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volumes xlix. - Archive ouverte UNIGE

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VI<br />

PROLEGOMENA.<br />

Forma octonaria. Folia liminaria octo cum Epistola ad Falosium et Indice. Quaterniones 34<br />

(a—z. A—L) folia numerata 270. Subiiciuntur Errata, et Emblema iteratum. Usi sumus exemplari<br />

bibliothecae ecolesiae Colmariensis.<br />

IV. Commentai- | re de M. lean Calvin, | sur la premiere E- | pistre aux Corinthiens, | traduit<br />

de Latin | en | François. | (L'êpêe flamboyante à une main) | Chez lean Girard. | 1547. 8°.<br />

Triginta septem quaterniones cum dimidio (a—z. A—P), paginae numeratae 597. In fine legitur :<br />

Louange au Seigneur Dieu. \ Asses tost, si asses bien. In tergo primi folii haec: I. B..| Au LECTEUR,<br />

S. | Dousain.<br />

Un beau langaige, une grave eloquence,<br />

Profond savoir, grace, geste, et grandeur,<br />

Sont bien seans : et ont, en consequence,<br />

Entre plusieurs, bruit, faveur, et grand heur.<br />

Or en l'Autheur, de troys luyt la splendeur<br />

Par ses escriz, en divers lieux et places.<br />

Mais à Geneve, on voit les autres graces,<br />

Et plus avec que ie n'en ay déduit.<br />

Vray est (Lecteur) qu'il ne t'a point traduit<br />

Son commentaire, ou tu pourras apprendre.<br />

Qui est ce donc? Un à qui si bien duit<br />

Le translateur, qu'il n'y a que reprendre.<br />

Fattens le temps.<br />

Sequitur praefatio : LE TRANSLATEUR AU LECTEUR FIDÈLE. Comme l'exposition de VEscriture est un<br />

don special en l'Eglise de Dieu, aussi tous ne se peuvent pas vanter de l'avoir. Mais nostre Seigneur Va<br />

mise en aucuns pour s'en servir à V edification de tous. Ce qui est bien mal recogneu de ceux qui reiettent<br />

toute ayde d'expositeurs, comme estans suffisans d'eux mesmes d'entrer iusqu'au sens parfait de VEscriture'<br />

Parquoy il est advenu que pour tel mespris beaucoup sont tombes en lourdes resveries. Ce n'est pas à present<br />

mon intention de traitter cest argument, lequel meriteroit deduction plus ample. Mais seulement d'advertir<br />

en brief les fidèles (pour lesquels nous avons traduit ce livre) quel bien c'est quand Dieu nous envoie saine<br />

interpretation des Escritures : et comme ils le doyvent embrasser, tant pour en estre munis et armes, que pour<br />

savoir discerner et iuger de ceux qui la renversent et luy font un nés de cire, comme font les blasphémateurs,<br />

et après s'en vantent pour l'arguer d'incertitude. Afin donc qu'ils s'en puissent donner garde, il est bon qu'ils<br />

lisent ceux ausquels nostre Seigneur a faict grace d'en avoir meilleure intelligence que les autres. Comme<br />

aussi les savans et lettres le recognoissent très bien, confessans franchement que leur littérature ne serait suffisante<br />

de les pouvoir faire atteindre au vray sens, et que c'est une grace speciale. I'entens des modestes et non<br />

présomptueux, lesquels se cognoissent eux mesmes. A plus forte raison les simples et non lettres ne doyvent<br />

refuser ceste ayde, pour estre conduits et entretenus en vraye et saine intelligence. Or c'est pour eux que ceste<br />

translation est faite: à ce qu'ils ayent tousiours de quoy se consoler et se confermer en la saincte doctrine de<br />

Dieu, et qu'ils iouyssent aussi bien de ceste exposition comme ceux ausquels nostre Seigneur a donné cognoissance<br />

des langues. Le Seigneur leur vueille donner grace d'en faire tellement leur profit que ce leur soit pour<br />

accroissement de vertu, et que louange et gloire luy en soit de tous rendue. Ainsi soit-il.<br />

Exemplar huius libella ipsi nondum nacti Virum humanissimum bibliothecae regiae Stuttgardiensis<br />

praefectum Theodorum Schottium adiimus, qui pro sua eximia liberalitate hune cum aliis infra recensendis<br />

concessit, ex quibus etiam versionem textus gallicam in alium usum descripsimus. Sunt autem hae<br />

editiones principes commentariorum in singulas epistolas tarn latinae quam gallicae rarissimae, imo ex<br />

parte omnino deperditae. Ex eadem bibliotheca habuimus sequentem.

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