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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Street Reach tient une base de données de statistiques sur tous les contacts qu’ils font. Ilsinscrivent le prénom, l’âge, les articles distribués, leur estimation des problèmes du jeune, etles renvois qu’ils font. Pour les garçons, la pénurie de nourriture et l’itinérance sont lesprincipaux problèmes; pour les filles, c’est le commerce du sexe. Il ya des travailleurs du sexemasculins, mais ils ne sont pas très visibles. Les filles demandent des condoms aux travailleursde service d’approche plus souvent que les garçons.Les défisBien que Street Reach reconnaisse l’importance des mesures de réduction des méfaits,comme l’échange de seringues, ils ne sont pas en mesure de distribuer du matériel d’injectiondans le cadre de leur service d’approche. Ils sont toutefois partenaires du service locald’échange de seringues (SWAP – voir page 175) qui mène ses activités en véhicule durant lesheures de Street Reach et est disponible à recevoir leurs clients. La Croix-Rouge canadienne,leur partenaire de service d’approche, met son véhicule d’intervention d’urgence à ladisposition de Street Reach comme véhicule de service d’approche. Cependant, les politiquesde la Croix-Rouge interdisent les seringues à bord du véhicule. Le conducteur doit être unbénévole de la Croix-Rouge et les bénévoles de Street Reach sont passagers.Le véhicule et le conducteur doivent aussi répondre à toute urgence qu’on leur signale.Dans cette situation, les activités du service d’approche sont temporairement suspendues.Un autre défi est celui de ne pas toujours pouvoir combler les besoins des gens qu’ils servent.La relation avec la collectivitéStreet Reach a une bonne relation avec la police et coopère avec celle-ci dans les cas dedisparitions. Comme l’explique Kerri Mahoney : « Nous tenons une séance d’informationavec tous les agents, pour qu’ils connaissent <strong>nos</strong> services. Il importait de nous assurerqu’ils sachent exactement pourquoi nous sommes là. »Il y a un besoin urgent d’infirmières et de médecins pour travailler avec les clients deStreet Reach, mais il n’y a aucune disponibilité. Une infirmière est en poste au site deYouth Services, mais elle ne travaille pas aux mêmes heures que Street Reach. Lestravailleurs de service d’approche peuvent y adresser des gens qui peuvent s’abriterdu froid, manger un peu et prendre une douche, mais c’est tout. L’ACNL avait uneinfirmière qui travaillait aux mêmes heures que Street Reach, mais ce n’est plus le cas.La ville travaille à un centre de soins primaires, ce qui peut améliorer la situation.Travailler avec les travailleuses du sexe180Les travailleuses du sexe sont surtout actives dans le secteur du centre-ville. Bien queStreet Reach ne desserve que le cœur du centre-ville, ils participent au groupe coalitioncontre l’exploitation sexuelle des jeunes (CASEY). Le groupe CASEY a des représentantsde 15 organismes communautaires. Les projets en sont encore au stade de la planification,et portent sur l’éducation des jeunes quant aux moyens de rester en sécurité. Par exemple,ils élaborent des feuillets de renseignements contenant des conseils de sécurité et deprotection des rapports sexuels.<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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