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Bulletin num. 33 du 25-03-2011 - Institut des Amériques

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Transaméricaines17 sur 111 <strong>25</strong>/<strong>03</strong>/<strong>2011</strong> 10:44Résumé d'éditeur : L’étude <strong>du</strong> concept de capital spatial est faite à partir <strong>du</strong> cas de lamobilité résidentielle dans un espace transfrontalier. La recherche, encore en cours,porte sur les frontaliers mexicains qui ont décidé de déménager avec leur famille <strong>du</strong> sudde la frontière vers la ville états-unienne mais dont l'un <strong>des</strong> conjoints, la plupart <strong>du</strong>temps le mari, continue à avoir une activité professionnelle dans la ville mexicaine.Autrement dit, nous avons le cas de travailleurs frontaliers qui réalisent <strong>des</strong> migrationspen<strong>du</strong>laires domicile-travail à contre-courant de la logique économique bien connue quivoudrait que les frontaliers mexicains passent chaque jour aux États-Unis pour travailler,soit de façon légale – parce qu'ils détiennent une green card ou parce qu'ils possèd! entla double nationalité – et percevoir un salaire plus élevé qu'ils pourraient espérer auMexique et en dollar, devise plus stable que le peso. Les cas de figure étudiés mettent enévidence les motivations qui interviennent dans le choix <strong>du</strong> lieu de résidence au-delàd'une logique économique. En effet, l'asymétrie socio-économique leur est défavorablepuisque ces personnes retirent l'essentiel de leurs sources de revenus d'une activitéréalisée au Mexique mais ont fait le choix de dépenser leur argent aux États-Unis.D'autres facteurs interviennent donc dans leur choix effectué bien que celui-ci ne soitpossible qu'à condition de disposer d'un certain capital économique mais aussi social. Cefaisant la maîtrise de la distance et surtout celle <strong>du</strong> franchissement de la ligneinternational! e constitue un avantage qui peut être instrumentalis&eac! ute; dan s unelogique de repro<strong>du</strong>ction familiale d'autant plus valorisée à l'heure de la fermetureprogressive d'une frontière qui fut traditionnellement perméable. Dans ce contextespatial de discontinuité territoriale, la mobilité transfrontalière devient un enjeu dans lastratégie familiale.Mots-clés : Mexique ; Etats-Unis ; migration ; mobilité résidentielle ; mobilitétransfrontalièrehttp://transcontinentales.revues.org/796Ouvrage - Dorigny, Marcel (Editeur scientifique) ; Zins, Max-Jean (Editeur scientifique).Les Traites négrières coloniales. Histoire d'un crime : Europe, Afrique, <strong>Amériques</strong>. Nouv.éd. Paris : Cercle d'art, <strong>2011</strong>. 263 p.France -Résumé d'éditeur :Alors que la mémoire de la traite négrière et de l'esclavage est devenue objet de gran<strong>des</strong>controverses au sein de la société française d'aujourd'hui, au point de provoquer débatsdans les médias et formation de «commissions» de toutes natures - gouvernementale,comme celle pilotée par André Kaspi ou parlementaire, comme celle créée au printemps2008 par le président de l'Assemblée nationale - pour réfléchir aux supposés méfaits de«l'abus de mémoire», il a paru indispensable de fournir à un large public une informationhistorique solidement fondée sur ces questions trop souvent occultées.L'ouvrage publié par les Éditions Cercle d'Art réunis les textes présentés à l'occasion dela rencontre organisée à Dakar et à Gorée (l'île aux Esclaves) à la fin de l'année 2007.Cette conférence internationale, organisée à l'initiative de l'ADEN, Association <strong>des</strong><strong>des</strong>cendants d'esclaves noirs et de leurs amis, avait pour objectif principal de croiser lesregards portés sur la traite négrière et l'esclavage de part et d'autre <strong>des</strong> trois faces <strong>du</strong>fameux triangle qui a lié entre elles les côtes d'Europe, les côtes d'Afrique et celles <strong>des</strong><strong>Amériques</strong>.Ainsi se sont trouvés confrontés les regards de ceux qui venaient <strong>des</strong> pays organisateurs<strong>du</strong> commerce <strong>des</strong> esclaves, de ceux issus <strong>des</strong> pays fournisseurs de captifs et, enfin, <strong>des</strong><strong>des</strong>tinataires <strong>du</strong> terrible voyage à travers l'Océan, <strong>des</strong>cendants d'esclaves ou de colons.Très abondamment illustré de plus de 120 œuvres d'art, y compris, d'aujourd'hui, ou dedocuments historiques, cet ouvrage propose <strong>des</strong> analyses neuves <strong>du</strong> vaste phénomènenégrier et esclavagiste qui a transporté en un peu plus de trois siècles plus de 12millions d'Africains aux <strong>Amériques</strong> et dans les îles de l'océan Indien. Le mondecontemporain, métissé et mêlé, est en grande partie le fruit de ces immenses migrationshumaines imposées par l'Europe alors en pleine expansion aux peuples d'Afrique pourremplacer les populations amérindiennes décimées sous le choc frontal <strong>des</strong> conquérants.Traites, esclavages, résistances, abolitions, mémoire et enseignement forment la trame<strong>du</strong> livre proposé au au public. Il ne s'agit pas d'un imposant volume de plus sur un sujet

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