1.2 Différentes orientation pour le DICRIM de La TerrasseComme nous l'avons précisé dans le premier chapitre, la réglementation oblige les communesdotées d'un DCS et/ou d'un PPR à établir un DICRIM sous la forme voulue, consultable en mairieou diffusé à la population. Aussi, lors des réunions du comité de pilotage, nous tentons de faireprendre conscience aux élus que la seule réglementation ne suffit effectivement pas pour une réelleinformation de la population. Nous avons donc réfléchi à des moyens techniques et decommunication pour toucher non seulement la population en générale mais aussi des catégories depersonnes précises en adaptant le support et le contenu de l'information.Un document destiné au grand public s'impose donc pour toucher le plus grand nombre, maisnous proposons à la mairie d'autres documents et supports qui peuvent être mis en place pourtoucher différemment la population et chaque catégorie de public concerné par les risques. En cela,voyons les orientations prises par la commune au final et les raisons de ces choix.1.2.1 Le DICRIM "Grand public", un passage obligéCf. Annexe 2Comme la plupart des communes aujourd'hui, la Terrasse a choisi de réaliser un DICRIMsous forme de plaquette distribué individuellement à l'ensemble de la population par foyer. Cedocument à large distribution permet à l'ensemble des habitants d'être touché par l'information.Aussi, pour qu'il soit efficace et adapté aux attentes de ce public varié, nous avons souhaité qu'ilsoit avant tout un document pédagogique, concis, illustré et pratique pour retrouver l'information encas de besoin. Cette partie a été entièrement réalisée par l'IRMa et validée à chaque étape par lecomité de pilotage.1.2.1.1 L'organisation du document et des éléments graphiquesLeur place a été réfléchie et organisée pour que le DICRIM ait un impact communicationnelsur le lecteur.La forme :Le format retenu par la mairie a été celui d'une plaquette-livret de format inférieur au A4, aprèscomparaison des DICRIM existant sur l'agglomération grenobloise. Une vingtaine de pages a étéfixée et à ne pas trop dépasser. En effet, plus de pages constituerait un document plus volumineuxet par conséquent probablement moins lu par le grand public.Le contenu :Aussi, nous avons opté pour un document complet, définissant et expliquant chaque risque,mais se limitant à une information vulgarisée, et le plus accessible possible. Les textes sontfinalement assez importants dans le document mais accompagnés de nombreuses illustrations etd'une charte graphique cassant la monotonie.La cartographie :Il nous paraissait important dans ce document de localiser chaque risque sur une carte. Mais iln'était pas possible de diffuser telles quelles les cartes complexes des documents techniques<strong>MARCHISIO</strong> <strong>Adeline</strong> MASTER 2 Recherche "Sciences du Territoire" 49
existants. Nous avons donc listé les documents possédant une cartographie des risques sur lacommune de La Terrasse puis nous avons retranscrit les informations les plus importantes etfacilement compréhensibles pour le grand public. Nous avons alors choisit de s'inspirer des cartesd'affichage des risques du DCS qui semblaient plus simples que la carte d'aléas contenue dans lePPR. En effet, le PPR cartographie les phénomènes naturels selon des niveaux d'aléas fort, moyenou faible. Cette description technique est assez délicate à expliquer au grand public dans undocument succinct et pas entièrement consacré à la vulgarisation du PPR. Nous avons doncpréférer nous inspirer de la simplification effectuée dans le DCS avec une carte des enveloppesd'aléas. D'après cette nouvelle cartographie, nous avons créée une carte globale regroupantl'ensemble des phénomènes naturels et technologiques présents à La Terrasse, et des cartesindividuelles pour localiser chaque risque.De plus, nous souhaitons intégrer au document une information sur le zonage réglementairedu PPR. Pour cela, il est alors indispensable de présenter la carte du zonage réglementaire. Nousaurions souhaité montrer plus en détail l'emprise de ce zonage avec des zooms par hameau,notamment du bourg, mais cette initiative n'a pu être réalisée par manque de place dans laplaquette. Nous avons donc décidé de représenter les zones rouges, bleues, violettes et blanchessur une carte unique de l'ensemble de la commune.Ces cartes des phénomènes naturels et technologiques, ainsi que celle du zonageréglementaire, ont été dessinées sur un fond IGN simplifié de la commune. Seuls les axes routiers,les zones urbanisées, les cours d'eaux et les falaises ont été représentés. Cette abréviation permetau lecteur de se repérer facilement sans que ces éléments ne perturbent la lecture de la carte.Un fois ces cartes effectuées, nous les avons placées dans une partie du DICRIM intitulée"SUIS-JE CONCERNE ?" pour que le lecteur puisse se repérer et savoir s'il est ou non concernés parce risque. De cette façon, il lira peut-être moins de choses dans le document mais en priorité lesinformations données sur les risques qui le touchent.Dans le rapport d'enquête sur les DICRIM par l'association des Eco-maires 53 , une remarqueintéressante est à noter dans les propositions d'éléments à faire figurer dans un DICRIM. Laprésence d'une cartographie est souhaitée par 84 % des maires interrogés.D'après Eliane PROPECK-ZIMMERMANN et Thierry SAINT-GERAND 54 , « il est essentiel demontrer l'importance de la "culture de la carte" pour une culture du risque, pour construire etcommuniquer l'information globale devenue indispensable pour la gestion du territoire. »Les illustrations :- Les dessins pour illustrer chaque risque : Une petite illustration pour chaque risque a étédessinée par Karine ARMAND pour l'Institut des Risques Majeurs. Ces dessins, dans le coin hautdu document, permettent de reconnaître le risque expliqué dans la page correspondante sans lire letitre.53 Association Les Eco Maires, Rapport d'enquête sur les DICRIM : propositions d'orientation stratégiques et plan d'actions pour leurrelance, Eco Maires, 2001, page 2154 PROPECK-ZIMMERMANN Eliane, SAINT-GERAND Thierry, « Pour une culture territoriale de la gestion des risques », Pouvoirslocaux, n°56, 1 er trimestre 2003, page 44.<strong>MARCHISIO</strong> <strong>Adeline</strong> MASTER 2 Recherche "Sciences du Territoire" 50
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