VOL. 67, NO. 3 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG

simple qui consiste à exiger de la manière la plus directe et la plus énergique que les représentants des
retraités, quels qu'ils soient, disposent du droit de vote au Comité mixte de la Caisse des Pensions, à égalité
avec les représentants des autres parties. Sur cette idée, je n'ai jamais bénéficié d'un appui suffisant de la
part du Comité de l'association, sauf sur ma dernière proposition visant à réunir le Conseil de la Fédération
et les représentants élus dans une structure d'association reconnue officiellement par le Comité mixte dans
son Règlement. Cette proposition, appuyée par notre Comité, était cependant de trop pour les dignitaires de
la Fédération et elle n'a jamais été mise en discussion devant le Conseil de la Fédération, le principe de
l'élection des représentants des retraités ayant été abandonné entre-temps avec leur consentement.
La voie était donc bloquée, mais dans la section du rapport annuel du Comité relative aux pensions, j'ai
préconisé une action forte et résolue de notre Association visant à amener la Fédération à exiger la
transformation de son statut, de celui d'observateur à celui de membre de plein droit. De toute évidence,
personne n'a perçu la portée de ma suggestion, d'où la surprise de mes collègues lorsque j'ai explicité mes
vues devant l'Assemblée générale de l'Association. J'ai la faiblesse de croire que leur colère, qui a conduit à
mon exécution sommaire au Comité à l'issue d'un procès quasi stalinien, était due non pas tant à la liberté
que j'avais prise de m'adresser franchement à l'Assemblée mais surtout à l'appui et aux applaudissements
qu'elle m'avait accordés.
Un dernier commentaire pour en revenir à la formule par laquelle le Comité, dans son communiqué,
présente ma destitution comme une "action résolue visant à régler une période de conflit". Il demeure que
ma proposition, si choquante qu'elle ait été pour le Comité, a reçu l'appui de l'Assemblée générale, qui est
l'incarnation de l'association. Est-ce que je fais erreur en pensant que la loyauté à l'égard de l'association
doit l'emporter sur la solidarité avec un Comité qui néglige et parfois trahit les intérêts des membres ? Vu ce
qui s'est passé à l'Assemblée générale, la seule action résolue qui aurait un sens serait de consulter les
membres de l'association par référendum pour décider si, oui ou non, la conquête d'un statut pleinement
délibératif pour les représentants des retraités au Comité mixte ne devrait pas être l'objectif primordial de
l'association et de la Fédération, à poursuivre avec la plus énergique détermination. Une telle consultation, si
elle donnait un résultat positif, ne manquerait pas de donner un poids décisif à ceux qui recevraient mandat
de présenter nos revendications au Comité mixte et à l'Assemblée générale des Nations Unies.
On m'objectera peut-être qu'après tout le Président de notre Comité, constatant le vœu de l'Assemblée, s'est
engagé publiquement à présenter en personne une proposition dans ce sens à la Fédération. De la part de
l'un des membres du Bureau de la Fédération qui a torpillé l'élection de nos représentants, voilà qui est pour
le moins surprenant.
8 mai 2008 Jean Hanus
Avis aux membres de l’AAFI-AFICS
A la séance du Comité qui, le 13 mars, a pris la décision de le relever de ses fonctions de vice-président
(pensions), Jean Hanus a déclaré que, dans ces circonstances, il avait néanmoins l’intention d’achever le
mandat de membre pour lequel il avait été élu, mais que, tout en demeurant attentif aux intérêts des
retraités, il s’abstiendrait désormais de conseiller à titre individuel les membres de l’Association qui en
feraient la demande.
En conséquence - en attendant la désignation d’un nouveau vice-président (pensions) - il est conseillé aux
membres de l’AAFI-AFICS d’adresser directement au président de l’Association toute demande de conseil
ou d’information concernant les pensions. Celui-ci prendra les dispositions nécessaires pour qu’il y soit
répondu dans les meilleurs délais possibles. Par ailleurs, les membres qui auraient, ces derniers mois, posé
des questions ou demandé un avis dans ce domaine et n’auraient pas encore reçu de réponse, voudront
bien avoir l’obligeance de nous le signaler, en nous donnant les précisions nécessaires, afin que nous
fassions le nécessaire sans tarder.
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