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Numéro 50 - Le libraire

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La constance du jardinierJohn <strong>Le</strong> Carré (Points)Mystic RiverDennis <strong>Le</strong>hane (Rivages/Noir)Lumière morteMichael Connelly (Points)Sans l’ombre d’un témoinElisabeth George (Pocket)<strong>Le</strong>s meilleurspolars des10 dernièresannées<strong>Le</strong>s chiens de RigaHenning Mankell (Seuil/Policiers)Millénium (3 tomes)Stieg Larsson (Actes Sud)L’argent du monde (t. 2)Jean-Jacques Pelletier (Alire)L’âme du chasseurDeon Meyer (Points)Une mort à LisbonneRobert Wilson (Pocket)La chambre des curiositésDouglas Preston et Lincoln Child(J’ai lu)Tokyo StationMartin Cruz Smith(Éditions Robert Laffont)L’ombre du tueurIan Rankin (Folio)La mort au fond du canyonC. J. Box (Points)Soul CircusGeorge Pelecanos (Points)La piste de SaloniqueSèrgios Gàkas(Éditions Liana <strong>Le</strong>vi)Une sélection de Claire Taillon etDenis <strong>Le</strong>Brun, de la librairiePantoute, à Québec.Enfant, Lucie Bergeron aimait jouer à l’agent secret et au cow-boy. Devenue grande, elle joue plutôt desinstruments de musique qu’elle collectionne et, surtout, elle joue avec les mots! Elle a écrit près detrente romans pour la jeunesse et a participé à plus de mille rencontres avec son jeune public, ce quil’a menée aux quatre coins de la province. Elle en a développé, dit-elle, une surprenante habileté àlire les cartes routières! Solo, sa série qui raconte les aventures d’une petite chatte intrépide,et AbeletLéo, autre série dans laquelle un grand-père et son petit-fils parcourent le monde,ont remporté l’adhésion du jeune public, qui peut désormais se plonger dans les aventuresde Dagmaëlle.L UCIEB ERGERON« Oh! Vous êtes écrivaine? Vous devez connaître ça, les livres? » Eh bien, non! Pas autant que mon<strong>libraire</strong>, en tout cas, et j’ajouterais… que mon magazine le <strong>libraire</strong>. Même si je suis plutôt à l’aise dansmon domaine, celui de la littérature pour la jeunesse, je reconnais que le monde des lettres est si vastequ’il me faut un guide aguerri pour naviguer sur cette mer déchaînée de nouveautés, de classiques,d’inoubliables et de « faut lire à tout prix ». Comme j’ai souvent des demandes très pointues, j’ai aussibesoin de conseils spécialisés pour m’aider dans mes recherches. Heureusement, les librairies indépendanteset leur personnel qualifié existent. À vrai dire, la fréquentation d’une librairie, ou devrais-jepréciser, d’un <strong>libraire</strong> est essentielle à ma vie. D’accord! Je pars avec une longueur d’avance, car je suisprivilégiée, je dirais même, bénie des dieux, parce qu’à la maison j’ai un <strong>libraire</strong> sous la main. Je peux lui posertoutes les questions que je veux, il connaît les livres comme le fond de sa poche. Alors, quand il part travailler à lalibrairie, je me retrouve sans ressources. Hum! Pas tout à fait, puisqu’il me reste mon magazine le <strong>libraire</strong> , mon fidèlecompagnon des repas en solitaire. Je l’aime bien, lui aussi. Il m’instruit, me divertit, me permet d’être à la fine pointe del’actualité littéraire. Je ne pourrais donc jamais me passer de mon <strong>libraire</strong>, magazine ou non, que ce soit pour ma création oupour nourrir ma passion.© Martine Doyon© XYZ ÉditeurOn peut voir en Bruno Roy, longtemps président de l’Union des écrivaines etécrivains québécois (UNEQ), l’archétype même de l’auteur engagé. Sa plus grandecause fut certainement celle des Orphelins de Duplessis, qui constituent la trame deplusieurs de ses romans, dont certains ont été portés au petit écran. Retraité del’enseignement, auteur de nombreux textes critiques et polémiques, conférencierrecherché, Bruno Roy, à travers ses combats, demeure avant tout un homme delettres passionné. Lui-même récompensé par de nombreux honneurs, il a vule cégep André-Laurendeau baptiser un prix littéraire à son nom pourencourager la relève.B RUNOR OYUn même espritMa relation avec le livre est d’emblée physique. Je me souvienscomment j’avais acheté le roman d’André Langevin, Une chaînedans le parc. <strong>Le</strong> seul fait de tourner les pages du livre m’avaitprocuré une sensation de douceur au toucher du grain. J’aimais lasouplesse du papier, la mobilité des pages. Ce fut ma premièreraison d’acheter le livre. Pour m’apercevoir, ensuite, que l’histoireparlait d’un orphelin qui quittait une institution pour une autre. Jem’y suis reconnu. Est-ce son odeur de livre neuf qui m’avaitenvoûté? Avais-je, sans le savoir, traversé le miroir pour me projeterdans ce personnage imaginaire? Ce livre me faisait toucher à uneémotion, à un esprit d’ouverture au monde. Je croisais une histoiredans laquelle j’allais être le sujet de ma lecture.Il se passe la même chose quand je vais chez Françoise Careil, ma <strong>libraire</strong>indépendante du Carré St-Louis. J’entre dans ce lieu comme dans un livre.Même petit, le monde entier s’y trouve. Je n’ai pas besoin d’une grande surface pourme sentir grand. L’accueil y est sincère. Quant au magazine le <strong>libraire</strong>, lorsque je le reçois,je le touche d’abord, puis le caresse. C’est un objet soyeux autant que riche. Comme pourUne chaîne dans le parc, je reconnais un même esprit d’ouverture au monde. J’aimetourner ses grandes pages où les écrivains du monde se trouvent et où je me reconnaisdans cet accueil des autres littératures sans que la mienne, nationale, soit niée.200120022003D É C E M B R E 2 0 0 8 | J A N V I E R 2 0 0 946

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