Denver Ascites Shunt PAK 42-2050/42-2055 - CareFusion

Avertissements
Des particules solides ou une thrombose veineuse
peuvent obstruer le shunt, rendant nécessaire sa
révision ou son remplacement. Une résistance à la
compression indique l’occlusion de la chambre de
pompage ou du cathéter veineux. Si la chambre ne se
remplit pas immédiatement après compression, c’est
que le cathéter péritonéal est peut-être obstrué (voir
la section Vérification du bon fonctionnement du
shunt, page 14).
Ne jamais injecter directement dans les cathéters car
cela risquerait d’endommager leur paroi et
d’entraîner des fuites.
Nettoyer le cathéter veineux avec une solution stérile
immédiatement avant son insertion dans la veine, en
veillant à ce qu’aucun produit sanguin ne reste sur le
cathéter.
Du fait que le débit de liquide est maximal lorsque la
différence de pression entre les deux extrémités du
shunt, péritonéale et veineuse, est la plus élevée, il
convient de redresser le patient immédiatement après
la pose du shunt, pour éviter une surcharge
liquidienne (voir la section Soins post-opératoires,
page 13).
Le point d’insertion dans la veine sous-clavière doit
être choisi très soigneusement. Si le cathéter est
inséré trop loin vers le milieu du corps, la
compression entre la clavicule et la première côte
peut réduire le flux ou cisailler le cathéter veineux du
shunt.
Lors du pompage d’un shunt à une valve, veiller à
mettre le patient en décubitus dorsal pour éviter le
reflux de sang dans le cathéter veineux. Après avoir
comprimé la chambre de pompage, mais avant de la
relâcher, fermer le cathéter veineux en appuyant
dessus ou en le pinçant à travers la peau.
Le shunt péritonéo-veineux est réservé uniquement
aux utilisations péritonéo-veineuses.
Mises en garde
Usage unique seulement. Une réutilisation peut
provoquer le mauvais fonctionnement du produit ou
contribuer à une contamination croisée.
Respecter l’asepsie la plus stricte durant toutes les
phases de l’utilisation de ce produit.
L’anatomie particulière du patient et la technique
habituelle du médecin peut mener à des différences
de procédure.
Peser les risques de dissémination de liquide
ascitique contenant des cellules tumorales avant de
poser un shunt chez des patients souffrants d’ascite
néoplastique.
Veiller très attentivement à ne pas laisser le shunt
entrer en contact avec des doigts nus, serviettes,
champs opératoires, talc ou toute surface pelucheuse
ou granulaire (le silicone étant hautement
électrostatique, il attire les particules en suspension
dans l’air et les contaminants de surface susceptibles
de provoquer des réactions tissulaires).
Afin d’ éviter tout risque de coupure ou de déchirure
du shunt, utiliser des instruments à mors protégés.
Eviter toute manipulation excessive du shunt veineux.
Faire très attention lors de la pose des ligatures de
ne pas couper ou occlure le cathéter. Ne pas utiliser
de ligatures en acier inoxydable.
Vérifier la perméabilité du shunt avant la pose ; le
remplir afin d’éliminer les grosses bulles d’air
présentes dans la chambre de pompage et dans les
cathéters (voir la section Préparation du shunt,
page 10).
Le shunt doit être posé par un médecin familier avec
l’accès percutané à la veine sous-clavière.
Eviter un drainage trop rapide du liquide ascitique
pour se garantir contre tout problème vasculaire ou
circulatoire.
Pour réduire au maximum les risques de fuites de
liquide ascitique, il faut perforer le péritoine en
oblique.
Ne pas laisser le guide souple pénétrer entièrement
dans le corps du patient.
Il est important de peler la gaine de l’introducteur de
manière symétrique. Si le cathéter commence à
revenir en arrière lors du retrait de la gaine,
maintenir le cathéter en place et procéder de manière
symétrique.
Ne pas utiliser de pinces avec l’introducteur pour en
casser le manche et/ou peler la gaine.
La gaine pelable de l’introducteur doit sortir
librement du corps. Si l’on rencontre une résistance,
il ne faut pas forcer le retrait de la gaine. Modifier la
procédure de retrait et continuer.
Il y a risque d’endommagement ou d’embolisation du
guide souple si on le retire par l’aiguille.
Ne pas utiliser des introducteurs et des guides
souples dont la taille est différente de celle des
composants de ce kit.
L’insertion du cathéter dans une artère peut
provoquer des saignements et/ou d’autres
complications.
Les complications potentielles de la pose percutanée
sont essentiellement : pneumothorax, hématome,
lésion du plexus brachial, du médiastin ou des
viscères, septicémie ou infections, saignement
excessif et endommagement vasculaire.
L’anatomie particulière du patient, telle une paroi
abdominale mince et peu résistante, peut nécessiter
une modification de la procédure opératoire afin
d’éviter tout risque de fuite autour du cathéter.
L’anatomie particulière du patient, telle qu’obésité ou
tissu sous-cutané lâche, peut nécessiter une
modification de la procédure opératoire afin d’éviter
tout risque de retrait accidentel du cathéter de la
veine.
Chez les patients porteurs d’un shunt péritonéoveineux,
éviter d’introduire de l’air dans le shunt lors
d’une intervention laparoscopique.
Des fibroses péritonéales ont été observées chez des
patients porteurs de shunts péritonéo-veineux. La
cure des hernies avant insertion du shunt et le
traitement immédiat des inflammations intraabdominales
réduisent les risques d’une telle
complication.
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