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Adeline MARCHISIO

Adeline MARCHISIO - Institut des risques majeurs

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Le troisième constat est que la population recherche d'abord l'information sur ce qui la touche,elle directement, en premier lieu par la sécurité des populations et plus particulièrement sur lesmesures d'urgence. Apparaît ensuite le besoin de pouvoir mieux identifier les sites dangereux(naturels ou industriels). Ces recommandations ont ainsi permis aux communes de l'Isère dedégager les informations prioritaires à intégrer dans leur DICRIM ou d'autres moyens d'informationpréventive.3.3.2 Le déclic 10 ans aprèsLors de la publication du décret n° 90-918 du 11 octobre 1990 relatif à l'exercice du droit àl'information sur les risques majeurs, et donnant naissance aux Documents d'InformationCommunaux sur les Risques Majeurs, très peu de communes voire aucune ne se manifestèrentpour élaborer ce document. Puis au cours des années 90, quelques unes, commencent à mettre enplace leur DICRIM pour permettre à leur population de s'intégrer dans le schéma de prévention.Souvent, ces collectivités locales précurseurs sont sensibilisées au problème par des catastrophesrécentes ou par la présence de spécialistes en matière de gestion des risques naturels et/outechnologiques.C'est dix ans après le décret de 1990 que la plupart des communes de l'Isère devant effectuerun DICRIM se penchent sur la question. En fait, quelques communes pilotes lancent la conceptionet la réalisation de leur document, puis le phénomène s'étend aux autres communes alentours.Notons quand même qu'à la même date (Cf. Figure 5), par comparaison des cartes d'avancementdes DCS et des DICRIM en Isère, de nombreuses communes ayant reçu du préfet leur DCS n'ontpas encore élaboré ou commencé d'élaborer leur DICRIM. Ce manque est finalement pénalisantpour l'accès par tous et la vulgarisation de l'information sur les risques majeurs. En effet, le bilandes Eco Maires 47 montre aussi que sur « les communes déclarant avoir eu un DCS notifié, seules42 % ont suivi cet acte de la réalisation d'un DICRIM ».Effectivement, certaines contraintes techniques n'incitent pas les communes à réaliser leurDICRIM. Mais analysons maintenant la mise en place de ces documents dans les communes etleur choix de réalisation en s'appuyant notamment sur certaines communes iséroises.47 Association Les Eco Maires, Rapport d'enquête sur les DICRIM : propositions d'orientation stratégiques et plan d'actions pour leurrelance, Eco Maires, 2001, page 17<strong>MARCHISIO</strong> <strong>Adeline</strong> MASTER 2 Recherche "Sciences du Territoire" 31

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