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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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• quelque 84 % des utilisateurs se servent des filtres de laiton donnés par le programme,les autres ont tendance à se servir de laine d’acier (Brillo);• la majorité des utilisateurs ont déclaré jeter les pipettes de verre aux ordures. Lespipettes sont rarement retournées au bureau du site, mais le programme de boîte noirepeut servir à en disposer.La situation actuelle à OttawaBien que l’initiative d’utilisation sécuritaire du crack ait mené ses activités quelquesannées sans incident, le nouveau maire, élu en novembre 2006, a fait la promesse, dans sacampagne électorale, de la fermer, de même que le programme d’échange de seringues.À l’été de 2007, le maire a dominé le Conseil de ville dans un vote de 15 à 7 en vued’abroger le programme d’inhalation sécuritaire, malgré des preuves irréfutables favorisantle programme et l’appui du médecin hygiéniste dont il jouissait.L’ingérence politique du maire a fait en sorte que les relations entre le service de police et lasanté publique se sont rompues et que le moral du personnel a été miné. Cependant, ceux quiont perdu le plus sont les personnes qui fument du crack et qui ont besoin de ce service.Les organismes locaux ont trouvé des fonds pour garder le programme en activité, et desorganismes et des personnes de tout le pays ont écrit au maire pour exprimer leurscraintes et leur indignation à propos de l’annulation du programme. Récemment, leBureau de lutte contre le sida du ministère ontarien de la Santé et des Soins de longuedurée a financé le programme d’utilisation sécuritaire du crack par l’intermédiaire ducentre de santé communautaire Somerset West.Cette controverse a créé de bonnes ouvertures au dialogue. Les résidents ont participé audébat et se sont renseignés et éduqués. Les gens se sont manifestés et ont parlé de laréduction des méfaits et de l’utilisation de drogues dans leurs collectivités, et la villeélabore présentement une stratégie sur les drogues.De même, Ottawa a aussi un nouveau chef de police, qui dit soutenir l’échange deseringues et la réduction des méfaits, et qui veut se renseigner sur les preuves concluesquant au matériel d’inhalation.En outre, les travailleurs de service d’approche et les organismes de Gatineau, ville voisinedu Québec, ont communiqué avec le personnel de Santé publique Ottawa pour travailleravec eux à élaborer leur propre initiative d’utilisation sécuritaire du crack. Ils distribuentprésentement des trousses d’utilisation sécuritaire du crack, malgré la décision du Conseilde ville d’Ottawa d’abroger le programme.COORDONNÉESPaul LavigneSanté publique Ottawa179, rue Clarence Ottawa ON K1N 5P7Tél. : 613.580.2424, poste 26097Courriel : Paul.Lavigne@ottawa.ca143<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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