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Heure Schweiz Nr. 106

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Montre de poche réalisée par John Arnold. Visuel extrait des archives de JSH.<br />

Chronomètre de marine Hamilton dans sa boîte.<br />

(Repro ID: F3196-1 © National Maritime Museum,<br />

Greenwich, London)<br />

inconvénients inhérents à l’emploi d’un axe<br />

pivoté pour supporter la pièce intermédiaire<br />

de l’échappement; pour y obvier, il avait terminé<br />

son nouveau dispositif à détente ressort,<br />

mais les moyens lui faisaient défaut pour<br />

protéger lui-même par un brevet cette importante<br />

transformation. Le compte rendu de ses<br />

tribulations est un cruel exemple du sort qui<br />

bien souvent est réservé aux inventeurs.<br />

Le dispositif de l’échappement à détente<br />

ressort d’Earnshaw continue à être employé<br />

dans tous les chronomètres de marine,<br />

sous une forme pratiquement inchangée<br />

depuis lors. Un modèle agrandi, exécuté<br />

par l’inventeur pour le compte du Board<br />

of Longitude, a été reproduit d’après l’original<br />

conservé à l’Observatoire de Greenwich,<br />

dans notre publication commémorative<br />

de 1921, «Le Centenaire de Thomas<br />

Earnshaw», par Paul Ditisheim, Journal<br />

Suisse d’Horlogerie, 1929.<br />

Extrait John Arnold, né en 1736 dans<br />

un village des Cornouailles, était fils d’horloger,<br />

auprès duquel il commença son<br />

apprentissage. Mais, à la suite d’une dispute<br />

de famille, il quitta la maison paternelle<br />

et s’embarqua bien jeune pour le<br />

continent. Après avoir voyagé d’abord en<br />

Hollande, puis en Allemagne, en gagnant<br />

péniblement sa vie, parfois comme armurier<br />

lorsque le travail d’horloger faisait<br />

défaut, Arnold rentra en Angleterre. Il<br />

connaissait un peu les langues, son esprit<br />

était déjà mûri par les années passées à<br />

l’étranger. Il s’établit à Londres et se fit<br />

bientôt connaître par une petite montre à<br />

sonnerie insérée dans le chaton d’une<br />

bague. Il fut admis à présenter cette pièce<br />

au roi en 1764. Ce tour de force lui valut la<br />

faveur de la cour et de nombreux clients.<br />

C’est en 1770 qu’il entra en relations avec<br />

le Board of Longitude et soumit à<br />

l’Observatoire de Greenwich son premier<br />

chronomètre de marine.<br />

Chronomètre de marine «Arnold» visible<br />

au Musée de Greenwich. (Repro ID: L0242-001 © National<br />

Maritime Museum, Greenwich, London)<br />

Dessins de la main de John Arnold. Deux balanciers commentés par le maître.<br />

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