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Adeline MARCHISIO

Adeline MARCHISIO - Institut des risques majeurs

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publics visés : populations locales, résidents occasionnels, touristes, enfants, … n'ont pas la mêmeperception des risques qui les menacent. Les enjeux ne sont pas les mêmes. » 23 Lacommunication engagée avec chacun des publics doit être adaptée (Cf. Figure 4).Même si aujourd'hui la réglementation en matière d'information préventive sur les risquesmajeurs ne précise pas le besoin d'élaborer une stratégie d'information en fonction du public visé,de nombreuses actions spontanées, d'associations ou de collectivités locales, ont lancé quelquesidées pour orienter l'information.La population en général (les ménages) :Les documents d'information aujourd'hui destinés au "grand public" s'adressent finalement àla population en général touchée par foyer d'habitation. Ces ménages reçoivent une informationvulgarisée, où parfois un effort d'accessibilité pour toute la famille est fait. Il est difficile de biencommuniquer avec ce public car il reste très hétérogène. Certaines personnes demanderont plusd'informations et d'autres moins intéressées trouveront ce document trop long, voire trop compliqué.Malgré la diversité de ce public, il semble possible de dégager plusieurs buts communs àl'information de la population avec notamment l'entretien de la mémoire collective et laconnaissance du territoire qui l'entoure.Les enfants :Les enfants sont des cibles très particulières en terme d'information préventive, chez qui il estpossible d'introduire une culture du risque dès le plus jeune âge. Ils assimilent assez rapidement cequ'on leur explique et sont même de bons vecteurs pour sensibiliser les parents. Cependant, il estnécessaire que l'information qui leur est communiquée soit de leur niveau et bien adaptée à leurcapacité. Nous verrons plus tard les possibilités existantes pour favoriser les échanges avec lesenfants dans leurs programmes scolaires ou lors d'activités annexes.Les populations non sédentaires (touristes, gens du voyage, habitants non permanents) :Assez peu souvent prise en compte dans les plans de communication mis en place, lespopulations non sédentaires ont tout de même des besoins d'informations sur les risques majeursqui les concernent elles aussi. Mais comment adapter l'information et diffuser sûrement àl'ensemble de cette population les documents de communication sur les risques ? Nous verronsplus loin les alternatives qui se présentent aux communes.Les acteurs socio-économiques :Cette catégorie d'acteurs est encore peu impliquée dans la prévention et la gestion desrisques. Pourtant, la réglementation oblige certains d'entre eux à s'investir dans l'informationpréventive notamment pour les propriétaires d'immeubles, par la circulaire n° 9265 de 1994 24 quidoivent afficher les consignes de sécurité dans leurs établissements, et plus récemment pour les23 GOMINET Sébastien, Les apports du Web pour l'information de la population en matière de risques naturels et technologiques : lecas de Veurey-Voroise dans l'agglomération grenobloise, Mém. DEA Gestion des espaces montagnards : Institut de GéographieAlpine Université Joseph Fourier Grenoble I, 2000, page 924 Circulaire DPPR/SDPRM n° 9265 du 21 avril 1994 relative à l'information préventive sur les risques majeurs<strong>MARCHISIO</strong> <strong>Adeline</strong> MASTER 2 Recherche "Sciences du Territoire" 18

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