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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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D’AUTRES MODES DE PARTICIPATIONPour certains, simplement prendre l’initiative de ramasser et de jeter adéquatementles seringues et le matériel d’injection usagés dans leur collectivité était une façon departiciper. Les pairs tendaient aussi la main aux personnes qui n’avaient pas accès auxservices offerts. Une personne développait un site Web pour les gens de la rue. Lesgens étaient très débrouillards pour faire ce qu’ils pouvaient sans financement.« Nous autres ça fait trois ans et demi qu’on a le groupe. On a jamais eu de subvention.On l’a tenu par bénévolat. Point de repères nous fournit la salle et c’est tout beau pouraccueillir le monde. Le reste c’est à nous autres les bénévoles. »Ce qui ne fonctionne pas dans la participation des pairsLES POLITIQUES EXISTANTES PEUVENT LIMITER LES ACTIVITÉS ETLA PARTICIPATION DES PAIRSDans certains cas, la participation des pairs était entravée par les politiques. Parexemple, des pairs voulaient distribuer du matériel d’injection avec leur voiture, maison leur a dit qu’ils ne pouvaient pas, parce qu’ils n’avaient pas les contenantsappropriés pour disposer des seringues en sécurité. Dans un autre cas, quelqu’unvoulait être bénévole, mais la période de formation était trop longue et exigeante,et la sélection était trop stricte.« J’aimerais en faire plus, mais certains organismes rendent la formation ou le soutien despairs inaccessibles… il faut suivre un an de formation avant même de pouvoir commencerà faire quoi que ce soit, tu sais, alors certains sont très stricts sur la sélection. On ne peutpas entrer et faire notre travail de bénévolat. J’en fais un petit peu, mais je sais que je peuxfaire plus. Je crois que j’ai quelque chose à offrir, mais la politique est stricte. »LES DIFFICULTÉS DE DÉMARRER UN GROUPE D’UTILISATEURSDans une ville, les gens ont voulu mettre sur pied un groupe d’utilisateurs et ontrencontré des difficultés. L’endroit où ils travaillaient était près d’un poste de police,ce qui faisait fuir les participants éventuels. Des problèmes personnels limitaient letemps qu’ils pouvaient consacrer à la mise sur pied du groupe. L’incapacité d’obtenirune subvention était un autre obstacle de taille.Participant : « Des endroits comme VANDU, eh bien, ils sont là depuis un bon bout… ilspeuvent se présenter à différents organismes et ils savent qui ils sont et on leur donnede l’argent pour assister à des congrès et quoi encore. [Ici], essayez d’aller voir lesgens et de dire : “C’est ce que nous sommes et voici ce que nous faisons”. Et ils vousdisent presque… “Allez-vous-en.” »Participant : « Ou ils pensent que c’est un genre d’arnaque que vous essayez juste pouravoir de l’argent pour vous, pour votre dope. »31<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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