Union Postale, revue de l'Union postale universelle - UPU ...

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Événements postauxPostal eventscent à l’horizon qui pourraient en bouleverser la nature.Les nouvelles technologies, par exemple, et unebonne gestion sont essentielles. Nous voulons investirdans ce genre de situation.»Le marché devenant de plus en plus concurrentiel,les postes sont de plus en plus nombreuses à chercherdes moyens de générer le capital dont elles ont besoinpour asseoir leur position stratégique. Le Directeur dela poste danoise, Helge Israelsen, a déclaré que le partenariatavec CVC Capital Partners avait été l’occasionqu’il attendait pour augmenter la valeur de son entrepriseet élargir son activité: «Nous n’aurions pas pu investirdans La Poste belge sans une nouvelle forme departicipation dans l’entreprise.»Identifier le besoinCe qui compte avant tout pour les investisseurs, c’est unsolide historique de bonne gestion, affirme Jan Stuyt,Directeur de la gestion et des actifs chez ABN Amro: «Lesecteur des télécoms est plus séduisant que celui des postes,mais investir dans ce dernier n’est pas sans intérêt.»Ce qui séduit James Runde, de chez Morgan Stanley,dans le secteur postal, c’est la rencontre simultanée destrois termes concurrence, nouvelles technologies etdéréglementation: «Il n’y a pas beaucoup de secteurs quidoivent surmonter ces trois obstacles en même temps etau quotidien.» James Runde pense que le commercepostal est viable, mais, vu la stabilisation des volumes dela poste aux lettres au niveau mondial, seulement àcondition de commencer par identifier correctement lesbesoins de la clientèle et d’imaginer une activité qui yrépondra de manière satisfaisante. «Qui imaginait qu’onaurait besoin de Google ou d’iPod? Le secteur postal doitrester près de sa clientèle et découvrir quels sont sesbesoins. L’activité suivra d’elle-même.»Les investisseurs privés représentent-ils une bénédictionou le cheval de Troie? Les opinions varient,mais il est clair que le secteur postal est entré dans unenouvelle ère où, comme l’a souligné Mike Richardson,Directeur des relations avec les investisseurs à TPG, laconcurrence, la technologie et la régulation sont lesprincipaux ressorts du secteur. Et le seul moyen derester dans la course, à son avis, est d’être innovant,créatif et tourné vers l’expansion. C’est une formulequi semble en tout cas marcher pour TPG, puisquel’entreprise, présente dans sept pays en dehors desPays-Bas, a maintenu le prix des timbres au-dessous duniveau de l’inflation et connaît un taux de croissance de20%. Passez la monnaie! JTraduit par Xavier PerretWith the marketplace becoming increasingly competitive,more and more Posts are looking for ways togenerate the capital they need to secure their strategicposition. Post Danmark Chief Executive Officer HelgeIsraelsen said that partnering with CVC Capital Partnerswas the opportunity he was looking for to increasethe value of his company and expand the business.“Wewould not have been able to invest in Belgium Postwithout a new kind of ownership in the company.”Finding a needAbove all, strong management with a proven trackrecord has to be a basic prerequisite for investors,stressed Jan Stuyt, General Director of Managementand Assets at ABN Amro.“Telecoms are sexier than thepostal sector, but it is quite an interesting business toinvest in.”For Morgan Stanley’s James Runde, the postal sectoris particularly alluring because it has to deal withcompetition, the development of new technology andderegulation all at the same time. “There aren’t manysectors that have to deal with these issues altogether intheir day-to-day operations.” He believes that Posts canoffer a viable business, but as letter-post volumesworldwide stabilize, it all starts with identifying customerneeds properly and coming up with a businessthat satisfies those needs. “Who knew there was a needfor Google or iPod? The postal sector must stay close toits customers and figure out what their needs are. Thenyou have a business.”But as venture capitalists enter the postal sector,should they be seen as a blessing or simply a wolf insheep’s clothing? Opinions may vary, but it is clear thatthe postal industry has entered a new era, pointed outMike Richardson, TPG’s General Director of InvestorRelations, who added that competition, technologyand regulation were indeed major drivers in the industry.And the only way to be part of the game, in hisopinion, is to be innovative, creative and expansiondriven. It is a formula that seems to be working for thecompany, which is active in seven countries other thanthe Netherlands, has kept the price of stamps belowinflation and is delivering a 20% profitable growthrate. Ker-ching! J34 UNION POSTALE
Dialogue avec/Face-to-face withArthur KafandoLe moins que l’on puisse dire, c’est qu’ArthurKafando n’a pas froid aux yeux. En poste depuis2001, le Directeur général de SONAPOST a sortil’opérateur postal public du Burkina Faso du marasmefinancier dont il souffrait pour orienter l’entrepriserésolument vers l’avenir. En valorisant la modernisationet la rentabilité, la qualité de service, l’utilisationdes nouvelles technologies et la proximité des servicespostaux. Consacrée entreprise de l’année en 2005 parla presse locale, SONAPOST affichait un bénéfice netde 384 millions de XOF (presque 764 000 USD) cetteannée-là, une croissance de plus de 146% par rapportà l’année précédente. Friand des nouvelles technologies,Arthur Kafando compte bien s’en servir pourcontinuer ses projets de modernisation. Mais jamais audétriment de sa mission première: assurer un servicepostal public et se rapprocher de sa clientèle, même s’ilfaut parfois établir des bureaux de poste dans desendroits peu rentables.Union Postale: Quels facteurs ont contribué aux bonsrésultats de 2005?Arthur Kafando: D’abord, nous avons amélioré notreproductivité et la qualité de service. Nous avons ensuiteconvaincu nos clients que leur courrier était traité dansde bonnes conditions et acheminé avec sécurité, rapiditéet régularité. Petit à petit, leur confiance en nouss’est rétablie. Le nouveau service Post’Eclair, à délaisgarantis, a aussi positivement marqué le public. Enfin,pour les services financiers, nous avons sécurisé et rentabilisél’épargne des tiers en faisant des placementsporteurs. Voilà autant d’éléments qui, combinés avecune meilleure gestion de notre trésorerie et un effortde réduction de nos charges, ont conduit à de bonsrésultats.To say that Arthur Kafando is a man with amission would be an understatement. AsDirector General of SONAPOST since 2001, hehas pulled Burkina Faso’s public postal operator outof the financial doldrums and set it squarely on thepath to the future, by focusing on modernizationand profitability, quality of service, the use of newtechnologies and postal service proximity. Namedbusiness of the year by the local media in 2005,SONAPOST recorded a net profit of 384 million francsCFA (almost 764,000 USD) last year, representinggrowth of over 146% compared to 2004. ArthurKafando is keen on new technology, and he plansto make optimum use of it as he carries forward hismodernization plans, though never to the detrimentof SONAPOST’s primary mission: that of providing apublic service and getting closer to its customers, evenif that sometimes means setting up post offices inunprofitable locations.Union Postale: What factors contributed to the goodresults for 2005?Arthur Kafando: First of all, we improved our productivityand quality of service. Then we showed ourcustomers that their mail was handled under goodconditions and transported securely, rapidly and regularly.Little by little, we regained our customers’ trust.Our new time-certain service Post’Eclair was alsopositively received by the public. And lastly, in the caseof our financial services, we ensured the security andprofitability of our savings services through soundinvestments. All this, combined with better cash managementand a cost-reduction drive, has yielded goodresults.Arthur Kafando,Directeur généraldeSONAPOSTDirector GeneralofSONAPOSTInterview parRhéal LeBlancUNION POSTALE35
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