Bulletin num. 33 du 25-03-2011 - Institut des Amériques
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Transaméricaines81 sur 111 <strong>25</strong>/<strong>03</strong>/<strong>2011</strong> 10:44multiples réseaux dans les milieux intellectuels, scientifiques et politiques. Fondées parde grands in<strong>du</strong>striels symboles <strong>du</strong> capitalisme américain, ces fondations sont à la foisporteuses d’un projet de société libérale et partisanes d’une régulation <strong>des</strong> excès <strong>du</strong>capitalisme. Du fait de ces objectifs contradictoires, la nature de leurs actions en Europedépend <strong>du</strong> contexte géopolitique : avant 1914 et pendant l’entre-deux-guerres, ellesjouent le rôle de ciment entre les milieux pacifistes européens et américains ; avec laguerre froide, elles embrassent la bannière de la lutte contre le communisme. Présentesl&agrav! e; où l’État américain ne l’est pas encore, ne l’est plus ou ne veut pas l’êtreofficiellement, elles occupent une place à part dans la diplomatie américaine, dont ellesne contredisent jamais formellement les orientations, mais par rapport à laquelle elless’accordent un degré d’indépendance plus ou moins important selon le contexteinternational. Rassemblant les meilleurs spécialistes, l’ouvrage met en scène la diversité<strong>des</strong> actions <strong>des</strong> fondations américaines en Europe tout au long <strong>du</strong> XXe siècle. Alors queleur fonctionnement et leurs objectifs restent souvent objet de fantasmes, on les verraopérer sur le terrain et constituer <strong>des</strong> réseaux denses et <strong>du</strong>rables. Mots-clés : Etats-Unis; Europe ; Fondation ; recherche scientifique ; histoire ; philanthropie ; élitehttp://www.autrement.com/Ouvrage - Roussel, Violaine. Art versus War. Les artistes américains contre la guerre enIrak. Paris : Presses de Sciences Po, <strong>2011</strong>. 316 p.France -Résumé d'éditeur :Dès 2002, la guerre qui s'annonce en Irak déclenche <strong>des</strong> mobilisations massives. DeMichael Moore à Sean Penn ou Susan Sarandon, de nombreuses figures d’Hollywoodcomptent parmi les protestataires. En raison de leur extraordinaire médiatisation, cesinitiatives se révèlent déterminantes pour le <strong>des</strong>tin <strong>du</strong> mouvement.Ce livre décrypte les logiques de l’engagement <strong>des</strong> artistes, plasticiens ou célébrités <strong>des</strong>mon<strong>des</strong> de la musique et <strong>du</strong> cinéma. Grâce à une vaste enquête de terrain, il montrecomment les mo<strong>des</strong> de protestation actuels contrastent avec ceux <strong>des</strong> mobilisationspassées, notamment contre la guerre <strong>du</strong> Vietnam.Pour l’auteur, de nouveaux rapports <strong>des</strong> artistes à la politique se créent. Prendrepubliquement position contre la guerre en Irak, pro<strong>du</strong>ire de l’«art militant», apparaîtcomme une entreprise risquée pour les créateurs. Pourquoi se lancent-ils malgré toutdans la bataille ? Qu’est-ce qui con<strong>du</strong>it <strong>des</strong> stars hollywoodiennes, parfois novices enpolitique, à s’ériger en figures publiques citoyennes ?Avec ce livre, c’est le personnage de «l’artiste engagé» qui se re<strong>des</strong>sine sous nos yeux.Pour Violaine Roussel, l’occasion d’interroger les nouvelles modalités de l’implicationcitoyenne dans les sociétés démocratiques. Mots-clés : Etats-Unis ; Irak ; Hollywood ;guerre ; arts ; musique ; cinéma ; engagement politique ; mouvement de résistance ;histoirehttp://www.presses<strong>des</strong>ciencespo.fr/Ouvrage - Prédal, René. Le Cinéma et la crise de 29. Paris : Cerf ; Condé-sur-Noireau :C. Corlet, 2010. 2<strong>25</strong> p.France -Résumé d'éditeur :Comment le cinéma mondial a-t-il réagi à la crise bancaire, économique et socialedéclenchée à Wall Street en 1929 ? On connaît quelques généreuses ou violentes imagesdans « Notre pain quotidien », « Les Raisins de la colère », «Ceux de la zone», enAmérique, ou ailleurs « La Rue sans joie», «À nous la liberté», «Une Auberge à Tokyo»...Cet ouvrage en analyse aussi bien d'autres. Mais si la politique <strong>du</strong> New Deal ou celle <strong>du</strong>Front Populaire ont nourri tout un courant «populiste» <strong>des</strong> deux côtés de l'Atlantique, lesgenres les plus populaires de l'époque et notamment la comédie mondaine (vaudeville,kammerspiel, «téléphones blancs» ou screwball comedy) ont systématiquement occultéla crise, tandis que thriller ou ! fantastique en donnaient une image cryptée comme lemontre également cette étude d'ensemble, la première <strong>du</strong> genre consacrée au sujet.Mots-clés : Etats-Unis ; France ; crise économique ; cinéma ; représentation ; genrecinématographique ; histoire <strong>du</strong> cinéma