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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Il y a eu des difficultés à trouver les articles nécessaires aux injections sécuritaires, commel’acide ascorbique, les ampoules d’eau stérilisée et autres. Le SWAP tente toujours des’approvisionner auprès d’Eastern Health, mais le processus est extrêmement lent. Aprèsdeux ans et demi d’activité, ils n’ont reçu que l’approbation de l’achat de contenants pourobjets pointus.Il est également difficile de gagner la confiance des personnes qui utilisent des drogues,étant donné que le programme est si nouveau et éloigné. Le personnel prévoit que ce n’estqu’une question de temps avant qu’ils ne tissent les liens et acquièrent la réputationnécessaire pour être acceptés de ceux qui ont le plus besoin de leurs services. Une fois lerapport établi, ils constitueront un réseau de distribution secondaire.La mentalité de petite ville de St. John est aussi un problème : tout le monde connaît la viede tout le monde, ce qui se traduit par un manque de vie privée. La peur d’être reconnuesquand elles tentent d’accéder aux services d’intervention en toxicomanie, aux programmesde méthadone, de désintoxication ou d’échange de seringues empêche les personnesd’obtenir de l’aide, du moins au départ. En outre, nombre de clients de la méthadonecraignent d’être vus quand ils vont à l’échange de seringues, puisqu’on les avertit demaintenir une abstinence totale.Les longues listes d’attente pour voir des spécialistes sont une triste réalité. L’accessibilitérapide est spécialement importante pour les personnes qui utilisent des drogues parce qu’illeur faut énormément de courage et d’effort pour s’engager à rechercher des soins de santé.Si les services ne sont pas immédiatement disponibles, ils pourraient changer d’avis, et ainsirater l’occasion.La rechercheL’ACNL a reçu des fonds de Santé Canada (maintenant l’Agence de la santé publique duCanada) en 2004 pour une étude des besoins des personnes de St. John’s qui utilisentdes drogues injectables. Cette évaluation des besoins explorait la mesure et le type desdrogues qu’elles utilisent, déterminait les services les plus nécessaires, et identifiait lesobstacles qui leur bloquaient la santé, les services de santé, et l’information sur laréduction des méfaits. Voici des recommandations de cette évaluation :• qu’une évaluation des besoins soit menée à la grandeur de la province;• que les étudiants de premier cycle et d’études supérieures en médecine, en sciencesinfirmières, en travail social et en pharmacie reçoivent une éducation adéquate en cequi concerne les enjeux pour les personnes qui utilisent des drogues injectables;• que les programmes et services soient élaborés, dispensés et évalués afin de mieuxrépondre aux besoins de la communauté diverse de l’utilisation de drogues;• qu’une recherche soit menée afin d’évaluer les perceptions, à l’échelle provinciale, ducomportement à risque et des stratégies de réduction des méfaits, ce qui procurera desdonnées probantes aux politiques du gouvernement, aux interventions communautaireset aux services pour les personnes qui utilisent des drogues injectables;177<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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