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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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« Nous travaillons présentement entre autres à étudier un projet concernant les femmesenceintes. [Un] certain nombre d’entre elles ne sont pas capables ou ne veulent pasavoir accès aux soins de santé, donc notre idée est… de former une équipe dirigée parun membre de la communauté et une infirmière, de statut égal, puis de travailleravec le groupe de probablement… quatre femmes à temps partiel qui ont eu des bébéspendant qu’elles vivaient dans la rue, et qui en ont donc l’expérience. Elles peuvents’occuper de beaucoup de questions prénatales avec du soutien extérieur. Elles peuventfaire beaucoup de choses au début, faire les tests d’urine… étant des soutiens,elles peuvent aller avec les clientes à leurs rendez-vous, faire tout ça à la place d’uneinfirmière intimidante, ou pire, une personne des services à l’enfance. »– Marliss Taylor, directrice de programme, StreetworksAvant cette initiative, il y a eu beaucoup d’enlèvements soudains des enfants et detragédies pour les familles, surtout les mères célibataires, qui étaient privées de leursenfants, souvent définitivement, sans soutien ou aide à leur deuil. Souvent, ellesfaisaient d’autres bébés en guise d’adaptation à leur perte.« Cette [approche] se veut plus douce et bonne; on tente de travailler avec les familleset de leur apporter le soutien dont elles ont besoin dès le moment où débute lagrossesse, dit Marliss Taylor de Streetworks. Hier, une femme s’est présentée, elle estenceinte depuis peu, et vit dans la vallée du fleuve. Elle va revenir. Nous avons unmédecin qui vient une demi-journée par semaine, donc cette femme viendra demain etla verra, et assurément, nous la prendrons sous notre aile, ce qui sera parfait pour cegroupe aussi… en ce qui concerne le suivi. Elle veut une bonne et saine grossesse.Elle vient tout juste d’arrêter le crack, elle ne s’injecte plus, elle a subi une désintoxicationet un traitement, mais il est très difficile de demeurer abstinente ici, j’imagine.Elle a eu trois avortements auparavant, alors elle veut garder celui-ci… Les servicesà l’enfance ne sont pas intervenus jusqu’ici, parce qu’elle a avorté chaque fois, alors sion peut lui trouver une place, peut-être qu’elle pourra garder le bébé. »Les services d’approcheBoyle Street Community Services a aussi des services d’approche dans divers secteurs dela ville. Comme la gentrification se répand, et que des secteurs de la ville se développenten quartiers commerciaux et résidentiels chics, les mentalités changent. Hope Hunter,directrice de Boyle Street Community Services, explique ce phénomène bienvenu :« Un groupe de gens se préoccupait beaucoup du nombre accru de mendiants dans unnouveau secteur commercial. Et la plupart d’entre eux étaient de <strong>nos</strong> clients qui96avaient quitté le centre-ville parce qu’il devenait trop dangereux et pas très payant, et<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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