13.07.2015 Views

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

un moment donné. La bonne femme… “Tu passeras tantôt, je suis occupée.” Turepasseras tantôt, tu es bonne toi. Je n’ai pas le temps d’attendre. J’étais tanné de vivrede même à un moment donné. »LES POLITIQUES QUI ENTRAVENT LA DISTRIBUTION PAR LES PAIRSDes politiques entravent la distribution par les pairs. Un groupe s’est fait interdire dedistribuer du matériel d’injection sans les contenants d’objets pointus appropriés pourrecueillir les seringues souillées. Un autre groupe s’est fait dire de ne pas doubler lesservices, et ne pouvait donc pas fonctionner quand les autres services étaient actifs.« Nous voulons nous rendre dans certains quartiers et distribuer des seringues stériles,mais on nous a dit que c’est interdit. Nous voulions le faire dans notre voiture… dans levéhicule, ils ont les bonnes boîtes où elles sont scellées, vous savez. »« SOLID ne parcourt que deux trajets par semaine, par contre… Présentement, on a unepériode le dimanche après-midi… et une le mercredi soir. Une des raisons, c’est qu’il ne fautpas doubler les services. Quand les autres services sont ouverts, il ne faut pas les doubler. »LES DÉSAVANTAGES DE LA DISTRIBUTION PAR LES PAIRSLa distribution par les pairs n’est pas sans inconvénients. Certaines personnes profitent del’occasion pour vendre des seringues stériles, et l’on soupçonne que d’autres en vendentmême des usagées. Les groupes d’utilisateurs qui entreprennent la distribution par les pairsont de la difficulté à louer un local pour un site fixe.LE DÉSAVANTAGE DE L’ÉCHANGE UNE CONTRE UNESachant qu’il n’est pas très avisé pour certaines personnes de transporter du matériel usagémême à un programme d’échange, la plupart des programmes n’insistent plus pour queles gens retournent les seringues usagées pour en obtenir de nouvelles. Ils enseignentplutôt aux utilisateurs l’élimination sûre par d’autres moyens. L’exigence de l’échange unecontre une a provoqué des situations tendues entre les prestataires et les utilisateurs deservices qui arrivaient souvent sans seringues ou si peu, et qui avaient besoin d’uneprovision suffisante. L’insistance sur l’échange une contre une peut avoir mené à plus departages de seringues et donc, à plus de transmissions de maladies infectieuses.« Dans ce temps-là, ils ont réalisé qu’une contre une équivalait à rendre la propagation desmaladies encore plus [prévalente] parce que les gens partageaient… [ils] devaient stériliserleurs seringues plusieurs fois au lieu de vous en donner tout un paquet. »37<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!