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Télécharger le PDF complet N°4 Année 2012 - Collège National d ...

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DOSSIEREn pratique cela dépend de la bande passante de la chaine de mesureutilisée et de l’analyse par octave que l’on aura fixée. Pour la chaînede mesure Affinity, allant de 100Hz à 10KHz, <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs sont légèrementdifférentes. Avec la même analyse de 1/12 d’octave de 100Hzà 10KHz (approximativement 6,5 octaves) cela donne maintenant12x6,5=78 bandes et 10log(78)=19dB. L’utilisation d’une chaine demesure différente n’influence pas beaucoup ces résultats (1dB).En revanche si la fréquence d’analyse passe à 1/3 d’octave, enprocédant de la même manière, la différence avec <strong>le</strong>s sons purs estde 13dB (10log(3x6,5)) et pour 1/24 d’octave : 22dB (10log(24x6,5)).La figure 4 illustre ce raisonnement. Bien sûr la fréquence d’analysene change en rien <strong>le</strong> niveau d’intensité réel du bruit mais seu<strong>le</strong>mentsa représentation. Il est à noter que <strong>le</strong> logiciel de programmationConnexx a un affichage permettant de choisir <strong>le</strong> stimulus dont <strong>le</strong>bruit rose fait partie. De par <strong>le</strong>s tests réalisés et la confirmation deSiemens Audiologie, il s’agit d’une analyse par 1/3 d’octave, <strong>le</strong> paramétragede la chaîne de mesure doit donc en être de même.L’utilisation du bruit rose en audioprothèse apparaît ainsi judicieuse.En effet, lorsque l’affichage du logiciel de programmationest uniquement en sons purs et que l’on teste avec un bruit rose enchaîne de mesure, la réponse de l’aide auditive a la même formeque cel<strong>le</strong> des sons purs. Il faudra simp<strong>le</strong>ment faire une conversionen fonction de la fréquence d’analyse utilisée. Pour ces raisons, laréalisation des tests de saturation avec n’importe quel<strong>le</strong> marqued’aide auditive est possib<strong>le</strong> grâce à lui.De plus, chaque octave comporte une quantité éga<strong>le</strong> de puissancedu bruit ce qui va permettre d’actionner de la même manière <strong>le</strong>sréducteurs de bruits sur l’ensemb<strong>le</strong> des canaux. Enfin étant donnéque ce bruit est stationnaire, <strong>le</strong>ur action en sera d’autant plus rapidecar plus faci<strong>le</strong> à analyser. Pour évaluer l’impact des réducteurs debruit, <strong>le</strong> test se dérou<strong>le</strong> en deux temps : il faut recueillir <strong>le</strong> signalune première fois avant que <strong>le</strong> réducteur de bruit n’ait agi, puisune seconde fois après action complète de celui-ci. Que ce soit engain ou en niveau de sortie, ce qui compte ici, c’est la différenceentre deux temps. D’après Bent<strong>le</strong>r 5 on obtient un résultat définitifdu réducteur de bruit après 30 secondes de stimulation. La premièremesure est faite à T=2s et la deuxième à T=30s.3 Va<strong>le</strong>urs annoncées et réalité3.1. Retard d’affichage du CRchez GN sur Aventa 3.0Le calcul du rapport de compression se fait à partir du rapport dela variation du niveau d’entrée avec celui du niveau de sortie. CeCR est une caractéristique importante. Il peut servir de base pourun premier équipement en fonction de la dynamique résiduel<strong>le</strong> dupatient ou pour un renouvel<strong>le</strong>ment d’appareillage en considérant <strong>le</strong>sCR de l’ancien équipement. Sur <strong>le</strong> logiciel de Gn Resound, Aventa3.0, <strong>le</strong> calcul du rapport de compression est basé sur <strong>le</strong>s avantdernièresva<strong>le</strong>urs de gain affichées. Ainsi la va<strong>le</strong>ur de CR présentéen’est presque jamais la bonne puisqu’el<strong>le</strong> a toujours un temps deretard. Pour avoir un affichage correct il faut modifier légèrement <strong>le</strong>gain sur un canal ou atteindre une va<strong>le</strong>ur maxima<strong>le</strong>.Sur la figure 5 <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs de CR affichées sont de 2,3 pour tous <strong>le</strong>scanaux sauf pour <strong>le</strong> dernier. Les gains annoncés font que <strong>le</strong> calculdu CR sur tous <strong>le</strong>s canaux est de 1 en réalité.Figure 5 : Affichage du logiciel GnResound sur la version Aventa3.0 avec une erreur de calcul du CRFigure (6) : Affichage du logiciel GnResound sur la versionAventa 3.0 après calcul du CREn appliquant une modification sur la dernière bande, <strong>le</strong> calcul de CRdes autres canaux est fait ; comme il n’y a pas eu de modificationsur ces derniers, <strong>le</strong>ur affichage est maintenant de 1 et il est doncjuste (Figure 6).Cette erreur d’affichage a été résolue avec la version suivante dulogiciel.3.2 MPO et affichage des gains3.2.1 Discordance entre gain et MPOL’affichage des gains et de <strong>le</strong>urs courbes n’est pas toujours enadéquation avec la va<strong>le</strong>ur des MPO (Maximum Power Output). Ainsion peut avoir un gain à 80dB SPL d’entrée égal à 25dB, ce quidonne un niveau de sortie au coup<strong>le</strong>ur 2cc de 105 dB SPL. Pourtantd’après la figure 7, on peut avoir pour <strong>le</strong> même réglage un MPO à80dB SPL.En réalité, ce sont <strong>le</strong>s MPO qui sont prioritaires car la courbe detransfert correspondant à ce réglage est une courbe plate prochede 80dB SPL (Figure 8). Or, on a tendance à vouloir baisser <strong>le</strong>sMPO lorsqu’un patient se plaint des bruits impulsionnels. Le gaindes sons forts peut donc se trouver au dessus de la va<strong>le</strong>ur du MPOce qui donnera un signal de sortie « écrasé ». En effet d’aprèsKochkin 6 , la diminution inuti<strong>le</strong> des MPO a des conséquences négatives,puisque <strong>le</strong> signal est écrêté et de ce fait toutes <strong>le</strong>s informationsne sont pas transmises par l’aide auditive au patient. De plus, on ne20 Les Cahiers de l’Audition - N°4/<strong>2012</strong>

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