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VOL. 67, NO. 3 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

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COMMUNIQUÉ<br />

Dans la vie de n’importe quelle institution politique, même parmi les plus modestes, survient un jour une<br />

période de conflit ou de dissensions qui ne peut être réglée que par une action résolue. L’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> ne fait<br />

pas exception.<br />

Depuis plusieurs années, les opinions du Comité dans son ensemble se sont de plus en plus éloignées de<br />

celles de l’un de ses principaux membres, Jean Hanus. Fondamentalement, les opinions de Jean se sont<br />

écartées de façon spectaculaire de celles du Comité au sujet du rôle joué par l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> dans le cadre<br />

élargi de la Fédération des associations d’anciens fonctionnaires internationaux (F<strong>AAFI</strong>) et tout<br />

particulièrement du rôle de la F<strong>AAFI</strong> au Comité mixte de la Caisse des pensions. */<br />

Cette crise a atteint un sommet lors de la dernière session de notre Assemblée générale lorsqu’à la<br />

stupéfaction d’un grand nombre de participants, Jean Hanus a présenté, de la tribune, son point de vue<br />

personnel, visiblement en désaccord avec celui du Comité. Il a accusé la Fédération d’avoir « saboté » le<br />

processus qui aurait dû conduire à l’élection de représentants des retraités au Comité mixte.<br />

Le Comité s’est saisi de ce problème et, le 13 mars, a adopté une motion relevant Jean Hanus de ses<br />

responsabilités de Vice-président (Pensions) du Comité de l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong>, chargé inter alia des relations<br />

avec la Caisse des pensions des Nations Unies. Il demeurera membre du Comité.<br />

Le Comité ressent la nécessité de clore cette affaire et de restaurer l’esprit de collégialité et de<br />

responsabilité dans lequel il travaille depuis des décennies.<br />

*/ Voir plus loin, dans ce Bulletin, notre article : « La Caisse des pensions et nous ».<br />

Roger Eggleston<br />

SACRILÈGE ?<br />

Il vient un temps pour toute institution politique (et autre) où elle oublie le sens de sa mission, si altruiste<br />

qu'elle ait pu être à l'origine, pour ne penser qu'à elle-même et à la sauvegarde de ce qu'elle considère<br />

comme ses intérêts institutionnels propres. L'<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> n'échappe pas à cette loi.<br />

J'ai été vice-président du Comité de l'<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> responsable des questions de pension après mon entrée<br />

dans ce Comité en 2001, d'abord comme représentant de mon association, celle des anciens du<br />

GATT/OMC, puis comme membre élu. J'ai toujours énoncé clairement les raisons qui me poussaient à<br />

participer à l'action de l'<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> aussi bien qu'à celle de la F<strong>AAFI</strong>. Ma préoccupation exclusive a été la<br />

défense des intérêts de tous les retraités. J'ai cru pendant quelques années que notre action dans le cadre<br />

de l'<strong>AAFI</strong>, de la F<strong>AAFI</strong> et, grâce au relais de ces deux associations, au Comité mixte de la Caisse des<br />

Pensions, pourrait être fructueuse. La réalité n'a pas été à la mesure de mes espoirs et j'ai acquis la<br />

conviction qu'avec son statut actuel d'observateur au Comité mixte, la F<strong>AAFI</strong> n'aura jamais une action<br />

efficace. Tant que ce statut n'aura pas été amélioré, les retraités resteront pour le Comité mixte des objets,<br />

non des sujets. Leur représentation au Comité mixte ne deviendra efficace que du jour où elle disposera du<br />

droit de vote plein et entier. J'ai exposé mes idées sur la question sous diverses formes et en diverses<br />

occasions. En 2005, au Conseil de la Fédération, j'ai notamment suggéré que la solution à la faiblesse de<br />

notre représentation résidait dans la création d'un Comité des Pensions des Retraités, pleinement reconnu<br />

par le Comité mixte, à l'image des Comités des Pensions qui existent au sein des Nations Unies et de leurs<br />

institutions spécialisées. Ma suggestion n'a reçu qu'un accueil froidement sceptique. Lorsque le Comité<br />

mixte a décidé avec l'aval de l'Assemblée générale des Nations Unies, en 2006, que les retraités pourraient<br />

élire leurs représentants, j'ai appuyé ce projet avec enthousiasme, soulignant que les représentants ainsi<br />

élus ne pourraient s'acquitter de leur mandat qu'en s'appuyant sur la seule structure à leur disposition, celle<br />

que constituent les associations de retraités et leur Fédération. Il était évident pour moi que cette élection<br />

était un pas décisif vers l'obtention d'un plein statut délibératif pour nos représentants. Par contre, pour les<br />

membres du Bureau de la Fédération (qui étaient au nombre de sept, dont trois membres du Comité de<br />

l'<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong>), elle allait affaiblir la position de la Fédération, considération capitale à leurs yeux, qui les a<br />

conduit à partager l'avis négatif des représentants des Participants, qui disaient que les retraités n'avaient<br />

pas besoin d'une telle représentation, et du Secrétariat de la Caisse, qui voyait dans cette élection une<br />

opération coûteuse. Après un tel échec, il nous faut maintenant tout miser sur une position de principe<br />

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