VOL. 67, NO. 3 - AAFI-AFICS, Geneva - UNOG
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Pensions<br />
4.8 M. Jean Hanus, vice-président (pensions) du Comité, déclare que le rapport du Comité semble avoir<br />
été inspiré par « La Vie en Rose » d’Edith Piaf. Il préfère pour sa part le « Attention, je vais parler français »<br />
de Churchill et il a l’intention de dire la vérité. Il observe que le système des pensions des Nations Unies est<br />
solide mais qu’il existe au sein d’un environnement dangereux. Il désire souligner deux<br />
questions importantes : la première concerne l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> qui aide ses membres qui en font la demande et<br />
fournit des informations ; mais, pour cela, il est nécessaire qu’elle entretienne des relations harmonieuses<br />
avec le Bureau de Genève de la Caisse des pensions. A ce sujet, il demande à MM. Chevron et Goossens<br />
de parler du paragraphe 14 du rapport du Comité qui a eu pour effet de détériorer ces relations … Le<br />
Président invite M. Hanus à poursuivre sa présentation du rapport : la discussion interviendra ensuite et<br />
ceux qui le désireront pourront prendre la parole.<br />
4.9 En second lieu, M. Hanus indique que, depuis 2003, il a joué un rôle actif dans le domaine des<br />
pensions au sein de la Fédération des associations d’anciens fonctionnaires internationaux (F<strong>AAFI</strong>).<br />
Résultat de ces efforts, des propositions concernant l’ajustement des pensions ont été sur le bureau du<br />
Comité mixte de la Caisse des pensions depuis 2005. Elles devraient être discutées en 2008 par le Comité<br />
mixte mais il n’est pas certain qu’on les aborde. Les questions concernant les retraités sont traitées par le<br />
Comité mixte avec une extrême lenteur. Alors qu’il estime que le Comité mixte devrait accorder la priorité à<br />
ces questions, elles ne sont discutées qu’une année sur deux. La F<strong>AAFI</strong> ne rend pas les choses faciles. La<br />
Fédération s’est tout à fait satisfaite d’avoir obtenu le statut d’observateur au Comité mixte. Aussi longtemps<br />
que les retraités ne seront pas membres à part entière du Comité mixte, avec droit de vote, leur<br />
représentants ne seront d’aucune efficacité, comme le prouvent les résultats très limités de leur action au<br />
cours des dernières vingt quatre années.<br />
4.10 En 2007, le Comité mixte avait décidé que l’élection directe des représentant des retraités au Comité<br />
serait organisée, ce qui ouvrait la voie en direction du droit de vote. M. Hanus déclare que cela a été saboté<br />
par la F<strong>AAFI</strong>. Il estime que la F<strong>AAFI</strong> a été trop timide pour demander le droit de vote au Comité mixte.<br />
L’Assemblée générale de l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> est l’organe qui doit insister pour que la F<strong>AAFI</strong> demande avec<br />
énergie 1) l’élection directe des représentants des retraités au Comité mixte et 2) le droit de vote pour la<br />
F<strong>AAFI</strong> au Comité mixte. Pour que l’Assemblée générale puisse marquer son soutien à son point de vue, il<br />
propose de réduire d’un dollar la cotisation de l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> à la F<strong>AAFI</strong> : cela serait un signal donné au<br />
Comité de l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong>.<br />
4.11 M. Chevron dit que les interprétations de M. Hanus sur le processus de prise de décision du Comité<br />
mixte sont erronées. M. Hanus a souligné que, depuis 2005, les décisions concernant les prestations dues<br />
aux retraités ont été sans cesse renvoyées : cela n’a été en aucune façon la faute de la F<strong>AAFI</strong>. Aussi bien<br />
les gouvernements que les administrations ont en fait décidé de consacrer leurs débats aux questions<br />
d’investissement, renvoyant ainsi l’examen d’autres questions importantes. Les participants et les retraités<br />
ne pouvaient que protester. Les objections de la F<strong>AAFI</strong> ont été inscrites au rapport et la F<strong>AAFI</strong> continuera à<br />
suivre cette affaire. Les représentants des retraités au Comité mixte ont tous les droits sauf le droit de vote.<br />
Ce droit leur a été refusé par les gouvernements comme par les administrations et les participants qui ont<br />
refusé de briser la structure tripartite du Comité mixte par la création d’un quatrième groupe. Il réfute la<br />
critique de M. Hanus sur l’inaction de la F<strong>AAFI</strong>. La Fédération a constamment réaffirmé que son objectif était<br />
d’obtenir le plein statut de membre avec droit de vote. En tout état de cause, le nombre de retraités<br />
augmente régulièrement et l’on peut s’attendre à ce qu’il devienne évident, dans l’avenir, qu’ils soient<br />
pleinement reconnus comme un groupe autonome.<br />
4.12 M. Chevron observe qu’une phrase de la section du rapport sur les pensions a créé un malentendu<br />
avec le Bureau de Genève de la Caisse des pensions, dénoncé par M. Hanus : celle qui évoque au<br />
paragraphe 14 des difficultés dans la gestion des dossiers, dues inévitablement à la délocalisation des<br />
bureaux de la Caisse et à des mouvements de personnel. Le nombre de réclamations parvenues depuis le<br />
début de l’été 2007, à l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> et à d’autres associations, a conduit le Comité à refléter cette situation<br />
dans son Rapport annuel. Il est regrettable que la direction de la Caisse à Genève y ait vu une critique de la<br />
compétence et du dévouement de ses fonctionnaires - très appréciés, au contraire, de l’Association - alors<br />
qu’il ne s’agissait que de signaler un disfonctionnement temporaire de certaines procédures. L’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong><br />
fera le nécessaire pour dissiper ce malentendu auprès de la Caisse et ceci sera reflété dans le Bulletin de<br />
mars 2008. Il doit être clair pour tous que le Comité de l’<strong>AAFI</strong>-<strong>AFICS</strong> souhaite, par-dessus tout, que se<br />
poursuivent les relations harmonieuses, fondées sur une confiance mutuelle, qui ont toujours régné entre la<br />
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