20.08.2015 Views

Adeline MARCHISIO

Adeline MARCHISIO - Institut des risques majeurs

Adeline MARCHISIO - Institut des risques majeurs

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

donc primordial d'expliquer concrètement les notions de niveaux d'aléas et de zonage pourpermettre à la population de mieux comprendre ce document complexe lors d'une consultation enmairie.S'il est vrai que la législation n'impose rien en la matière, il est tout à fait possible d'adapter cedocument et de compléter les informations qu'il contient en intégrant par exemple une partieconsacrée au PPR. Cette possibilité dépend en premier lieu de la volonté politique de la mairie àcommuniquer sur ce sujet.Nous verrons dans le chapitre consacrée à l'exemple de la commune de La Terrasse,comment la municipalité a accepté d'intégrer cette information sur le PPR dans le document destinéà l'ensemble de la population.3.2.2.2 Les Plans Communaux de Sauvegarde (PCS)Le décret n° 90-918 du 11 octobre 1990 impose d'intégrer dans les DICRIM, « les consignesde sécurité devant être mises en oeuvre en cas de réalisation du risque ». Elles se manifestent laplupart du temps par l'intégration des pictogrammes réglementaires. Les communes soucieuses dela mise en sécurité de leur population profitent du DICRIM pour expliquer l'organisation des secoursen cas de catastrophes sur le territoire communal. Elles précisent quand c'est le cas la présenced'un Plan Communal de Sauvegarde (PCS).Eric PHILLIP, ingénieur Sécurité-Environnement à l'IRMa, travaille actuellement sur un projetde guide méthodologique pour la mise en place des Plans Communaux de Sauvegarde. Il note ainsila place du DICRIM et de l'information préventive par rapport au PCS.Tout d'abord, les consignes délivrées dans le DICRIM doivent être adaptées au contextecommunal. Il existe des consignes nationales sur la conduite à tenir pour chaque type d’événement.Ces consignes, bien que pertinentes dans le cas général, peuvent nécessiter une adaptation aucontexte local. Il est donc souhaitable qu’elles soient précisées à l’issue de la réflexion PCS. Il seraainsi possible d’introduire dans le DICRIM des informations très précises sur des éléments clés dudispositif de gestion de crise prévus dans le PCS comme :- des lieux de regroupement pour se mettre en sécurité (point haut de la communepour les risques d’inondations ou de rupture de barrage par exemple)- des points de ramassage prévus pour l’évacuation d’un quartier (si cette mesure estprévue)- des itinéraires d’évacuation de certains quartiers exposés- …Ces quelques exemples montrent qu’il est indispensable de lier la démarche PCS à celle del’information préventive : une bonne information préalable des populations est un atoutsupplémentaire dans la gestion d’un événement au niveau de la commune. Le citoyen est l’acteurprimordial de la sécurité civile - par son comportement - encore doit-il avoir reçu une informationefficace.Le projet de décret relatif au plan communal de sauvegarde pris pour application de l'article13 de la loi n° 2004-811 du 13 août 2004, notifie : « Le Plan Communal de Sauvegarde est un deséléments du Dossier d'Information Communal sur les RIsques Majeurs prévu au paragraphe III de<strong>MARCHISIO</strong> <strong>Adeline</strong> MASTER 2 Recherche "Sciences du Territoire" 29

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!