Raad der Wijzen maakt Europese stand van zaken - CxO

en puissance dès qu’on le souhaite: ce sont
ou SaaS (Software as a Service) ont représenté
5% des ventes de licences en
2005. Cette part devrait connaître une
croissance de 21% par an, une montée en
puissance. D’ici 2011, un quart des ERP
“installés”devrait fonctionner selon ce
modèle. Pourquoi opter pour le modèle
SaaS, c’est-à-dire pour l’externalisation
complète de données souvent sensibles,
qui touchent au cœur métier de
l’entreprise? Avant tout, pour l’attrait du
modèle “On Demand”: on ne paie que
pour ce que l’on consomme, on peut
très facilement monter en puissance et
la sécurité et la disponibilité sont contractuellement
garanties sous forme de
SLA. C’est pourquoi le couple PME-SaaS
intéresse tous les éditeurs. D’où le lancement
par SAP de ByDesign, un intégré
en ligne reprenant les fonctions de CRM,
de SCM, la gestion de projets et la business
intelligence. Cible: les entreprises
de 100 à 500 personnes. Echelle de coût
pour ce produit attendu en Belgique fin
2008, début 2009: à partir de 40 euros
par mois pour 5 utilisateurs. Oracle reste
lui concentré sur le haut du mid market
et doit encore réaliser la convergence
de ses différentes solutions (e-business
suite, JD Edwards et Peoplesoft). Nom de
code: fusion.
Microsoft ERP
C’est en 2005 que Microsoft a réuni dans
un seul programme, baptisé Dynamics,
tous les logiciels de gestion qu’elle avait
acheté: Axapta, Great Plains, Navision et
Solomon. La stratégie de Microsoft: les
harmoniser au sein d’une seule plateforme
de services logiciels fonctionnant
en étroite interaction avec ses outils bureautiques
et collaboratifs, lisez Office
et Sharepoint. Première brique fonctionnelle
de cette stratégie: le lancement de
Microsoft Dynamics Client for Microsoft
Office et Sharepoint Server. Une stratégie
qui déborde les seuls produits Microsoft.
En 2006, Microsoft avait présenté une solution
d’intégration entre Office et MySAP.
Le géant logiciel a par ailleurs annoncé
qu’elle travaillait à décliner son ERP à
l’intention de cinq marchés verticaux: la
distribution, le manufacturing, le retail, le
secteur public et les services.
L’évolution du marché ERP selon Pierre Audoin Consultants
Sage X3 et Ciel Quantum
S’il y a bien un éditeur représentatif du
secteur des PME et du modèle on demand,
c’est bien le groupe Sage. Sa filiale
Ciel vient d’introduire Quantum, un
ERP pour TPE qui vise les entreprises de
moins de 20 salariés. Sage a pour sa part
annoncé X3 Standard Edition, un intégré
à destination des PME de 50 à 300 personnes.
Il s’agit en fait d’une déclinaison
de X3, racheté en 2005 à Adonix, qui vise
lui les PME jusqu’à 2.000 travailleurs.
La nouvelle offre, baptisée Sage ERP X3
Standard Edition, dispose d’un spectre
fonctionnel identique à celui du produit
d’origine – qui prend maintenant le nom
de Premium Edition – mais elle a été adaptée
aux ressources et aux contraintes des
plus petites structures, disposant d’une
cellule IT de 2 ou 3 personnes et d’un budget
ICT annuel situé entre 200 et 500.000
euros. Sage prévoit des configurations allant
de huit à quarante postes, pour une
mise en œuvre entre 30 et 50 jours. Reste
que l’implémentation d’un ERP constitue
un projet majeur qui a des implications
à tous les niveaux de l’entreprise. Quels
sont les défis à relever? C’est ce que
nous vous invitons à découvrir dans la
prochaine édition en ligne de CXO eZine.
CxO Magazine | February – March 2008 | www.cxonet.be