminate their learnings.
To be labelled, products must be certified. As with any full LCAs, this involves peer review. By
performing product-level LCAs, I think we have shown the limits of mass-produced carbon footprints.
Tesco must move away from mass-produced items. The next step for Tesco is working in-house on
adapting their methods to reduce their footprint and do more work at a lower cost.
L’empreinte eau : applications dans le secteur de l’agroalimentaire
Jean-Baptiste BAYART, Ingénieur de recherche, Veolia environnement,
recherche et innovation
L’impact de l’activité humaine sur les ressources en eau représente un enjeu croissant dans l’agenda
environnemental. Les recherches « Empreinte eau » cherchent à le quantifier et le comprendre.
L’eau est prise en compte par l’Analyse du cycle de vie (ACV) depuis 2006. L’inventaire des flux
(consommés ou émis dans le cycle de vie d’un produit) est traduit en indicateurs d’impact sur
l’environnement plus ou moins agrégés : la pollution de l’eau est ainsi mesurée par son eutrophisation
ou sa toxicité aquatique. En tant que ressource, l’eau consommée est facilement comptabilisable, au
contraire de sa contribution à un impact environnemental ou de sa restitution à l’environnement.
L’empreinte eau des différents produits est évaluée en mètres cubes, un indicateur commode, mais
grossier. Par exemple, la culture des arachides nécessite six fois plus d'eau que celle des tomates,
mais une fois l’empreinte eau de ces produits pondérée par le stress hydrique local, les tomates
contribuent dix fois plus à l'épuisement des ressources en eau, car les arachides sont produites dans
des régions à irrigation pluviale. Une norme ISO sur l’empreinte eau est en préparation et se fonde
sur cette idée de spatialisation.
Plusieurs méthodologies d’intégration de l’empreinte eau dans l’ACV sont dévelop pées, et répondent
à des objectifs différents. Veolia a ainsi mis au point un indicateur pragmatique : le Water impact
index. Il mesure la réduction de la disponibilité des ressources en eau générée par une activité
humaine. Cet indicateur calcule le volume d’eau nécessaire à la production d’un produit, pondéré par
un indice de stress hydrique local et de qualité de l’eau.
Le Water impact index a été appliqué à la gestion de l’eau d’un site industriel alimentaire. Chaque
étape du process consomme de l’eau traitée chimiquement et énergétiquement, et produit des boues.