Raad der Wijzen maakt Europese stand van zaken - CxO
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Marc Verhofstede a une double casquette<br />
au sein du groupe Kinepolis. Il<br />
est responsable de toute la partie technique<br />
(informatique, projection et son,<br />
les trois sont étroitement liés comme on<br />
le lira plus loin) et Performance Director.<br />
A ce titre, il assure le trait d’union entre<br />
l’administration et les outils de business<br />
intelligence. Les projets ne manquent pas<br />
pour l’équipe de 12 personnes en charge<br />
du support (4), de l’infrastructure (2), du<br />
développement (4), des achats et de la<br />
gestion de projet (2).<br />
Places numérotées<br />
En premier lieu, il y a l’évolution et le support<br />
de la plate-forme de vente maison,<br />
qui permet aux utilisateurs d’acheter à<br />
l’a<strong>van</strong>ce des places numérotées. Elle est<br />
implémentée partout en Belgique, et est<br />
en test en France. “Il existe des logiciels<br />
spécialisés dans le secteur du cinéma<br />
mais ils coûtent très cher. Nous avons fait<br />
une analyse de rentabilité et conclu que<br />
la meilleure solution était de le développer<br />
en interne. Aujourd’hui, il n’y a pas<br />
une semaine sans une mise à jour quelconque<br />
qui réponde à une demande des<br />
personnes sur le terrain ”.<br />
Point de vente unique<br />
L’objectif de cette année est d’en décliner<br />
une version adaptée pour l’Espagne,<br />
et d’en finaliser l’opérationalisation pour<br />
la France, un pays où il faut un cahier<br />
des charges qui doit être validé par les<br />
autorités françaises. “Ces <strong>der</strong>nières années,<br />
nous nous sommes concentrés<br />
sur l’évolution de notre plate-forme de<br />
vente qui permet aujourd’hui de vendre<br />
des places numérotées. La deuxième<br />
a<strong>van</strong>cée: c’est l’intégration de toutes les<br />
transactions, qu’il s’agisse de la vente de<br />
nourriture et de boissons, de tickets et de<br />
produits de merchandising. Sur nos sites<br />
de Bruges, Ostende et Courtrai, ces opérations<br />
sont totalement intégrées en un<br />
seul système. Les clients ont à leur disposition<br />
un point de vente unique où ils<br />
peuvent tout acheter en un seul passage”.<br />
Nouveau Data Center<br />
ICT & Networks<br />
Jean-Luc Manise<br />
Faire une copie de films coûte cher<br />
Kinepolis: le tout numérique au cinéma<br />
Marc Verhofstede, CIO groupe Kinepolis:<br />
“Nous expérimentons la possibilité<br />
d’acheter et de payer des places de cinéma<br />
via GSM ”.<br />
Faire une copie de films coûte cher, de 1.000 à 1.500 euros la copie.<br />
Mais si l’on digitalise le film et qu’on le stocke sur un disque dur, le<br />
coût est ramené à une fourchette de 100 à 150 euros. Une économie<br />
énorme, qui implique toutefois la mise en place d’une infrastructure<br />
et d’un système de projection ad hoc. C’est sur ce challenge<br />
distribution et de la diffusion numériques que le groupe Kinepolis<br />
travaille.<br />
Deuxième projet important: le déménagement<br />
dans un nouveau data center<br />
qui servira de base à la nouvelle plateforme<br />
de distribution de films numérisés,<br />
une opération placée sous la responsabilité<br />
de Belgacom-Telindus. “L’étape<br />
sui<strong>van</strong>te: recevoir les films par fibre, le<br />
stocker et les envoyer directement vers<br />
les sites et les projecteurs adéquats. Aujourd’hui,<br />
l’industrie doit faire face à un<br />
tournant essentiel: celui de la digitalisation.<br />
Le coût des copies de films est très<br />
lourd, de l’ordre de 1.000 à 1.500 euros.<br />
Pour diffuser un film comme Harry Potter<br />
en France, cela représente un budget<br />
pour le distributeur de 1 à 1,5 millions<br />
d’euros! En digitalisant les films et en les<br />
stockant sur des disques durs, on divise<br />
le coût de la copie par 10: c’est énorme<br />
mais cela suppose aussi d’être équipé<br />
d’un projecteur numérique qui lui coûte<br />
encore 3 à 4 fois plus cher qu’un projecteur<br />
classique. Et puis il faut monter toute<br />
l’infrastructure, placer des serveurs<br />
vidéo et du stockage suffisamment<br />
performants pour le tout numérique.<br />
Notre projet est de mettre en place un<br />
“NOC”qui assure en temps réel le monitoring<br />
de chaque projecteur, détecte les<br />
problèmes de chauffe, les incidents, etc.<br />
C’est, à 80%, de l’informatique. C’est<br />
réellement le challenge dans notre secteur:<br />
réussir l’intégration de tous ces systèmes<br />
pour assurer une distribution et<br />
une projection de qualité digitale, avec<br />
à la clé des économies énormes ”.<br />
<strong>CxO</strong> Magazine | February – March 2008 | www.cxonet.be