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Adeline MARCHISIO

Adeline MARCHISIO - Institut des risques majeurs

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2.2 Analyse de quelques exemples en Isère2.2.1 La commune de Grenoble, deux DICRIM pour adapter l'informationPour l'élaboration de son DICRIM, la commune de Grenoble a décidé de faire de ce documentune réalisation réfléchie et conçue par la participation de ses habitants.Une première réunion publique est donc organisée en février 2003 pour présenter leDocument Communal Synthétique à la population. Cent cinquante à deux cents personnes sontprésentes. Un appel à volontaires est lancé pour constituer un groupe de travail sur ce document decommunication. Soixante-dix volontaires se désignent pour travailler lors de sept réunions jusqu'ennovembre 2003. Ce groupe de travail est assez hétérogène dans sa constitution tant au niveau descatégories socioprofessionnelles représentées, que des classes d'âges ou des originesgéographiques sur la commune de Grenoble.Cependant, au fil des réunions et du temps, le nombre de volontaires présents diminue, nerestant presque que des "experts" en matière de risques ou des personnes déjà sensibilisées à cesujet. En effet, ce travail programmé normalement jusqu'en novembre 2003 prendra fin en juin2004. Il était donc difficile de demander aux volontaires plus d'assiduité.Lors de la première réunion en avril, le groupe réfléchit tout d'abord aux propositions deformes et à la réalisation d'un seul ou de deux documents adaptés aux publics visés. La propositionde réaliser deux documents sera retenue. Dans les réunions suivantes, les services de la mairietravaillent à l'avance sur des propositions qui ne sont finalement approuvées qu'en groupe. Ainsi,une maquette, une trame de contenu et une stratégie de communication sont présentées. Legroupe de travail donne alors ses impressions, ses besoins de plus ou moins de détails, de termestechniques incompréhensibles, etc.Deux documents se profilent : un document plus succinct, pour le grand public ; et undocument plus complet répondant aux souhaits des "experts" voulant communiquer sur un sujet quileur tient à cœur avec un public intéressé et demandeur d'information supplémentaire. Le petitDICRIM, plus accessible pour le grand public est donc distribué à tous les foyers de Grenoble, et leDICRIM "technique" aux services publics et aux établissements recevant du public en parallèle desaffiches réglementaires.Cette expérience a, tout de même, été une réussite puisque certains établissements ontredemandé quelques exemplaires du DICRIM "technique" pour en avoir dans chaque service, etmême quelques habitants ont demandé plus d'information au sujet des risques à Grenoble.Des assemblées de quartier ont été organisées après la distribution du DICRIM pourpermettre de relayer l'information.2.2.2 La commune de St Egrève, déjà deux générations de DICRIMLa commune de Saint Egrève a été à la fin des années 1990 précurseur en matière deprévention des risques sur son territoire. La première raison était la chance d'avoir son ancienmaire, Robert FIAT (décédé au cours de son deuxième mandat en 2001) qui était très sensibilisé àce sujet au contact d'Haroun TAZIEFF. La seconde raison est la présence au cœur de la commune<strong>MARCHISIO</strong> <strong>Adeline</strong> MASTER 2 Recherche "Sciences du Territoire" 39

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