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Adeline MARCHISIO

Adeline MARCHISIO - Institut des risques majeurs

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d'une entreprise classée SEVESO seuil bas, et ayant subi plusieurs fois de petits incidents selimitant à l'enceinte de l'usine mais alarmant les populations alentour.Ces paramètres très prégnants pour la commune ont permis aux élus et aux responsables ducentre de secours de réagir et de mettre en place volontairement un plan de prévention et decommunication sur les risques.C'est tout d'abord en 1997, lors de l'élaboration du Plan d'Occupation des Sols, du PlanCommunal de Secours et du Plan de Prévention des Risques, que la commune décide d'expliquer àses habitants les potentialités en matière de risques qui résident sur leur commune. Un premierDICRIM est alors réalisé par une collaboration étroite entre les sapeurs-pompiers et les services dela mairie. Ce Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs est en 1997 un des touspremiers mis en place dans l'agglomération grenobloise, voire dans le département de l'Isère.Puis en 2003, la commune est touchée par un incendie durant trois semaines sur la montagnedu Néron bordant les zones urbaines. Des habitants sont évacués et la population est très marquéepar ce sinistre. La mairie réagit tout de suite et met en place un système de lettre quotidiennesignée du maire sur les avancées de l'incendie et l'état des interventions. Cette information estdisponible chez les commerçants et permettra de rassurer les habitants en ne les laissant pas dansl'ignorance. Dès la fin de cet événement, la commune organise une exposition photos sur l'incendieintitulée "Pleins feux sur le Néron" et une réunion publique avec toutes les parties prenantes sur lesrisques. Cette rencontre permet aux habitants de poser leurs questions et de discuter de leurspréoccupations avec les personnes référentes et décisionnelles.Après cet événement, les décisions en matière de prévention des risques vont alorss'accélérer. Le Plan Communal de Secours est révisé. Un nouveau DICRIM, donc la refonte estréfléchie depuis trois ans, est conçu. Ces nouveautés s'intègrent dans la volonté de revoir lacommunication sur les risques envers la population.Le DICRIM 2004 prévoit alors deux parties séparées pour les risques naturels d'une part, etles risques technologiques d'autre part. Il est aussi décidé d'incorporer à ce document l'organisationdes secours sur la commune, vu les antécédents récents. Ce document est cette fois réaliséentièrement en interne par les services communication, prévention et sécurité urbaine, et urbanismede la mairie. La police municipale, le centre de secours et l'IRMa ont été consultés lors de réunionsd'élaboration.Parallèlement à ce travail, un plan de communication et des actions ponctuelles ont été misesen place.2.2.3 Les communes de Fontaine et St Egrève, de nombreuses actions de préventionLes communes de Saint Egrève et de Fontaine sont très impliquées dans la communicationautour des risques avec leurs habitants.Tout d'abord, les réunions publiques organisées après la sortie du DICRIM ont été un succèspour les deux communes. Cette réussite est assez particulière en comparaison avec d'autrescommunes de l'agglomération grenobloise où ces assemblées sont plus désertées. Ces réunionsétaient toutes deux organisées sous forme de débats avec la participation de nombreux acteurs durisque (représentant de la DRIRE, EDF, MIRNat, RTM, SDIS38, CEA, chercheurs-enseignants,responsable du réseau SismAlp'). Sait Egrève a réuni environ 250 personnes ce qui en fait une desréunions communales les plus fréquentées), et Fontaine avec 300 personnes a bénéficié des actes<strong>MARCHISIO</strong> <strong>Adeline</strong> MASTER 2 Recherche "Sciences du Territoire" 40

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