Évolution de l'emploi salarié industriel - Epsilon - Insee

Présentation de l'industrie en AuvergneEn 2005, la répartition des créations selon les différentssecteurs industriels révèle une spécificité régionaledans l’industrie des biens intermédiaires.En effet, 25 % des créations auvergnates se font dans cesecteur, contre 18 % pour l’ensemble des régions métropolitaines.En revanche, le secteur de l’industrie des biens deconsommation auvergnat est moins présent (22 %contre 33 % pour la France métropolitaine).Si dans l’industrie auvergnate, le nombre de créationsd’entreprises est plutôt inférieur à la moyenne nationale,elleaffiche en revanche,en matière de survie à cinqans, un taux relativement favorable.Sur une génération d’entreprises industrielles créées en1997, 68 % subsistent après cinq ans d’existence, soitneuf points de plus que l’ensemble des régions métropolitaines.❑Industrie des biens intermédiaires :spécificité auvergnate Répartition sectorielle des créationsen 2005 en AuvergneIndustries des biensintermédiaires25 %Industries des biensd'équipement15 %Énergie1%Industrie des biensde consommation22 % Répartition sectorielle des créationsen 2005 en France métropolitaineIndustries des biensintermédiaires18 %Industries des biensd'équipement13 %Énergie1%Industrie des biensde consommation33 %Industries agricoleset alimentaires37 %Industries agricoleset alimentaires35 %Source : INSEE - Répertoire des entreprises et des établissements (champ ICS) Les entreprises créées en 1997 (hors réactivation)et leur survie cinq ansNord-Pas-de-CalaisaprèsNombre de créationsen 19973 6501 090BretagnePlus de 66 %Basse-NormandiePays-de-la-LoirePoitou-CharentesDe 63 % à moins de 66 %Limite régionaleHaute-NormandieAquitaineCentreLimousinPicardieTaux de survie des entreprises industrielles à5ansSource : INSEE - Répertoire des entreprises et des établissements (champ ICS)DéfinitionsLorraineIle-de-FranceChampagne-ArdenneMidi-PyrénéesAuvergneBourgogneLanguedoc-RoussillonDe 59 % à moins de 63 %Moins de 59 %Franche-ComtéRhône-AlpesAlsaceProvence-Alpes-Côte-d'Azur© Insee 2006 - IGN 2005CorseTaux de créationRapport du nombre de créations d’entreprises d’une année au stock d’entreprisesau 31 décembre de l’année précédente.C’est un indicateur du renouvellementdu système productif.Taux de survieIl est calculé uniquement sur les créations pures et les reprises d’entreprises,à l’exclusion des créations par réactivation. La durée de vie des entreprisesest obtenue par différence entre la date de cessation économique etcelle de création. Le taux de survie à cinq ans est donc égal au nombred’entreprises de la génération N encore actives lors de leur 60 e mois,divisépar le nombre d’entreprises créées l’année N.Création pure (ou création ex nihilo)Création d’un établissement économiquement actif jusqu’alors inexistant,ayant pour conséquence l’exploitation de nouveaux moyens de production.RepriseUnité légale qui reprend totalement ou partiellement l’activité d’un ou plusieursétablissements économiques d’une autre unité légale.RéactivationC’est le fait pour une entreprise qui avait cessé son activité de la reprendre.Ce mouvement concerne surtout les personnes physiques,en particulier lesartisans et les commerçants.Profil du créateur-repreneur d’entreprises industriellesHuit créateurs-repreneurs d’entreprises industrielles sur dix sont des hommes contre sept sur dix pour le champ ICS (industrie,commerce,services).Autre différence entre les deux champs d’activité, les créateurs-repreneurs d’entreprises industrielles sont plus souvent des actifs occupésau moment de l’opération : 60 % d’entre eux contre 51 % dans le champ ICS. Enfin, le profil moyen diffère quant au niveau du diplôme :près de la moitié des créateurs-repreneurs d’entreprises industrielles sont titulaires d’un CAP ou d’un BEP. Ils sont environ un tiers dans lechamp ICS.Par ailleurs,dans l’industrie,lors de la création ou de la reprise,le montant nécessaire pour démarrer est en moyenne plus important que dans lechamp ICS.Dans le premier cas,47 % des créations-reprises nécessitent un investissement de départ supérieur à 15 000 euros contre 31 % dansle deuxième cas.De par ces besoins de financement plus élevés dans l’industrie,les créateurs-repreneurs ont plus souvent recours à des empruntsbancaires : six projets sur dix sont en partie financés par appel à une banque, contre un peu plus de quatre sur dix dans le champ ICS.INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200613