30.01.2019 Views

AUTOINSIDE Édition 2 – Février 2019

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

SALON DE L’AUTO<br />

sion avait lieu, non pas à l’initiative d’exposants<br />

individuels issus de la halle 7, mais<br />

plutôt à la demande d’entreprises, telles que<br />

BP/Castrol, qui exposaient autrefois au Salon<br />

de l’auto avant de s’en éloigner et qui aimeraient<br />

désormais y revenir <strong>–</strong> mais pas dans la<br />

halle 7. Il est facile de comprendre que le comité<br />

du salon, qui est responsable de l’utilisation<br />

des halles, doive chercher des solutions<br />

afin de compenser les départs d’exposants<br />

renommés (dont Ford et Volvo).<br />

Une issue élégante pour ESA ?<br />

Les cercles d’exposants de la halle 7<br />

estiment qu’un tel assouplissement du règlement<br />

pourrait non seulement favoriser le<br />

retour d’entreprises de la deuxième monte,<br />

mais aussi permettre aux exposants actuels<br />

de la halle 7 de déménager dans les halles 1<br />

à 6. Une issue élégante à ce dilemme a déjà<br />

été proposée à des exposants tels qu’ESA,<br />

qui a clairement indiqué, à plusieurs reprises,<br />

qu’elle ne saurait envisager qu’une<br />

présence sur deux semaines, ce qui ne sera<br />

plus possible dans la halle 7 après <strong>2019</strong>. Elle<br />

justifie son attitude essentiellement par le fait<br />

qu’un salon de courte durée ne lui permettrait<br />

plus d’accueillir ses milliers d’actionnaires et<br />

d’autres garagistes intéressés.<br />

Un appel d’air est à craindre<br />

Dans les cercles d’exposants, certains<br />

craignent maintenant un exode d’autres entreprises<br />

qui suivraient ESA si elle avait recours<br />

à une telle option et quittait la halle 7.<br />

Il en résulterait alors un appel d’air jusqu’à<br />

ce qu’il ne reste pas assez d’exposants dans<br />

Le salon de longue durée, le salon de courte durée SAA, des versions parallèles et bientôt une promotion d’une<br />

section des exposants de la halle 7 ?<br />

la halle 7, si bien que cette dernière perdrait<br />

sa raison d’être. Les connaisseurs du dossier<br />

voient encore un autre obstacle sur le chemin<br />

de l’ouverture des halles de premier plan : les<br />

constructeurs, eux-mêmes présents dans la<br />

deuxième monte, cherchent à faire utiliser<br />

leurs pièces de rechange. C’est pourquoi il<br />

pourrait être dans leur intérêt d’être concurrencés<br />

dans « leurs » halles sur leurs « pièces<br />

d’origine », d’autant plus qu’ils sont majoritaires<br />

au sein du comité du salon.<br />

La décision sera prise le 15 mars<br />

Les inquiétudes relatives à cette évolution<br />

reflètent l’intérêt croissant dont bénéficie la<br />

halle 7 depuis deux ans, tant de la part du<br />

SAA et des exposants que de celle du salon<br />

lui-même. Sur un front plus large, la conclusion<br />

selon laquelle la branche automobile<br />

et les sous-traitants ont absolument besoin<br />

d’une plate-forme nationale s’est imposée.<br />

Le fait que Genève continue d’être l’endroit<br />

idéal pour cela doit être promu auprès de la<br />

part non négligeable de clients francophones.<br />

C’est ce que soulignent de grands exposants<br />

tels qu’ESA et SAG, mais aussi le président<br />

du SAA Erhart Luginbühl, qui estime qu’il<br />

n’existe aucune alternative valable à Genève.<br />

« Le SAA se bat pour la halle 7 », dit-il.<br />

« Mais tous les exposants et le SAA savent<br />

que la halle 7 deviendra de plus en plus un<br />

salon de découverte à l’avenir ». Le SAA a soumis<br />

des idées de concept au comité du salon.<br />

André Hefti a annoncé que la décision serait<br />

prise le 15 mars, c’est-à-dire le deuxième vendredi<br />

du Salon de l’auto <strong>2019</strong>. C’est à ce moment-là<br />

qu’il passera le flambeau à son successeur<br />

Olivier Rhis qui prendra officiellement<br />

son nouveau poste de directeur général du<br />

Salon de l’auto de Genève le 1 er février.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!