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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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CENTRE DE JEUNESSE PHOENIX – UN REFUGE POUR LES JEUNESL’historiqueLes programmes de jeunesse Phoenix offrent une variété de services :une halte-accueil, du logement supervisé et des centres de jeunessed’urgence, comme le centre de jeunesse Phoenix.La halte-accueil reçoit de 40 à 50 jeunes par jour. Ils peuvent faire leur lessive,manger, rencontrer les travailleurs sociaux et les gestionnaires de cas, et prendreune douche. Le programme compte aussi un travailleur de soutien des parents, etune infirmière, l’après-midi. La halte-accueil est ouverte du lundi au vendredi, de9 h 45 à 17 h.Le centre de jeunesse Phoenix est un refuge qui abrite 20 jeunes de 16 à 25 ans :15 garçons et 5 filles. Chaque personne a sa propre chambre, et peut rester jusqu’à8 semaines, ou plus, au besoin.Dans la salle à manger commune, on se sert pour le petit déjeuner, et le déjeuner et ledîner sont servis. Les travailleurs et les bénévoles de première ligne du centre aident àla préparation des repas, de même que les résidents.Le centre emploie une infirmière qui dispense des services de santé dans laperspective de la réduction des méfaits, du travail social et du soin des jeunes.Patti Melanson se sert de son poste d’infirmière pour intégrer la réduction des méfaitsdans les programmes de jeunesse Phoenix. Par exemple, les jeunes peuvent revenir aurefuge intoxiqués et simplement aller dans leur chambre, de sorte que leur conduite neleur cause pas d’ennuis. Ils ont des contenants d’objets pointus à des endroits choisis,et les résidents peuvent remettre leur matériel d’injection en arrivant, et le reprendreen sortant.« Et je crois que… lesprofessionnels de lasanté ne reconnaissentpas le privilège et lepouvoir qu’ils représentent.Et donc souvent…ils causent plus dedommages… simplementen jugeant, enétant irrespectueux, enpoussant des soupirsou en posant des questionsqu’ils neposeraient pas en maprésence, comme s’ilsse sentaient le droit defouiller dans les antécédentsde quelqu’un.Je tente de prendre laposition de ne pas imposerplus de dommages,en invitantquelqu’un à être avecmoi où ils en sont et d’offrirun service de santéqui reflète réellement cedont ils ont besoin. »– Patti Melanson, infirmièredes programmes de jeunessePhoenix167<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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