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et vous<br />
mercedes SLS AMG<br />
J’en ai une<br />
LIONEL<br />
« J’ai acheté ma SLS il y a<br />
maintenant 4 ans. Elle n’avait alors<br />
que deux ans et affichait moins<br />
de 15 000 km. Sa teinte Daytona<br />
Blue métallisée qui faisait partie<br />
des couleurs de lancement était<br />
assortie aux sublimes jantes<br />
à 10 branches optionnelles.<br />
Elle a aujourd’hui 34 000 km.<br />
Je l’ai achetée pour l’utiliser<br />
au quotidien, ce que j’ai fait<br />
lorsqu’elle est arrivée à la maison.<br />
Cependant, pour être honnête,<br />
je ne l’ai guère sortie cette<br />
année. Comme c’est souvent le<br />
cas lorsqu’une voiture devient<br />
un collector, sa valeur en hausse<br />
commence à vous faire réfléchir.<br />
Et lui ajouter des kilomètres ne fait<br />
alors que la déprécier. Du coup,<br />
vous l’utilisez plus rarement, du<br />
moins pas autant que vous le<br />
souhaiteriez. Dans le cas de la SLS,<br />
c’est vraiment dommage car c’est<br />
une auto réellement très facile<br />
La cote des SLS baissait il y a encore<br />
quelques mois mais maintenant<br />
qu’elle a acquis son statut de collector<br />
en puissance, les prix repartent<br />
vigoureusement à la hausse et vous ne<br />
dénicherez rien au-dessous de 180 000<br />
euros. Ce prix vaut généralement<br />
pour un coupé 2010 dépassant les<br />
à vivre au quotidien.<br />
Les problèmes ? La boîte était<br />
désespérément lente en mode<br />
manuel et elle hoquetait lors<br />
des manœuvres. Je l’ai ramenée<br />
chez AMG pour la mise à jour du<br />
software et cela a tout changé.<br />
Beaucoup plus aiguisée, elle<br />
se montre aussi beaucoup plus<br />
sportive au rétrogradage. Cela m’a<br />
coûté 1 500 euros mais je suis très<br />
heureux du résultat.<br />
J’ai également acheté une<br />
Aston DBS et il est intéressant<br />
de comparer les deux autos.<br />
La SLS affiche un look et un<br />
comportement beaucoup plus<br />
agressifs, elle est également plus<br />
amusante et plus accomplie. Elle<br />
est phénoménalement rapide et<br />
sonne merveilleusement. Elle<br />
est également capable d’aligner<br />
les kilomètres dans un grand<br />
confort, même si les places arrière<br />
manquent de garde au toit. Les<br />
30 000 km. Vous trouverez évidemment<br />
la quasi-intégralité des exemplaires<br />
chez les professionnels, nous ne<br />
sommes pas sur un marché de<br />
particuliers. Des modèles affichant<br />
moins de 3 000 km existent mais<br />
il faudra alors débourser plus de<br />
230 000 euros tandis que les séries<br />
personnes<br />
de grande taille se trouveront un<br />
peu à l’étroit à bord. A contrario,<br />
les petits auront du mal à attraper<br />
la porte “gullwing” une fois<br />
ouverte. Ces portes ont quand<br />
même comme avantage de prendre<br />
moins de place qu’une portière<br />
traditionnelle pour s’ouvrir, ce<br />
qui vous permet d’entrer sur des<br />
places de parking plus étroites.<br />
Un gros entretien chez Mercedes<br />
ne coûte guère plus de 1 000<br />
euros, un petit entretien moins<br />
de 400 euros, ce qui est très<br />
raisonnable. Le seul problème que<br />
j’ai eu concernait des plaquettes<br />
de freins restées collées au disque<br />
acier et qu’il a fallu décoller et<br />
changer ensuite. Mis à part ça, elle<br />
est parfaite. »<br />
Dans les Petites annonCes ?<br />
≥ 18 k<br />
assez rares comme la GT Final Edition<br />
grimpent à plus de 320 000 euros. Pour<br />
un Roadster, le premier prix se situe<br />
proche des 200 000 euros. Quant à une<br />
version Black Series, armez-vous de<br />
patience (et de subsides), les occasions<br />
sont rares et peuvent dépasser les<br />
600 000 euros ! L<br />
Ce Que nous<br />
en Disions<br />
Groupe Test, avril 2010<br />
« Pressez le bouton rouge, écoutez et<br />
ressentez les 571 ch du V8 6,2 litres<br />
éruptif, laissez retomber l’aile de<br />
mouette, placez le gros sélecteur sur<br />
D, effleurez l’accélérateur et… après<br />
une brève pause… vous voilà parti.<br />
Cette réponse léthargique de<br />
la boîte est probablement la<br />
caractéristique la moins amusante<br />
de la SLS. Lorsqu’elle fonctionne en<br />
automatique, elle reste souple et<br />
sans heurts mais si vous utilisez les<br />
palettes vous ressentirez un temps<br />
de réponse entre le moment où vous<br />
cliquez et le passage effectif du<br />
rapport.<br />
Cela mis à part, la SLS est ici, sur<br />
notre triangle evo, comme chez elle.<br />
Le ressenti de la direction paraît<br />
tout de suite naturel et bien jaugé,<br />
le comportement idéalement calibré,<br />
le contrôle de caisse plutôt subtil<br />
avec ce qu’il faut de souplesse et de<br />
confort. La SLS s’engage en courbe<br />
avec précision. Alors qu’elle vous<br />
paraissait être une grosse auto au<br />
moment d’embarquer à bord, vous<br />
n’y pensez plus du tout une fois sur<br />
la route.<br />
Elle se révèle brillante dans les<br />
sections rapides et sinueuses,<br />
elle gère parfaitement les crêtes<br />
et les compressions avec ses<br />
4 roues parfaitement rivées au<br />
sol. Son énorme V8 à la réponse<br />
à l’accélérateur particulièrement<br />
terrifiante semble costaud. Poussezla<br />
jusqu’à 7 000 tr/mn et elle vous<br />
semblera plus puissante que jamais.<br />
Puissance et contrôle, quelle<br />
irrésistible combinaison. »<br />
110|evo