Le personnel d’Oasis offre des présentations sur la réduction des méfaits, la promotionde la santé et l’intervention non violente en situation de crise. Il recherche aussi despartenaires pour une étude des pratiques exemplaires en matière de VIH/sida en santécommunautaire.Oasis sert quelque 600 clients médicaux et 1 100 clients de halte-accueil; 95 % sont desutilisateurs de drogues anciens ou actuels; 50 % ont reçu un diag<strong>nos</strong>tic de trouble de santémentale; environ 21 % vivent avec le VIH, et 42 % avec l’hépatite C. Le programme a reçuune subvention fédérale provenant des programmes de financement de l’itinérance.Comme l’explique Ryta Peschka, travailleuse communautaire de service d’approche etéducatrice communautaire sur la réduction des méfaits :« Quand nous avons ouvert les portes… même s’il y a dix ans de cela, je ne peux pasdire à quel point ce programme en particulier était radical. C’était une époque passionnante,parce que nous pouvions mettre les choses en route, en quelque sorte… Etpuis à <strong>nos</strong> débuts, il n’y avait pas beaucoup d’autres organismes qui avaient le conceptet le service d’approche… Quand les gens se sont mis à changer et que le climatde la communauté a changé aussi avec les nombreuses infections et le nombre accru detoxicomanes sortant de nulle part, nous devions vraiment nous efforcer de devancertout le monde pour voir si nous pouvions aider à combler leurs besoins. Nous avonsréussi pour certains, et parfois, nous avons failli. »136Les guides de comportement pour et par les clientsUn autre aspect innovateur du programme Oasis est que les guides de conduite de lahalte-accueil étaient basés sur le respect mutuel et le comportement dans son ensemble,et étaient axés sur la sécurité tant des clients que du personnel. Ce sont les gens quiutilisaient les services qui ont déterminé quel comportement était jugé acceptable, etquel comportement pouvait entraîner leur expulsion des lieux. La résolution de conflitse fonde sur l’intervention non violente en situation de crise et sur un processusd’interdiction. Les clients disposent d’un processus officiel de plaintes par lequel ilspeuvent déposer un grief.Si les clients sont frappés d’interdiction, ils peuvent revenir. Ryta Peschka décrit leprocessus :« Nous avons aussi un processus de réinsertion, donc, si les gens ont été invités à quitteret qu’ils veulent revenir, avec l’aide des membres de la communauté ou des travailleursde service d’approche, ils reviennent et suivent ce processus, de sorte qu’ils soient enmesure de reconnaître que certains comportements inadéquats étaient ce qui leur a faitrisquer de se voir refuser un type particulier de service en premier lieu… Ils peuventamener leur soutien, s’ils le veulent, et peut-être que je les aiderais à résoudre le problèmeissu de l’incident, l’étudier et leur offrir mon aide, si nécessaire, pour entrer et voirle médecin et l’infirmière… Donc, le renvoi n’est jamais définitif. »<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada
Le programme de service d’approche d’OasisEn 1996, Oasis a démarré son service d’approche en livrant des condoms aux agencesd’escorte. Oasis était associé à Santé publique Ottawa pour fournir de l’informationsur la santé et des vaccins contre l’hépatite B aux danseuses exotiques de la régiond’Ottawa. En 1998, ils ont créé le premier groupe d’entraide pour travailleurs du sexe.Par la suite, ils ont formé des partenariats avec les organismes communautairescomme le Centre Amethyst pour les femmes toxicomanes, Bruce House (maisonBruce) et Sobriety House (maison Sobriété). Ils ont introduit les projets par les pairset les programmes de <strong>connaissances</strong> pratiques, et ils dispensent une éducation desensibilisation au VIH/sida, aux toxicomanies et à la réduction des méfaits au sein dela grande communauté d’Ottawa. Ils offrent aussi un encadrement à leurs clients etrevendiquent la représentation des consommateurs aux comités et conseils consultatifs.Le mandat d’Oasis est régional, il offre donc un certain soutien aux clients deKingston, Brockville, Carleton Place et de la région à l’est d’Ottawa.La grossesse, l’utilisation de drogues et le service d’approcheOasis travaille présentement auprès de femmes qui utilisent des drogues, qui sont enceinteset qui ont des enfants de moins de six ans à répondre à leurs besoins de traitement de latoxicomanie. En partenariat avec le Conseil régional de santé Champlain, la Société d’aide àl’enfance et un établissement de traitement pour les femmes, ils ont élaboré des programmespour la famille et les jeunes, et des centres de ressources pour les parents. Par exemple, Oasisanime un groupe de parents pour les enfants souffrant de déficit de l’attention et de troubled’hyperactivité avec déficit de l’attention (DA/THADA).Oasis siège au comité consultatif de Champlain pour le développement de la petite enfanceet au projet des femmes toxicomanes depuis 2001. Le projet, financé par le ministère de laSanté et des Soins de longue durée, collabore avec des alliés des secteurs de la toxicomanie,de la petite enfance et du bien-être des enfants, en vue d’améliorer les services de traitementpour les femmes toxicomanes qui sont enceintes ou ont des enfants en bas âge. L’un desobjectifs du Comité était de mettre au point des modules de formation pour contribuer àdéceler les toxicomanies précoces, et d’instaurer et mettre en œuvre des stratégies deréduction des risques. La formation était offerte aux travailleurs de première ligne et auxorganismes qui dispensent des services aux femmes, y compris la Société d’aide à l’enfance,les Services de toxicomanie et de santé mentale, Ontario au travail, le Programme ontariende soutien aux personnes handicapées, et les services sociaux.Ryta Peschka a contribué à élaborer et à mettre en œuvre une composante de réduction desméfaits dans les modules de formation du manuel didactique sur le développement de lapetite enfance. À titre d’animatrice communautaire, elle est allée à Brockville, Cornwall etKingston pour dispenser la formation, représenter les clients, et aider les parents à risqueélevé à apporter les changements nécessaires pour accroître leurs chances de garder leursenfants. Quand les enfants leur sont retirés, son rôle en est un de soutien intensif quand lesfemmes vivent le deuil et le trauma de la séparation, qu’elles sont à risque accru de rechuter,et qu’elles ont besoin de revendiquer leurs droits légaux et de visite.« Nous avions unefoule de programmesformidables,innovateurs. Lefinancement a cessé,et en ce sens, les…utilisateurs desservices ont étéabandonnés en quelquesorte. C’est donc commeun élastique, au sens oùnous étions en mesurede les attirer, puis quandil n’y avait plus d’argent,ils disparaissaient,et nous devionsrecommencer à leschercher. »– Ryta Peschka, travailleusecommunautaire de serviced’approche et éducatrice communautairesur la réductiondes méfaits, Oasis137<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada
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