Bulletin num. 33 du 25-03-2011 - Institut des Amériques

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Transaméricaines42 sur 111 25/03/2011 10:44bien loin des préoccupations de nombre d'autres (Wisner 1999; Wisner 2010). Outrel'entrée en politique des risques via leur « mise sur agenda » (Gilbert 2003), il apparaîtque l&! #39;épistémologie des risques peut aussi se poser de manière éminemmentpolitique. Par épistémologie, nous entendons ici la manière dont sont définis les contoursd'un objet d'étude, mais aussi leurs implications pour la recherche et pour la gestion.Dans cette communication, on posera un regard critique et réflexif sur différentesépistémologies du risque au prisme de quelques approches géographiques pratiquées àpartir des années 1950 jusqu'à ce jour. L'argument consiste à dire que si les approchescontextuelles d'économie politique des risques rompent avec une approche que l'on peutqualifier de statique, rationaliste et souvent culpabilisante pour les individus, ellesprésentent une facture très structurante qui, à bien des endroits, se prive de l'étude desacteurs, de leur dis! cours, de leur dimension symbolique, dans l'explication de! s risques. Ayant posé se constat, on mobilisera la figure du territoire telle que définie engéographie sociale pour l'associer aux situations de risque de manière dynamique,comme deux constructions sociales coalescentes. Ainsi, à la lumière d'exemples tirés devilles d'Amérique latine, et notamment de Caracas, on proposera de faire des territoiresde risque une pierre de touche d'une approche de géographie sociale et politique desrisques, i.e. d'une géographie des risques contextuelle, non sectorielle, multi-critères etmulti-scalaire. Mots-clés : Amérique latine ; Caracas ; géographie des risques ; politiquepublique ; épistémologie ; ville[en ligne]. [consulté le 24/02/2011].[article au format pdf] :http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/56/82/05/PDF/Toulouse_Rebotier.pdf[présentation PowerPoint] :http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/56/82/05/PDF/Toulouse.pdfhalshs-00568205, version 1http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00568205/fr/oai:halshs.archives-ouvertes.fr:halshs-00568205Contributeur : Julien RebotierSoumis le : Mardi 22 Février 2011, 19:22:15Dernière modification le : Mercredi 23 Février 2011, 16:36:34http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00568205/fr/En ligne - Rebotier, Julien. Politicizing fear of crime and insecurity in Caracas. 19 p. [enligne]. [consulté le 24/02/2011].France -Résumé d'auteur :Caracas is one of the most dangerous cities in the world, and insecurity is among thecore concerns of Venezuelans. Urban insecurity shapes the anxious meta-narrative of anurbanity in crisis. The Caracazo (uprising that caused hundreds of deaths in 1989 inCaracas) defines a critical turn in the experiencing of urban fears, at least amongmiddle-class sectors: the myth of an inclusive-urbanity-in-a-democratic-society breaksup when traditionally excluded people burst into the formal city. Former social framingand State-society ties are undermined in a time of crisis. The growing fear of insecuritytriggers off socio-spatial transformations which are actually socially and racially driven.This paper aims at politicizing fear of crime and insecurity in Caracas by "situating" it,and by underlying its performativity. As a socially-contingent category, fear can beinstrumentalized in different ways. It appears that fear of crime and insecuritycontributes to consoli! date, more than create, urban territorialities grounded onclassism and racism. The hegemonic narrative of fear is powerful – and legitimate -enough not to address root drivers of fragmenting dynamics, as a technology of control.Nevertheless, the unexpected implications that current fear of crime might bring arechallenging an unequal socio-spatial order, sign of contested supremacies. Mots-clés :Caracas ; ville ; criminalité ; insécurité ; peur ; risque[en ligne]. [consulté le 24/02/2011].[à paraître in : Emotion, Space and Society 2011].halshs-00568211, version 1http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00568211/fr/oai:halshs.archives-ouvertes.fr:halshs-00568211
Transaméricaines43 sur 111 25/03/2011 10:44Contributeur : Julien RebotierSoumis le : Mardi 22 Février 2011, 19:47:40Dernière modification le : Mercredi 23 Février 2011, 16:39:49http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/56/82/11/PDF/RebotierESS.pdfArticle - Dubreuil, Vincent ; Delahaye, Camille ; Le Strat, Adeline. Dynamiquesd'occupation et d'utilisation du sol et leurs impacts climatiques au Mato Grosso, Brésil.Confins, n° 10, 2010, 16 p. [en ligne]. [consulté le 25/02/2011].France -Résumé d'auteur :Les changements d'occupation du sol (déforestation, urbanisation) en Amazoniebrésilienne ont des conséquences sensibles sur les températures à l'échelle locale. Cetarticle présente une comparaison sur les températures du mois de juillet 2007 entre lazone urbanisée, la zone défrichée au profit de pâturages et celle couverte par la forêtdans la région d'Alta Floresta (Mato Grosso). Ces variations sont marquées en journéemais surtout en début et fin de journée (avec les écarts importants entre lestempératures de 2°C à 4,3°C entre le secteur forestier et le centre-ville). Le secteurdéfriché apparaît toujours globalement plus chaud que la région forestière. Une secondepartie de l'article concerne l'étude de l'îlot de chaleur urbain pour 3 villes du Ma! toGrosso : Rondonopolis, Sorriso et Sinop. Les observations réalisées par la méthode destransects mobiles en juillet 2009 montrent que les températures sont plus élevées dansles secteurs urbanisés denses, même si des différences existent au sein même des villes.L'effet d'îlot de chaleur urbain est particulièrement bien marqué surtout pendant la nuitet la saison sèche mais, localement, le rôle de la topographie et des parcs est biensensible également (îlots de fraîcheur). Mots-clés : Amazonie brésilienne ; Brésil ; MatoGrosso ; occupation des sols ; déforestation ; urbanisation ; variation des températures ;impact climatique[en ligne]. [consulté le 25/02/2011].halshs-00560659, version 1http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00560659/fr/oai:halshs.archives-ouvertes.fr:halshs-00560659Contributeur : Vincent DubreuilSoumis le : Vendredi 28 Janvier 2011, 20:57:13Dernière modification le : Vendredi 18 Février 2011, 16:42:18http://confins.revues.org/pdf/6845Chapitre d'ouvrage - Rougier, Thierry. Les chansonniers improvisateurs du Nordestebrésilien : une parole en mouvement dans une société en voie de transition. In :Comment la musique vient au territoire. Maison des Sciences de l"Homme d'Aquitaine(Pessac) ; ADES UMR CNRS. Raibaud, Yves (Directeur scientifique). Comment la musiquevient aux territoires. Pessac : Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, 2009, p.73-84.France -Mots-clés : Brésil ; Nordeste ; ethnologie ; musique ; chansonnier improvisateur ;chanson populairehttp://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00558157/fr/Article - Puech Frédéric. Education, police et criminalité : une étude de cas du MinasGerais à l'aide d'un modèle d'équilibre général calculable. CERDI, Etudes et Documents,mars 2006, n° 3, 35 p. [en ligne]. [consulté le 25/02/2011].France -Résumé d'auteur :The aim of this paper is to study the trade-off between public expenditures in educationand police in the framework of the fight against violent crime. The study uses acomputable general equilibrium model (CGE) built upon the economy of Minas Gerais, aBrazilian state. Main results suggest a comparable reducing effect of both type ofexpenditures on crime, though this effect is strongly dependant on other simultaneous
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