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Au cirque de la grossièreté Le premier débat de la course présidentielle américaine est unanimement quali é comme le pire de l’histoire. La stratégie rhétorique du président sortant aura mis à mal les tentatives de raisonnement de Joe Biden. À l’image du défenseur bourru jouant des coudes pour saper la technique de l’attaquant, les interruptions trumpiennes ont poussé le candidat démocrate à la faute et il n’aura fallu attendre que dix petites minutes avant que la première insulte ne fuse et que le président des Etats-Unis, ne se voie qualité de «clown».
Au cirque de la grossièreté
Le premier débat de la course présidentielle américaine est unanimement quali é comme le pire de l’histoire. La stratégie rhétorique du président sortant aura mis à mal les tentatives de raisonnement de Joe Biden. À l’image du défenseur bourru jouant des coudes pour saper la technique de l’attaquant, les interruptions trumpiennes ont poussé le candidat démocrate à la faute et il n’aura fallu attendre que dix petites minutes avant que la première insulte ne fuse et que le président des Etats-Unis, ne se voie qualité de «clown».
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OCTOBRE 2020
COVERSTORY
Un soutien financier
aux communes
pour relancer
l’économie locale
Garantes de la sécurité et de la propreté au sein des espaces
publics, les communes ont été en première ligne des
adaptations visant à endiguer la propagation du Covid-19 au
Luxembourg. Aujourd’hui, elles font face à un nouveau défi,
celui de relancer l’économie par leurs investissements au
niveau local. Emile Eicher, président du Syndicat des Villes
et Communes Luxembourgeoises (SYVICOL), nous parle du
soutien que le syndicat continue à apporter aux communes
dans les problématiques qu’elles rencontrent depuis le début
de la crise sanitaire.
Quel impact la crise de Covid-19
a-t-elle eu sur les communes et leur
organisation?
Au début du mois de mars, avant l’annonce
de l’arrêt des activités par le gouvernement,
nous avions rencontré l’inspection sanitaire
afin de déterminer quelles seraient les
responsabilités de chaque acteur public face
à l’épidémie et quelles étaient les mesures
urgentes que nous devions prendre.
Nous étions tous surpris par la rapidité
de l’évolution de la situation sanitaire et
savions qu’il fallait réagir rapidement et de
manière organisée.
Il est ressorti de cette réunion qu’un plan
de pandémie avait déjà été créé en 2008,
mais personne ne connaissait vraiment
la marche à suivre… Nous avons tout
de même veillé à mettre ce document à
disposition des communes et les avons
averties qu’il faudrait qu’elles s’organisent
rapidement pour garantir certains services
essentiels auprès de la population. Nous
leur avons également donné des conseils sur
la manière de s’organiser et sur les mesures
de protection qu’il fallait déployer.
Quelques jours plus tard, plus précisément
le 8 mars, lors d’une réunion plus
approfondie, nous avons rencontré la
ministre de la Santé, Paulette Lenert, et la
ministre de l’Intérieur, Taina Bofferding,
ainsi que le groupe de gestion de crise
pour définir le rôle des communes, qui
ont dû garantir la sécurité et la salubrité
sur leur territoire. Le rôle principal du
SYVICOL a alors été de coordonner les
actions. En ce sens, nous avons créé un
groupe WhatsApp qui rassemble les 102
bourgmestres luxembourgeois. L’idée
derrière cette initiative était de favoriser
l’entraide pour réagir le plus vite possible
dans la réorganisation des services.
“Nous étions
tous surpris
par la rapidité
de l’évolution de la
situation sanitaire”
Ainsi, dès qu’une décision était prise, elle
était partagée sur le groupe pour faire
profiter les autres de ce début d’expérience.
Par exemple, la commune de Diekirch a
émis un règlement concernant la clôture
de ses aires de jeux, voyant en celles-ci des
foyers potentiels de contamination. Ce
document a ensuite été diffusé auprès des
autres bourgmestres afin qu’ils puissent le
transposer sur leur territoire. En quelques
heures à peine, des synergies ainsi que
des flux d’échange entre les communes se
sont très vite développées et nous avons
ainsi trouvé une manière efficace de
réorganiser les services communaux. Le
groupe WhatsApp est d’ailleurs toujours
opérationnel à l’heure actuelle!
Nous nous sommes aussi coordonnés
pour définir quels étaient les services qu’il
fallait absolument garantir auprès de la
population. Nous avons digitalisé tous
ceux qui pouvaient l’être et dans certains
domaines où le contact humain était
indispensable, nous avons mis en place
un système de rendez-vous individuels.
Cela a permis à une majorité d’employés
communaux de pouvoir télétravailler. Le
SIGI, qui gère les solutions informatiques
de 101 communes, a également été très
réactif si bien qu’en deux jours à peine,
les employés du secteur ont pu travailler à
distance.
Cette expérience a été très positive et nous
a montré que ce mode de travail était non
seulement possible mais surtout efficace!
Nous examinerons donc son déploiement