Production Maintenance n°47
SPÉCIAL MAINTENANCE EXPO : QUELS OUTILS DE GMAO POUR LES INDUSTRIELS ?
SPÉCIAL MAINTENANCE EXPO : QUELS OUTILS DE GMAO POUR LES INDUSTRIELS ?
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Spécial GMAO<br />
Management<br />
• L’interface doit être conviviale et facile<br />
d’emploi. L’utilisateur ne doit pas être<br />
rebuté par une architecture web compliquée<br />
et désagréable, le contraignant<br />
à rechercher les fonctionnalités. Il devrait<br />
pouvoir trouver un certain confort à<br />
consulter sa GMAO , notamment pour y<br />
entrer régulièrement les données .<br />
• Le logiciel doit être conçu de telle sorte<br />
qu’il puisse « tourner » rapidement sur<br />
un ordinateur standard. On attend ainsi<br />
qu’il soit réactif, puissant et qu’il donne<br />
la possibilité de traiter plusieurs tâches<br />
simultanément. Par exemple, l’utilisateur<br />
peut être amené, dans le même temps,<br />
à consulter le plan de maintenance, les<br />
plans techniques associés, la documentation<br />
logistique et le manuel d’utilisation.<br />
En termes de fonctionnalités, la GMAO<br />
devrait également permettre d’insérer<br />
et de consulter tout type de documents<br />
(photos, vidéos, pdf, tableur, traitement<br />
de texte…) sans contrainte liée à la taille.<br />
• Sur le principe et dans l’esprit d’une<br />
« assistance par ordinateur », l’utilisateur<br />
ne devrait être sollicité que pour entrer un<br />
minimum d’informations pour en tirer un<br />
maximum de bénéfices. Les équipements<br />
embarqués pourraient être connectés sur<br />
la GMAO pour y intégrer les paramètres<br />
de fonctionnement nécessaires dans le<br />
but d’en obtenir des informations utiles et<br />
exploitables en temps réel (conduite, réparation,<br />
visites périodiques…).<br />
• Dans le cas où l’utilisateur entre des<br />
données, il ne doit pas être limité par la<br />
configuration du logiciel (nombre de caractère,<br />
taille des fichiers,…). Sur un bateau<br />
à la mer, pour des raisons de sécurité,<br />
le marin n’a pas beaucoup de temps<br />
à consacrer à une GMAO. D’une part<br />
l’entrée des données doit pouvoir être<br />
faite rapidement et facilement ; d’autre<br />
part, les informations nécessaires doivent<br />
pouvoir être récupérées très rapidement ;<br />
étant entendu que ces informations sont<br />
fiables, complètes, facilement exploitables,<br />
bien lisibles et rapidement applicables<br />
(par exemple, une fiche de tâches<br />
récupérée dans le but d’une intervention<br />
préventive ou corrective sur un équipement<br />
tels qu’un propulseur d’étrave ou un<br />
radar de navigation).<br />
Sur ces principes préalables, l’utilisateur<br />
d’une GMAO à bord de son bateau à la<br />
mer doit pouvoir, a minima, accéder aux<br />
actions suivantes :<br />
• Obtenir un planning de tâches de maintenance<br />
préventive pour une période donnée<br />
correspondant, par exemple, à une<br />
escale à venir. Ces opérations de maintenance<br />
préventive intègrent les échéances<br />
horaires et calendaires tout en anticipant<br />
la prochaine traversée durant laquelle<br />
certaines opérations ne pourraient être<br />
réalisées. Ce planning doit inclure des<br />
informations précises et exhaustives : références<br />
des documents, devis « homme<br />
x heure », outillages spécifiques, liste et<br />
gisement des pièces de rechange (systématiques<br />
et occasionnelles), produits<br />
connexes nécessaires, détail des tâches<br />
et des procédures,… En toute rigueur, le<br />
chef mécanicien ne devrait procéder qu’à<br />
une requête en entrant les dates auxquelles<br />
il souhaite réaliser des actions de<br />
maintenance.<br />
• La GMAO devrait être en mesure de<br />
signaler automatiquement à l’utilisateur<br />
toutes les échéances de maintenance<br />
(horaires ou calendaires). Cette alerte<br />
présente, graduellement, les opérations<br />
de maintenance à échéance en discriminant,<br />
par une analyse des risques prédéfinie,<br />
celles qui sont les plus importantes<br />
en termes de sécurité du personnel et de<br />
sûreté de fonctionnement des équipements.<br />
L’algorithme d’analyse se base<br />
essentiellement sur les plans de maintenance<br />
et les textes réglementaires. Pour<br />
les échéances horaires, il corrèle ses<br />
données avec les heures de marche entrées<br />
par l’utilisateur (ou récupérées par<br />
les collecteurs de données) ; pour les<br />
échéances calendaires, il suffit d’intégrer<br />
l’horloge interne de l’ordinateur. L'alerte<br />
graduée est réalisée en fonction de l’importance<br />
de l’équipement considéré et<br />
de l’activité du bateau. Par exemple, le<br />
PRODUCTION MAINTENANCE OCTOBRE 2014 PAGE 54