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Production Maintenance n°40

Maintenance à distance : comment s’y prendre ?

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10 ANS PM<br />

Entretien<br />

Une revue centrée sur<br />

les « pourquoi » et les « comment »<br />

de la maintenance<br />

DR<br />

Ancien co-fondateur et premier rédacteur en chef du<br />

magazine <strong>Production</strong> <strong>Maintenance</strong> pendant plusieurs<br />

années, Martin De Halleux nous évoque le contexte dans<br />

lequel s’est créée la revue. Un marché « encombré » mais<br />

qui a su accueillir le magazine comme un outil de la<br />

maintenance à part entière.<br />

➤ <strong>Production</strong> <strong>Maintenance</strong> :<br />

Dans quel contexte s’inscrivait la création<br />

du magazine <strong>Production</strong> <strong>Maintenance</strong><br />

?<br />

Martin de Halleux : <strong>Production</strong> <strong>Maintenance</strong><br />

est une revue qui est arrivée dans<br />

un marché qui était relativement encombré<br />

! Mais nous avions le souhait de faire<br />

quelque chose de différent de ce qui existant<br />

déjà, c’est à dire de centrer notre<br />

propos sur la réflexion et la production<br />

d’idées nouvelles sur les métiers de la<br />

maintenance. Nous avons ainsi noué un<br />

partenariat de choix avec un des acteurs<br />

majeur du secteur, l’Afim, qui partageait<br />

notre souhait de voir émerger cette<br />

nouvelle revue centrée sur les « pourquoi<br />

» et les « comment » de la maintenance<br />

et pas uniquement sur les<br />

nouveaux produits, services et outils<br />

proposés par les acteurs du marché.<br />

Quelles difficultés particulières avezvous<br />

pu rencontrer ?<br />

La principale difficulté du « marché de la<br />

maintenance » est justement de bien<br />

définir ce marché et d’en connaître les<br />

acteurs et les clients qui sont nos lecteurs.<br />

Contrairement à des marchés bien définis,<br />

il nous a été difficile de rassembler des<br />

bases de données de lecteurs potentiels.<br />

Nous avons donc dû fournir un travail de<br />

constitution de base de données bien plus<br />

important que ce que nous avions imaginé.<br />

Les coûts de recrutement d’un abonné ont<br />

donc littéralement explosés, mais les résultats<br />

positifs de nos campagnes de marketing<br />

ont récompensés nos efforts. Puis,<br />

avec la venue de la revue <strong>Maintenance</strong> &<br />

Entreprise au sein de notre groupe de<br />

presse, cet investissement s’est avéré<br />

vertueux…<br />

« Nous avons donc dû fournir un<br />

travail de constitution de base de<br />

données bien plus important que<br />

ce que nous avions imaginé. » -<br />

Martin De Halleux, ancien rédacteur<br />

en chef de <strong>Production</strong> <strong>Maintenance</strong>.<br />

Vous êtes aujourd’hui à la tête de<br />

Lexitis, société d’édition que vous avez<br />

créée et fondée sur un concept original<br />

de « print on demand ». Quelle<br />

place pensez-vous que le support<br />

papier puisse conserver à l’avenir<br />

comme vecteur de l’information et de<br />

la connaissance ?<br />

Le Business Model de la quasi totalité<br />

des maisons d’édition est aujourd’hui<br />

obsolète. L’arrivée du livre numérique et<br />

la vente en ligne mettent à mal le système<br />

de distribution et de diffusion du livre en<br />

France. Les libraires et les éditeurs<br />

doivent donc absolument se remettre en<br />

cause et faire des choix audacieux s’ils<br />

veulent encore être des acteurs viables<br />

dans les prochaines années. Avec Lexitis<br />

éditions, nous avons voulu repenser notre<br />

métier d’éditeur en travaillant sur nos<br />

points faibles et nos points forts. Par<br />

exemple, face au livre numérique, le livre<br />

papier a une qualité de confort de lecture,<br />

mais un défaut d’actualisation des<br />

données. Nous avons donc mis en place<br />

l’impression à la demande pour l’ensemble<br />

de notre catalogue.<br />

Quels sont les avantages d’un tel<br />

concept d’édition ?<br />

Pour chaque commande passée en librairie<br />

physique, sur Internet ou directement<br />

chez nous, chaque livre commandé<br />

est imprimé à l’unité.<br />

Nous n’avons absolument plus de<br />

stock, plus de rebus, plus de<br />

pilon. Si l’auteur souhaite changer<br />

son texte, et ceci est fréquent<br />

pour les livres professionnels que<br />

nous publions, nous modifions<br />

notre base de données et l’ouvrage<br />

est instantanément mis à<br />

jour. Nos lecteurs peuvent ainsi<br />

choisir entre nos éditions papiers et<br />

électroniques toutes deux toujours continuellement<br />

mises à jour.<br />

Ce système nous permet en outre d’ouvrir<br />

notre catalogue à des ouvrages<br />

« difficiles », souvent de grande qualité,<br />

mais refusés pour des raisons économiques<br />

par nos confrères éditeurs « classiques<br />

». Nous pouvons ainsi travailler<br />

avec des institutions comme des universités,<br />

des sociétés savantes ou des associations<br />

professionnelles avec lesquelles<br />

nous mettons en place des partenariats<br />

de co-édition ■<br />

Propos recueillis<br />

par Olivier Guillon<br />

PRODUCTION MAINTENANCE ➤ JANVIER, FÉVRIER, MARS 2013 ➤ PAGE 7

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