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Numéro 50 - Le libraire

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Créé dans la foulée des célébrationsentourant le vingt-cinquièmeanniversaire de la librairie Pantoute àQuébec, fondée en 1972, le <strong>libraire</strong>a été publié pour la première fois ennovembre 1998. Dans son mot deprésentation, le directeur général,Denis <strong>Le</strong>Brun, expliquait qu’un« <strong>libraire</strong> n’est pas — enfin, ne devraitpas être —, qu’un simple marchandde livres, mais également un guideéclairé, une sorte d’arbitre des goûtsdu public », précisant plus loin que letrimestriel — qui allait, à l’automne2004, devenir un bimestriel — ,avait été créé pour « permettre auxamoureux du livre […] d’y voir unpeu plus clair dans le raz-de-maréede publications et d’informations quinous submerge chaque saison ». Dixans, cinquante numéros plus tardet des milliers de livres présentés,critiqués, soupesés, adorés ou (plusrarement) détestés, le <strong>libraire</strong> estresté fidèle à lui-même, aux <strong>libraire</strong>set aux lecteurs. Mariage d’amour.Dès le début, le <strong>libraire</strong> se donne une ligne de conduite dont ilne dérogera pas au fil des ans: promouvoir la littérature d’ici etd’ailleurs tous genres confondus en étant d’abord un outil d’informationclair et accessible voué aux lecteurs tous azimuts, puisun tremplin destiné à représenter l’importance cruciale du rôlede conseiller et de passeur — de livres et de l’amour pour la lecture— joué par tous les <strong>libraire</strong>s.Aucun magazine gratuit couvrant l’actualité littéraire n’a jamaisété diffusé aussi largement — le <strong>libraire</strong> est disponible dans quatre-vingtslibrairies indépendantes québécoises et franco-cana -diennes et 700 bibliothèques de la Belle Province. On le trouvedans des cafés, des théâtres et la longévité de cette plateformed’expression restée libre d’allégeance dans un contexte deconvergence s’avère, elle aussi, exceptionnelle.Petit train va loin« Journal sans prétention où information et passion font bonménage, le <strong>libraire</strong> s’adresse aux mordus de lecture et de littérature», mentionnait, toujours dans son mot de bienvenue, Denis<strong>Le</strong>Brun. Impossible de ne pas esquisser un sourire, puisque ces« modestes » ambitions n’ont pas nui à la croissance du <strong>libraire</strong>,bien au contraire: d’une parution à caractère commémoratifmettant en valeur l’histoire et les atouts d’un commerce, cettemine de trouvailles est devenue, dès son second numéro, unde « tâter l’Internet [pour être] toujours à l’affût de nouvelles informationsqui nous permettraient de mieux vous servir ». C’étaitchose faite en 2004, avec le lancement de notre site Internet(www.le<strong>libraire</strong>.org), qui atteint le chiffre impressionnant de100 000 pages consultées à chaque mois.Évidemment, l’équipe a grossi. Des gens sont arrivés et sont repartis,des amitiés se sont nouées, des amours sont nés. Un bébé, aussi.De nombreuses librairies se sont associées au projet et, commedans toute bonne relation, certaines ont décidé de quitter le navire.C’est la vie, comme on dit. Et on continue d’écrire, de lire.Une chance qu’on s’a<strong>Le</strong> magazine que vous tenez entre vos mains a été conçu pourles lecteurs, ceux qui lisent cinq livres par an comme ceux quien dévorent cent. Pour les usagers des bibliothèques, également,qui ont tout autant besoin d’être guidés que les clients deslibrairies, qui aiment se faire conseiller justement, se fier à un<strong>libraire</strong> qui saura les écouter, leur vendre un best-seller, un classiqueou un ouvrage plus éclectique.Depuis une décennie, vous êtes des milliers à lire religieusementle <strong>libraire</strong>. Merci du fond du cœur. Nous sommes fiersque notre magazine soit considéré comme une référence,une mine de suggestions, une source d’inspiration.le <strong>libraire</strong>, U N E D É C E N N I E D E L I V R E SSe laisser parlerd’amourParvéhicule de promotion important pour plusieurs librairiesindépendantes, aujourd’hui regroupées sous le nom desLibrairies indépendantes du Québec (LIQ).Rappelons qu’au printemps 1999, l’arrivée de deux partenairesmajeurs, les librairies Clément Morin à Trois-Rivières et <strong>Le</strong>sBouquinistes à Chicoutimi, bientôt suivis par les librairies <strong>Le</strong>Fureteur à Saint-Lambert et, en 2000, par Monet, à Montréal,dynamise l’équipe de rédaction, composée de <strong>libraire</strong>s et dejournalistes pilotés par l’écrivain Stanley Péan, qui, entretemps,a accepté la rédaction en chef. Une diffusion à grande échelles’implante graduellement dans les librairies; des dizaines decommerces indépendants de partout au Québec ainsi que duManitoba, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick se joignent àl’aventure, unique dans notre paysage littéraire.Changer pour le mieuxEn dix ans, il s’en passe, des choses. On déménage de la Hauteà la Basse-Ville de Québec, on plonge dans de mémorables lectures,on use les semelles de nos chaussures dans les salons dulivre, on fait quantité de rencontres marquantes. On écrit et onlit beaucoup, passionnément, à la folie. On traque les meilleursromans, les essais les plus troublants, les bandes dessinées lesplus drôles, les albums pour la jeunesse les plus épatants, lesbiographies les plus émouvantes, alouette! On fait la connaissancede grands écrivains, ce qui n’est pas rien.On travaille tard le soir, souvent la fin de semaine, à cent milles àl’heure. On s’envoie 1000 courriels par semaine, on fait cinquantetéléphones par jour, on noircit nos écrans d’ordinateur et tacheallègrement nos claviers avec du café (oups!). On ne dort pasbeaucoup, du moins, pas assez. Bref, on est très occupés.Un jour, pour répondre à la demande de nos lecteurs insatiables,on accélère la cadence en publiant six fois par an au lieu de quatre.On observe, aussi, comment le Web transforme la façon depromouvoir le livre et la littérature, comment il modifie la manièrede recueillir et de transmettre de l’information entre les diversacteurs du livre, ce qui vous inclue, nos lecteurs. Comment, également,il rend possible le fait d’être en contact quasi instantanéavec de talentueux confrères, <strong>libraire</strong>s et journalistes de partout auQuébec. Denis <strong>Le</strong>Brun vous promettait, dans la première édition,Hélène Simard, directriceOr, le <strong>libraire</strong> n’existerait justement pas sans ceux et cellesqui en portent si fièrement le titre. Vous êtes des dizaines àprendre la plume afin de révéler les raisons pour lesquellestel livre, en particulier, vous a fait vibrer. À tous les <strong>libraire</strong>s,d’hier à aujourd’hui, à ceux qui écrivent régulièrement et àceux qui n’en ont plus le temps, merci de propager votreamour du livre.À tous les journalistes, critiques, chroniqueurs, collaborateursspéciaux, illustrateurs et photographes des dixdernières années, merci de nous avoir fait profiter de voslumières, d’avoir insufflé votre passion pour la lecture, misvos talents d’artiste au profit de la littérature. À tous leséditeurs, à tous les attachés et attachées de presse ainsiqu’aux annonceurs et aux diffuseurs, merci d’être là et decroire en nous.La suite des chosesQui aurait pu prédire, en novembre 1998, que le <strong>libraire</strong>,une publication au concept simple et hors du communayant su combler un besoin criant et mettre en valeur unmétier noble qui mérite toute notre admiration, aurait unevie aussi riche et longue? Sûrement pas le charlatan auquelse frotte Astérix dans l’album <strong>Le</strong> devin, mais peut-être bienMadame Minou: il faudrait le lui demander…Et ce n’est pas fini! En effet, pour marquer notre dixièmeanniversaire, nous procédons à une cure de rajeunissementdont vous pourrez constater les résultats dès février 2009.Votre magazine favori sera, à compter du numéro 51,entièrement imprimé sur papier glacé pour être pluséclatant que jamais. Ses dimensions seront légèrementdiminuées afin d’obtenir un format plutôt carré, agréable àconsulter et qui se démarquera encore de la majorité desrevues. La mise en pages intérieure sera également repensée,histoire de rendre plus attrayant le contenu éditorial.Cette décennie dédiée à la littérature, nous vous en sommesredevables. On fête nos noces d’étain, et on a bien l’intentionde célébrer nos noces de cristal. Car, comme le chantesi chaudement Patrick Bruel dans « Place des grandshommes », on vous donne « rendez-vous dans dix ans ».D É C E M B R E 2 0 0 8 | J A N V I E R 2 0 0 943

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