VOL. 67, NO. 3 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

compris le droit de vote. La tenue d’élection semblerait signifier que la Fédération n’est pas représentative : il
considère que la FAAFI est représentative des retraités, même si elle manque peut-être de dynamisme.
4.20 M. Anvar suggère l’ouverture d’un site Internet pour réunir autant de signatures que possible parmi
les 55.000 retraités sur une pétition qui demanderait la représentation directe des retraités à la Caisse des
pensions. Il rappelle qu’il n’y avait pas de retraités lorsque les Statuts de la Caisse des pensions ont été
adoptés. Le Règlement n’est pas gravé dans le marbre. Sa proposition est soutenue par deux participants,
l’un rappelant que le Secrétaire général des Nations Unies a récemment écrit dans un article que
l’Organisation se devait d’être dynamique et orientée vers les résultats ; le second rappelant que tous les
membres de l’Association n’ont pas accès à Internet et suggérant de faire circuler une pétition parmi les
membres de l’Association et d’envoyer la pétition à la FAAFI, voire directement au Comité mixte : une
pétition sur papier serait une preuve tangible de soutien.
4.21 Le président de l’AAFI-AFICS, M. Chevron, déclare qu’il a bien entendu le vœu - exprimé par
plusieurs membres de l’Assemblée - de voir les représentants des retraités au Comité mixte de la Caisse
des pensions accéder enfin au statut délibératif qui leur a jusqu’à présent été refusé et que cet objectif soit
fréquemment rappelé dans les débats de ce Comité. Il s’engage, en sa qualité de délégué de l’AAFI-AFICS
au Conseil de la Fédération, à soulever à nouveau cette question à la prochaine session de ce dernier (juillet
2008) et à insister pour qu’elle soit à nouveau posée lors des sessions du Comité mixte, chaque fois que
cela sera possible, de façon à ce qu’elle ne soit pas perdue de vue.
4.22 Pour éclaircir l’un de ses propos précédents, relevé par M. Mercier, il précise qu’il n’a pas suggéré
d’attendre, pour obtenir le statut délibératif, que le nombre de retraités soit égal à celui des participants : il a
simplement observé que plus les retraités seront nombreux, plus la logique même de leur demande de
représentation à part entière au Comité mixte deviendra évidente.
4.23 Le Représentant du Bureau de Genève de la Caisse des pensions, M. Ronald Goossens, informe
l’Assemblée qu’à fin avril 2008 l’ajustement des pensions en fonction du coût de la vie serait de 4,1% pour la
filière dollar et, pour les filières locales, de 3,6% en Suisse, de 2,6% en France et de 4,5% en Italie. En
réponse à une question d’un participant, M. Goossens indique que les investissements qui se montaient à
41,4 milliards de dollars fin décembre 2007, se chiffraient à 40,2 milliards à la fin de la semaine précédente,
une évolution normale en dépit de la crise financière. Il indique également que la Caisse des pensions
compte actuellement 104.000 participants et 57.855 retraités et bénéficiaires.
4.24 En ce qui concerne le terme « client » utilisé par les bureaux de la Caisse, M. Goossens observe
qu’il s’agit d’une appellation banale utilisée dans tout le système des Nations Unies et que l’on trouve même
dans les avis de vacance de poste. Il veut rappeler cependant que « le client est roi ». Se référant au
paragraphe 14 du rapport annuel il indique que le personnel du Bureau de Genève de la CCPPNU a été
quelque peu peiné de le lire mais qu’il l’a encouragé à continuer à travailler en harmonie avec le Comité de
l’AAFI-AFICS, car l’objectif du Bureau est de servir.
4.25 M. Hanus se dit heureux que l’Assemblée générale ait soutenu les vues qu’il a exprimées au
paragraphe 20 du Rapport annuel et qu'il a explicitées devant l'Assemblée générale, recommandant une
action résolue de l’Association et de la Fédération. Il observe que la Caisse des pensions s’appuie sur
l’économie mondiale, à la différence de la plupart des Caisses qui opèrent dans un cadre national et sont
plus sensibles aux fluctuations du marché intérieur. Le fait que la Caisse puisse investir au niveau global est
un avantage extraordinaire, de même que l’exonération fiscale dont elle bénéficie dans le monde entier. La
Caisse des Nations Unies est très solide et les retraités peuvent être raisonnablement optimistes pour
l’avenir. Cependant l’économie et le monde sont des milieux dangereux : l’économie est cyclique et, malgré
les précautions dont sont entourées les évaluations actuarielles, il se peut que nous ayons, à un moment
donné, à faire face à un « trou d’air » actuariel dans la situation de la Caisse. Ce qui se passerait à ce
moment là serait identique à ce qui est arrivé dans le passé : on imposerait des sacrifices à tous, y compris
aux retraités. Les retraités sont solidaires, dans une certaine mesure, des participants, des Etats membres et
des Administrations ; mais il ne faut pas qu’on leur impose des décisions auxquelles ils n’auraient pas pris
part. C’est là un des points sur lesquels notre participation avec droit de vote est très importante : les
retraités devraient par exemple, avoir la possibilité de prendre une part spécifique et fondamentale à toutes
les discussions sur les questions relevant de la position actuarielle de la Caisse, ce qui malheureusement
est actuellement impossible. Les retraités continuent à payer les conséquences du « trou » actuariel de
1984.
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