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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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« Je suis déjà allé en thérapie… et un de mes intervenants était un ex-utilisateur etenviron six mois plus tard, il était de retour dans la rue… il voulait m’acheter [unmorceau] mais je ne voulais pas lui vendre… »L’ENVIE DE LA SERINGUE, PAS SEULEMENT DE LA DROGUECertains combattent non seulement l’envie de la drogue, mais de la seringue même.« Ce à quoi je pense aussi, c’est la piqûre. C’est l’aiguille… des fois je sais que je vaisgaspiller mon argent, je le fais juste pour la piqûre. Je ne peux pas faire croire à ma tête queje vais mettre seulement de l’eau. Je veux dire, il faut que je mette de la drogue dedans. »LA PERTE DE RELATIONS IMPORTANTES SANS ABSTINENCEPour certains, ne pas demeurer abstinent ou ne pas compléter un traitement peut coûter trèscher. Par exemple, la perte de relations importantes avec des partenaires ou des enfants :Participante : « C’est correct. Si vous êtes abstinente de ça, vous pouvez essayer deravoir [vos enfants]. »Participante : « Bien, je peux les ravoir si je termine Stonehenge. »Participant : « C’est quelque chose à espérer. C’est un but. »Les besoins en matière de traitement et de consultationCONSULTATION CONTINUE ET SOUTIEN APRÈS TRAITEMENTUn thème qui ressortait nettement des groupes de discussion était le besoin deconsultation et de soutien continus, et d’établissements de rétablissement à long terme,au-delà de la désintoxication et des programmes de traitement. Certains avaient aussibesoin d’un endroit où aller quand ils luttent pour demeurer abstinents.Participante : « Des établissements de rétablissement à long terme. Par long terme, j’entendsau moins un à trois ans de sorte que les gens puissent redonner une direction à leur vie,obtenir un métier, consulter, puis aller et réintégrer la vie qu’ils peuvent se faire. »Participante : « Jusqu’à ce qu’ils soient stables. »Participant : « Et soient capables de subvenir à leurs besoins. »Participante : « Ouais. Ça ne se passe pas en quelques semaines, il faut beaucoup, beaucoupd’années. »Participant : « Autre chose que la désintox... aller en désintox au milieu de la nuit. Même si onn’en veut pas, disons que vous ne consommez pas mais que vous voulez consommer et quevous ne trouvez pas, alors vous pouvez y passer la nuit. »« Ce gars-là ici, j’aicommencé à sortiravec lui il y a presqueun mois, et c’est làque j’ai arrêté deconsommer. Etlaissez-moi vous dire,il y a des jours où jesuis avec lui et je suistellement en manque,je veux un fixe à toutprix. Et là ça devientquelque chose… denégatif. Mais il mesoutient tellement, çame rend folle. Il n’y aaucune marge demanœuvre. Je veuxtellement me geler, etje sais que si je le faisseulement une fois, jevais le perdre. Et je neveux pas le perdre. »21<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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