FEI Eventing European Championship 2021

48 Mélody Johner et Robin Godel
Cela ne me laisse pas le temps de trop réfléchir à ce qui s’est
passé à Tokyo. Je suis très motivé par ce nouvel objectif, qui
m’occupe pleinement l’esprit.»
5 Deux images des Mondiaux de Tryon
2018: à gauche, Robin entouré de son
généreux propriétaire, Jean-Jacques
Fünfschilling, et de Joëlle Rolle; à droite,
avec son fidèle Grandeur de Lully lors du
cross.
Robin Godel à domicile
Le second Romand qui était présent aux
Jeux Olympiques de Tokyo, c’est le jeune
Robin Godel. Le Fribourgeois de 23 ans,
désormais basé à l'IENA, y aura vécu
une première aventure olympique qui
l’aura marqué à vie. «Aussi bien en positif
qu’en négatif», souffle Robin Godel. En
effet, Jet Set, le complice du talentueux
cavalier a dû être euthanasié à la suite
d’une blessure impossible à soigner. Une
épreuve que le jeune cavalier relève aussi
bien que faire se peut. Et à l’heure de
regarder vers l’avenir, ce qui le pousse,
c’est notamment de pouvoir, à Avenches,
devant son public, écrire une nouvelle
page de son histoire. «Je crois que c’est
bien pour moi que ce grand championnat
arrive si vite après les Jeux Olympiques.
L’histoire de Robin Godel avec les chevaux commence dès
son plus jeune âge, tandis qu’il suit sa maman, cavalière de
saut d’obstacles. Robin brille en saut également, avant de
s’orienter vers le concours complet avec son premier poney.
Ensuite, même s’il brille sur les deux fronts – il a d’ailleurs
fait partie de l’équipe de suisse de la relève en saut et gagné
régulièrement des épreuves à 145 cm –, il s’aguerrit en complet
jusqu’à devenir un pilier de l’équipe de Suisse élite. Il participe
à plusieurs championnats d’Europe avec les juniors et jeunes
cavaliers, en selle sur Lully’s My Girl.
Mais son premier grand championnat remonte à 2018, aux
Jeux Mondiaux de Tryon. «Pour un début, c’était vraiment
incroyable, se souvient-il. C’était la première fois qu’un de mes
chevaux prenait l’avion pour aller sur un autre continent. Cela
reste marquant.» Ce rendez-vous, c’est avec Grandeur de Lully
CH que Robin Godel le vit. D’ailleurs c’est sur ce même cheval
qu’il sera au départ à Avenches. L’élevage de Lully qui l’équipe
n’est autre que celui de Jean-Jacques Funfschilling, un homme
de complet que l’on ne présente plus en Suisse et qui a fait
confiance dès ses plus jeunes années à Robin Godel.
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