Inhaltsverzeichnis/Table des matières - Dr. Dieter Winkler Verlag

Abstracts/Résumés 315
Dans la Monarchie Habsbourgeoise, l’absolutisme éclairé trouva son expression
dans le Joséphisme, dont le but était plutôt de stabiliser l’État et non de renverser
le système traditionnel. Le Joséphisme réussit certainement à accroître la souveraineté
politique, en introduisant les mesures de rationalisation et d’efficacité,
tout en soumettant les conditions sociales à ses conceptions et visées politiques.
Néanmoins, les réformes promulguées provoquèrent certains changements partiels.
C’est ainsi que certains groupes bien instruits commencèrent à s’intéresser
et même à s’engager dans la vie politique. Comme par la suite, les réformes entreprises
par Joseph II furent contestées par l’opinion publique, l’empereur fut
obligé, à la fin de sa vie, de révoquer la plus grande partie de ses initiatives.
La discussion historiographique menée de nos jours sur l’absolutisme
éclairé montre les différents points de vue. Il en est ainsi avec le Joséphisme,
quoique l’on puisse clairement définir les différences vis-à-vis de l’absolutisme
éclairé, dues aux situations spécifiques dans les États. De nos jours, les recherches
ont montré que le Joséphisme est non seulement une nuance spécifique de
l’absolutisme éclairé en Autriche mais qu’il représente un mouvement politique,
culturel et social.
ALAIN RUIZ
In the years 1790 and 1792 when the emperors Joseph II and Leopold
II died. Voices of German supporters of the Enlightenment between
Josephinism and Jacobinism
After quite contradictory obituaries and other announcements on the occasion of
Joseph’s II death many people in Germany showed warm sympathy for the new
emperor. However, as can be seen in the ephemeral literature produced after the
death of Leopold II on 1 st
March 1792, in his short reign the emperor was not
able to live up to expectations. Among the German supporters of enlightened absolutism,
who had taken the beginnings of the French struggle for freedom well,
Leopold’s death marks the moment when the dividing line became visible between
“Jacobins” and those friends of the Revolution who may be termed “Girondists”,
with whom the “Jacobins” had made common cause so far under the
banner of Josephinism. Whereas the partisans of traditional power structures deplored
the death of Leopold, those who wanted to overthrow the existing order
hailed the event, the more so since with the reactionary measures introduced by
Leopold’s son and successor Francis II even the last hopes of those Josephinians
who dreamed of a non-violent transformation of the Habsburg monarchy into a
constitutional state had come to an abrupt end. That explains the enthusiasm with
which the French declaration of war on Austria on 20 th April 1792 was greeted