Heure Schweiz Nr. 106

3_
1_Pendentif figurant un batracien. Costa Rica, région de
Diquis? Période VI: environ 1000-1500 après J.-C.?
2_Améthyste Magallesburg, Afrique du Sud.
3_Collier. Nord de la Thaïlande, Triangle d’Or. Groupe
Hmong ou Mien? XIX e-XX e siècle. Argent.
4_Collier wuasagale. Mélanésie, îles Fidji. XIX e-XX e siècle.
Défenses de cachalot, fibres.
Anc. coll. Josef Mueller. Inv. 5014-C.
5_Boucles d’oreilles thandatti. Inde du Sud, Tamil Nadu.
XIX e-XX e siècle. Feuille d’or et laque.
6_Bracelet khã-nikhãga to’yo. Burkina Faso. Style gan.
XIX e-XX e siècle. Alliage cuivreux.
5_
© Musée Barbier-Mueller
Photos: Studio Ferrazzini-Bouchet
plus raffiné que la turquoise, dans leurs
parures, alors qu’ils l’exportaient jusqu’au
Maroc où les Berbères la privilégiaient?
L’agate ou le lapis-lazuli se retrouvent
exclus des bijoux des tribus turkmènes,
qui préféraient la cornaline, tout comme
celles du Béloutchistan ou encore
bédouines, alors que ces pierres étaient
très prisées chez les peuples occupant les
mêmes régions du Moyen et du Proche-
Orient avant notre ère.
Captivante par sa beauté, l’exposition est
aussi technique, réservant une place
importante à la pratique des fondeurs de
bijoux en alliage de cuivre. La technique
employée est celle de la «cire perdue», qui
consiste à placer un modèle de cire dans
une gangue d’argile, de petits bâtonnets
de fer plongeant dans la terre jusqu’à la
cire. L’argile est cuite, les bâtonnets retirés,
la cire s’écoule, laissant au milieu de
la gangue de terre désormais cuite la
forme modelée par l’artiste. Le métal en
fusion est ensuite coulé par les trous
ayant servi à évacuer la cire. L’argile brisée
révélait ensuite un objet parfait ou
incomplet en raison de la formation
d’une bulle d’air ayant empêché le métal
de remplir toute la cavité. ■
4_
6_
69