Congrès International sur l'Analyse du Cycle de Vie Lille ... - avniR

Congrès International sur l’Analyse du Cycle de Vie Lille, Novembre 2011
Session 2B /
L’ACV des produits aquatiques : enjeux de la
méthode et travaux en cours
// Work in progress and methodological
challenges for aquatic products
Animation : Philippe SCHIESSER, directeur d’EcoEff, professeur associé à l’Université de Cergy-Pontoise
Introduction, Catherine BEUTIN, Chargée de mission au pôle de compétitivité
Aquimer
Les produits aquatiques regroupent les produits de la pêche et de l’aquaculture. Beaucoup de travail
reste à effectuer dans le cadre de l’Analyse du cycle de vie (ACV), du développement durable et de
l’éco-conception.
« Land use » dans l’analyse du cycle de vie, application aux
écosystèmes marins
Juliette Langlois, Ingénieur agronome doctorante, Montpellier SupAgro,
rattaché au Laboratoire de biotechnologie de l’environnement (LBE) – Institut
national de recherche agronomique (INRA) Narbonne, équipe ELSA
Inventer le « Sea use »
Le « Land use » évalue les impacts de l’occupation et de la transformation de l’espace. ELSA est une
plateforme régionale de réflexion sur l’ACV qui s’intéresse principalement aux produits aquacoles.
L’éco-évaluation de cette filière de production, au travers de l’ACV, négligeait l’enjeu « Land use »
dans la mesure où la production s’effectuait en mer. Nous avons donc décidé de créer le « Sea use ».
Le « Land use » a traditionnellement été quantifié en mètres carrés. Une approche plus fine prend en
compte l’évolution de la qualité des terrains dans le temps. Différents critères de qualité peuvent être
utilisés (biodiversité, potentiel de production de biomasse ou capacité productive), mais aucun
consensus n’a désigné le plus pertinent.
Le milieu marin nécessite d’élaborer une typologie des activités marines à évaluer et des
écosystèmes marins affectés. De nombreux facteurs influencent l’habitat marin, comme les pollutions
des activités de pêche, des transports et des constructions. Une construction flottante, par exemple,
apporte des effets bénéfiques (un habitat artificiel sur les nouvelles surfaces), mais aussi des effets
négatifs (de l’ombrage, une perturbation du volume de l’habitat). Ces différents facteurs peuvent être
réunis en trois catégories :
- la création et la destruction d’habitat benthique
- la réduction de surface et de volume d’habitat
- les modifications dans la croissance de la biomasse.
Il reste un travail à effectuer pour calculer les facteurs de caractérisation, ainsi que des limites à
explorer comme le bruit, les ondes électromagnétiques, la sédimentation et les espèces invasives,
mais peu de données sont disponibles.
De la salle
Vos données seront-elles mises en commun avec les bases de données ACV ?