LG_239
Au cirque de la grossièreté Le premier débat de la course présidentielle américaine est unanimement quali é comme le pire de l’histoire. La stratégie rhétorique du président sortant aura mis à mal les tentatives de raisonnement de Joe Biden. À l’image du défenseur bourru jouant des coudes pour saper la technique de l’attaquant, les interruptions trumpiennes ont poussé le candidat démocrate à la faute et il n’aura fallu attendre que dix petites minutes avant que la première insulte ne fuse et que le président des Etats-Unis, ne se voie qualité de «clown».
Au cirque de la grossièreté
Le premier débat de la course présidentielle américaine est unanimement quali é comme le pire de l’histoire. La stratégie rhétorique du président sortant aura mis à mal les tentatives de raisonnement de Joe Biden. À l’image du défenseur bourru jouant des coudes pour saper la technique de l’attaquant, les interruptions trumpiennes ont poussé le candidat démocrate à la faute et il n’aura fallu attendre que dix petites minutes avant que la première insulte ne fuse et que le président des Etats-Unis, ne se voie qualité de «clown».
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
à plus grande échelle à l’avenir. Toutefois,
nous avons constaté que pour des raisons
d’organisation et de communication, nous
ne pouvions plus travailler exclusivement de
cette manière. Les personnes vulnérables
peuvent toutefois toujours télétravailler,
mais de manière générale, les employés ont
manifesté leur volonté de revenir au travail
pour retrouver un minimum de contact
social, d’autant plus que l’aménagement
des bureaux d’un point de vue sécuritaire le
permet aujourd’hui. Quant aux services à la
population, ils ont normalement repris leur
cours.
Quelles ont été les actions menées par le
SYVICOL pour soutenir les communes
en cette période?
Nous avons fait le lien entre les communes
et les instances ministérielles. Par exemple,
nous avons été en contact étroit avec le
ministère de l’Education nationale lors de
la prise de décision de fermer les écoles…
puis de les rouvrir! Lorsque le ministère
a suggéré de diviser les classes en deux
lors de la reprise des cours, la plupart des
communes ont très vite réagi en soulignant
le manque de salles de classe, de transport
scolaire et de personnel pour répondre à
cette demande. Nous avons alors cherché
des salles qui pourraient convenir à
l’enseignement et les avons aménagées
pour qu’elles se rapprochent d’un niveau de
conformité acceptable. Ces aménagements
devaient se faire au cas par cas en fonction
des salles trouvées et des besoins des
classes. Nous avons dès lors assuré de
longues conversation avec le ministère
de l’Education et de l’Intérieur pour
réorganiser l’enseignement fondamental
et trouver des solutions qui convenaient
à tous. De plus, la situation étant inédite,
nous avons dû tester ces solutions sur le
terrain avant de pouvoir nous prononcer
quant à leur efficacité. Avec du recul nous
aurions sans doute fait certaines choses
différemment, mais la majorité de nos
adaptations se sont révélées efficaces.
Emile Eicher
Cette crise nous aura permis d’entrevoir de
nouvelles attentes de la part des élus envers
le SYVICOL. Pour mieux les identifier et
nous réorganiser en conséquence, nous
avons mené un sondage auprès des 1.120
élus communaux du 19 juin au 12 juillet.
Il en est ressorti qu’à l’avenir nous devrons
davantage recueillir les impressions de
terrain pour réfléchir à des solutions
concrètes quant aux problématiques
qu’ils rencontraient. Nous devons par
ailleurs renforcer nos actions en matière
de formation continue des employés du
secteur et rendre notre information et
notre communication à destination des
communes encore plus directe et rapide. De
plus, la plupart des élus attendent de nous
davantage de conseil, par exemple dans
l’explication et l’aide à l’interprétation des
nouveaux textes de loi ou des changements
législatifs qui les concernent. Pour
répondre à ces besoins, nous avons engagé
deux nouvelles recrues pour renforcer notre
équipe qui se compose maintenant de huit
personnes.