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les Casas da Ópera en Amérique Portugaise - RUN - Universidade ...

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courte, celle-ci donne une représ<strong>en</strong>tation très élaborée grâce au grand nombre d’interv<strong>en</strong>tions<br />

musica<strong>les</strong>, tout autant qu’à la complexité et variété d’objets de scène. Ce drame se compose<br />

tout simplem<strong>en</strong>t d’un acte divisé <strong>en</strong> neuf scènes.<br />

Cette œuvre au caractère allégorique et lau<strong>da</strong>tif consiste <strong>da</strong>ns l’annonce de la naissance de la<br />

princesse royale à tous <strong>les</strong> habitants de Pará. Dans la première scène, apparait le génie portant<br />

un sceptre à deux pointes qui représ<strong>en</strong>te <strong>les</strong> fleuves Solimões et Negro. La Nymphe de Pará<br />

<strong>en</strong>tre <strong>da</strong>ns la scène suivante, pr<strong>en</strong>ant connaissance du motif de la visite du Génie. Tous deux<br />

r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t la figure allégorique du fleuve Goajará et célébr<strong>en</strong>t <strong>en</strong>semble l’heureuse nouvelle.<br />

Dans la scène V, le Génie de la Lusitania apparait portant <strong>les</strong> portraits des trois monarques <strong>en</strong><br />

tant que cadeaux pour le peuple de Pará. La dernière scène consiste <strong>da</strong>ns l’adoration des<br />

portraits des monarques, apportés par <strong>les</strong> trois génies et reposant sur des soc<strong>les</strong>, <strong>en</strong>tourés de<br />

quatre statues : a) la première représ<strong>en</strong>tant un « monarque respectable » adressant un regard<br />

bénin à un guerrier portugais vêtu à l’anci<strong>en</strong>ne, b) la deuxième, ce guerrier vêtu à « l’usage<br />

portugaise anci<strong>en</strong>ne » r<strong>en</strong><strong>da</strong>nt au monarque le regard que celui-ci lui adresse, c) la troisième,<br />

une jeune fille vêtue de blanc, d) la quatrième montrant un guerrier portugais qui porte des<br />

armes blanches. Toutes ces statues avai<strong>en</strong>t été placées sur <strong>les</strong> distiques extraits d’Os Lusia<strong>da</strong>s<br />

de Camões. À la fin de la représ<strong>en</strong>tation, tous <strong>les</strong> personnages chant<strong>en</strong>t <strong>les</strong> louanges à la<br />

Princesse Carlota.<br />

Dans le livret correspon<strong>da</strong>nt imprimé à Lisbonne, nous avons trouvé de nombreuses allusions<br />

à des numéros musicaux, parmi <strong>les</strong>quels, une « allègre symphonie », exécutée rideaux fermés<br />

et suivie d’un chœur. Bi<strong>en</strong> que la première scène, représ<strong>en</strong>tée par le Génie de Pará, ne<br />

conti<strong>en</strong>ne aucune indication musicale explicite, la forme utilisée <strong>da</strong>ns l’impression du petit<br />

monologue, aussi bi<strong>en</strong> que le changem<strong>en</strong>t de la forme littéraire, c’est-à-dire le passage de la<br />

prose au vers, témoigne que le morceau <strong>en</strong> vers devait être chanté.<br />

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